par Christelle Néant.
Alors que l'encerclement opéré par les forces armées russes et la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) se resserre autour de Marioupol, poussant les néo-nazis ukrainiens qui y sont retranchés à mener des provocations sanglantes, les médias occidentaux se vautrent dans l'abjection la plus totale concernant le massacre de civils à Donetsk par l'armée ukrainienne le 14 mars 2022.
Deux jours après la destruction de la plupart des positions de tirs des néo-nazis ukrainiens retranchés dans Marioupol, la milice populaire de la RPD et les forces armées russes progressent désormais rapidement dans l'agglomération même à la fois par l'ouest et par l'est.
Comme on peut le voir sur cette carte, la district est de Marioupol, ainsi qu'une partie du nord-ouest du district central et du nord du district Kalmiouski sont déjà sous contrôle des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD, qui avancent dans les zones marquées en jaune, dans ce qui semble être une manœuvre visant à couper le chaudron en deux encerclements plus petits.
L'avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD dans Marioupol permet d'accélérer l'évacuation des habitants de la ville. Et ces derniers confirment que les néo-nazis ukrainiens installent leur équipement militaire près des abris anti-bombardements où se cachent les civils, et avaient abattu ceux qui tentaient de fuir via les couloirs humanitaires.
La situation est tellement mauvaise pour les néo-nazis ukrainiens retranchés à Marioupol que le commandant en second du régiment Azov après avoir vu sa demande de frappe visant à débloquer l'encerclement refusée par l'état-major ukrainien, en vient à appeler désespérément les gens originaires de la ville qui ne s'y trouvent pas de faire un maximum de bruit pour attirer l'attention médiatique.
Il semble que sa demande n'ait pas rencontré un franc succès, alors les néo-nazis ukrainiens installés à Marioupol ont fait exploser le théâtre où ils avaient installé leur quartier général, mais où se trouvait aussi un millier de civils, en accusant bien sûr la Russie d'avoir bombardé l'endroit !
Or, aujourd'hui un soldat du régiment Azov qui a fait défection et est passé du côté de la RPD, a déclaré les civils qui étaient dans le théâtre étaient gardés comme otages, afin de protéger le quartier général des néo-nazis ukrainiens, avant que celui-ci ne soit déplacé cet après-midi !
Au vu de cette information, il est clair que la Russie n'aurait pas bombardé ce bâtiment, de peur de toucher les civils, et aurait opté pour une solution comme celle qui a permis de libérer en tout sécurité les 300 civils qui étaient retenus otages par les néo-nazis ukrainiens du bataillon Aïdar dans le monastère de Nikolskoye.
En plus de cela, les combats font rage tout près du théâtre, qui se trouve exactement à la jonction des deux zones d'avancée de l'armé russe et de la milice populaire de la RPD, ce qui veut dire qu'un bombardement d'artillerie ou aérien pourrait aussi toucher ces soldats ! Le ministère de la Défense russe a d'ailleurs indiqué que le 16 mars 2022 aucun avion de combat n'avait mené de bombardement sur Marioupol.
La destruction de ce théâtre à Marioupol semble être l'ultime tentative désespérée des néo-nazis du régiment Azov d'attirer l'attention médiatique sur eux, en espérant (en vain) que cela ralentira l'avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD. Et je dis en vain, car les soldats tchétchènes de la garde nationale russe sont déjà très près du théâtre, en train d'éliminer les néo-nazis ukrainiens qui se sont retranchés dans les bâtiments de l'usine Azovstal.
Sans surprise, les médias français se sont jetés sur l'histoire du théâtre de Marioupol, alors que leur silence concernant le tir par l'armée ukrainienne d'un missile Tochka-U sur Donetsk le 14 mars fut assourdissant (sauf TF1 qui a publié un reportage filmé sur place et clairement indiqué que le missile avait été tiré par l'Ukraine), malgré les nombreuses victimes civiles de ce nouveau crime de guerre de Kiev.
Si les médias occidentaux s'étaient contentés de se taire sur le bain de sang que l'armée ukrainienne a provoqué à Donetsk, cela aurait été un moindre mal. Mais malheureusement, certains médias se sont littéralement vautré dans l'abjection.
Ainsi, plusieurs médias occidentaux, comme La Stampa, ont illustré des articles concernant la situation à Kiev avec des images venant du carnage dans le centre de Donetsk ! Cette abjection a provoqué une vague d'indignation non seulement en Russie et dans le Donbass, mais aussi en Italie, où des journalistes et de simples citoyens ont exigé de La Stampa une réfutation et des excuses pour cette violation grossière de l'éthique journalistique.
ABC News a utilisé les images venant de Donetsk pour illustrer une autre nouvelle sur la frappe de missiles menée par la Russie contre le centre d'entraînement de Iavorovski où étaient stationnés des mercenaires étrangers. Ce qui est là aussi une manipulation pure et simple des faits.
Quant à Reuters, la différence entre ses posts Instagram sur le bombardement de Kiev et celui de Donetsk est à vomir. Ainsi concernant Kiev, on voit un vieux monsieur blessé par un bombardement russe, mais à Donetsk, alors qu'il y a une vingtaine de morts parmi les civils, Reuters nous montre... la vitrine endommagée d'un magasin de robes de mariées (!!!) sans mentionner les victimes civiles.
Ces omissions et mensonges éhontés des médias occidentaux ne changeront pas la donne. La RPD est en train d'avancer pour reprendre Maryinka, située en périphérie sud-ouest de Donetsk, et la milice populaire de la RPL avance depuis plusieurs directions dans Severodonetsk.
source : Donbass Insider