03/06/2019 lilianeheldkhawam.com  9min #157293

 Déclaration de Wikileaks sur l'état de santé de Julian Assange

Julian Assange, ses droits humains doivent être préservés. Pétition.

Julian Assange présente des symptômes de tortures psychologiques. L'AGEFI

Julian Assange présente « tous les symptômes de torture psychologique » à laquelle il a été exposé « pendant plusieurs années », a affirmé vendredi le Rapporteur de l'ONU sur la torture, qui a pu le rencontrer en prison avec des médecins.

Julian Assange présente tous les symptômes de torture psychologique, estime le Rapporteur de l'ONU sur la torture.

« La persécution collective de Julian Assange doit finir maintenant! », a exigé dans un communiqué Nils Melzer, expert indépendant de l'ONU et professeur de droit international.

Depuis la diffusion de documents confidentiels sur les forces américaines par WikiLeaks en 2010, « il y a eu une campagne implacable et sans retenue d'intimidation et de diffamation contre M. Assange, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, en Suède et, plus récemment, en Equateur », a-t-il déploré.

Ce Rapporteur de l'ONU, qui parle en son nom, a rendu visite le 9 mai au fondateur australien de WikiLeaks accompagné de deux experts médicaux spécialisés dans l'examen des victimes de torture, environ un mois après son arrestation par la police britannique à l'ambassade d'Equateur.

Après un « examen médical approfondi » des experts médicaux, M. Melzer a jugé « évident que la santé de M. Assange a été gravement affectée par l'environnement hostile auquel il a été exposé pendant plusieurs années ».

« En plus de maux physiques, M. Assange présente tous les symptômes typiques d'une exposition prolongée à la torture psychologique, une anxiété chronique et des traumatismes psychologiques intenses », a relevé M. Melzer, jugeant que « les preuves sont accablantes et claires ».

« M. Assange a été délibérément exposé, pendant plusieurs années, à des formes graves de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, dont les effets cumulatifs ne peuvent être décrits autrement que comme de la torture psychologique », a-t-il poursuivi.
Suite à une demande d'extradition formulée par les Etats-Unis, Julian Assange a été interpellé le 11 avril à l'ambassade d'Equateur à Londres.

Il s'y était réfugié en 2012, en partie pour fuir la justice américaine après la publication par WikiLeaks de 250.000 câbles diplomatiques et d'environ 500.000 documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. Début mai, il a été condamné à 50 semaines de prison par un tribunal britannique pour violation de ses conditions de liberté provisoire.

Et la Suède a relancé des poursuites à son encontre pour viol présumé en 2010. De son côté, la justice américaine a annoncé la semaine dernière 17 nouveaux chefs d'inculpation contre Julian Assange, notamment en vertu des lois anti-espionnage.

S'il venait à être extradé aux Etats-Unis, il « serait exposé à un risque réel de violations graves de ses droits humains, y compris de sa liberté d'expression et d'expression », a estimé M. Melzer, qui s'est dit « particulièrement alarmé » par les 17 nouvelles inculpations.

« Cela pourrait bien aboutir à une peine d'emprisonnement, ou peut-être même la peine de mort, si d'autres accusations devaient être portées à l'avenir », s'est inquiété M. Melzer.(awp)

 agefi.com Pétition: N'extradez pas Julian Assange !

To the government of the UK

Via Wikileaks, Julian Assange a rendu un fier service au monde entier, en rendant compte des crimes de guerre américains, de l'espionnage de leurs alliés, et d'autres secrets peu reluisants des organisations, entreprises et régimes les plus puissants de la planète. Cela n'a pas fait de lui l'ami de l'État profond américain. Tant Obama que Clinton ou Trump ont déclaré que son arrestation devrait être une priorité. Récemment, nous avons reçu la confirmation [1] qu'il a été inculpé en secret de manière à le faire extrader vers les USA aussitôt qu'il aura pu être arrêté.

Cette persécution de Julian Assange, la persécution d'un éditeur pour avoir publié une information [2] au contenu véridique et clairement dans l'intérêt du public - et qui a d'ailleurs été republiée dans une série de journaux majeurs à travers le monde - est un danger pour la liberté de la presse, où que l'on soit, d'autant plus que les États-Unis affirment ainsi leur droit d'arrêter et de juger un non américain qui n'est pas sur le sol américain - et qui ne s'y trouvait pas non plus au moment de la publication. La sentence est connue d'avance : si ce n'est pas la peine de mort, alors ce sera la prison à vie dans un établissement de sécurité maximale, accompagnée de mauvais traitements comme ceux qu'a connus Chelsea Manning. La seule extradition de Julian Assange vers les États-Unis sonnerait aussi la mort définitive de la liberté de la presse en Occident.

 Signez maintenant!

La courageuse nation de l'Équateur a offert l'asile politique à Julian Assange au sein de son ambassade de Londres il y a maintenant plusieurs années. Cependant, sous la pression des USA, le nouveau gouvernement a été clair sur son souhait de faire partir Assange de l'ambassade, le faisant tomber dans les mains de la police aussitôt que possible. Ils ont déjà restreint son accès à Internet et aux visiteurs, et lui ont coupé le chauffage, le laissant depuis plusieurs mois dans un état de désolation incroyable et glacial conduisant ainsi sa santé à décliner rapidement - au mépris des obligations auxquelles le Royaume-Uni doit se soumettre selon la Convention européenne des droits de l'homme. Par conséquent, nous demandons aux gouvernements de l'Équateur et du Royaume-Uni : n'extradez pas Julian Assange vers les États-Unis ! Garantissez-lui le respect de ses droits humains, rendez son séjour à l'ambassade aussi supportable que possible, et permettez-lui de quitter l'ambassade vers un pays sûr, dès que les garanties qu'il ne sera pas arrêté et extradé seront réunies. En outre, nous, électeurs de l'UE, encourageons les nations européennes à prendre des mesures proactives pour protéger un journaliste en danger. Le monde continue à vous regarder.

 Signez maintenant!

[1]  swissinfo.ch

[2] en anglais,  theintercept.com

 i.diem25.org WikiJustice Julian Assange Ce comité a été créé dans l'urgence, à l'initiative de journalistes, de juristes et de citoyens soucieux de préserver le droit de la liberté d'information et d'expression, pour défendre et porter secours au Journaliste-éditeur australien Julian Assange dont les droits fondamentaux ont été violés par la Suède, l'Equateur, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Julian Assange n'est coupable d'aucun crime. Aucune charge n'est retenue contre lui.

Julian Assange est un prisonnier politique.

(...)

Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
Article 1 :Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 14 : Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.

Pacte International des Droits Civils et Politiques

Article 9 : Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne peut faire l'objet d'une arrestation ou d'une détention arbitraire. Nul ne peut être privé de liberté si ce n'est pour des motifs, et conformément à la procédure prévue par la loi.

Article 19 (1et 2) :
Nul ne peut être inquiété pour ses opinions.

Toute personne a droit à la liberté d'expression : ce droit comprend la liberté de recherche, de recevoir et de répandre des idées de toutes espèces, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix. (Lire le manifeste complet ici:  WikiJustice Julian Assange)

 lilianeheldkhawam.com