10/03/2020 32 articles wsws.org  6min #170132

 The Real Causes for the Oncoming Economic Collapse

La guerre des prix du pétrole va déclencher de nouvelles tempêtes financières

Par Nick Beams
10 mars 2020

Les effets économiques et financiers de la propagation mondiale du coronavirus se répandre rapidement à mesure que les prévisions de croissance mondiale sont fortement révisées à la baisse.

Les conditions ont été créées pour de nouvelles turbulences sur les marchés financiers cette semaine. Après la pire semaine depuis la crise financière de 2008, le marché pétrolier a chuté hier sur fond du déclenchement d'une guerre des prix du pétrole entre deux des principaux producteurs mondiaux, l'Arabie saoudite et la Russie.

Les marchés asiatiques ont fortement chuté lundi, l'indice Nikkei du Japon ayant baissé de 6 pour cent à l'ouverture tandis qu'en Australie, l'ASX était en baisse de 5 pour cent.

Les échanges cette semaine ont commencé par une chute du prix du brut Brent de 45 $ le baril à 31,52 $, l'une des plus importantes baisses journalières de son histoire, à la suite d'une décision saoudienne d'augmenter la production et de proposer des remises importantes aux acheteurs.

Plataforma petrolera

La décision saoudienne fait suite à l'échec des négociations avec la Russie pour réduire la production afin de freiner la baisse des prix du pétrole résultant de la baisse de la demande en raison de l'épidémie de coronavirus.

S'adressant à l'agence de presse russe TASS, Mikhail Leontiev, attaché de presse de Rosneft, le plus grand producteur de pétrole russe, a déclaré que les relations avec l'Arabie saoudite étaient devenues «dénuées de sens».

Ceci du fait que la réduction des approvisionnements en pétrole convenue avec l'Arabie saoudite a été «rapidement remplacée sur le marché mondial par le pétrole de schiste américain».

L'effondrement du marché aura un effet immédiat sur les producteurs de schiste américains qui avaient du mal à générer des bénéfices et ont financé leurs opérations par le biais d'obligations à haut risques ou les dites «obligations pourries».

Cela pourrait devenir une voie par laquelle les effets de la chute des prix du pétrole se transmettent aux marchés de la dette et du crédit qui commencent déjà à se contracter.

Dans une note publiée vendredi, le stratège de JP Morgan, Nikolaos Panigirtzoglou, a averti que les perturbations des chaînes d'approvisionnement en raison de la propagation du virus pourraient déjà provoquer des problèmes de trésorerie pour des entreprises.

Il a déclaré que les marchés du crédit étaient confrontés à «un risque accru de retournement du cycle avec beaucoup plus de baisses de notation ou même de défauts de paiement au cours des prochains mois».

La note de JP Morgan, telle que rapportée par Bloomberg, a déclaré que les inquiétudes du marché quant à la baisse des notations et la désignation de dette en termes d'obligations pourries étaient justifiées par les indices fondamentaux du crédit.

Le ratio médian de la dette nette sur les bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIDA) en Europe et aux États-Unis, pour les sociétés émettant des dettes à haut rendement, avait fortement augmenté au cours de la dernière décennie. Il était désormais plus élevé qu'avant les récessions de 2007-2008 et 2001-2002.

«Les marchés des taux laissent entendre maintenant que quelque chose qui ressemble à une récession américaine est presque une certitude», a écrit Panigirtzoghlou.

D'autres indicateurs pointent dans la même direction. La semaine dernière, le rendement des obligations du Trésor à 10 ans est descendu à 0,7 pour cent, battant un nouveau record, suite à la recherche par les investisseurs d'un refuge financier. Au début de l'année, le rendement était de 1,9 pour cent. Les obligations d'État britanniques et allemandes ont également connu des baisses records.

Les prévisions de croissance mondiale sont également rapidement revues à la baisse. La semaine dernière, l'Organisation de coopération et de développement économiques a abaissé ses prévisions de croissance mondiale de 2,9 à 2,4 pour cent et a déclaré qu'une «épidémie de coronavirus plus durable et plus intense» pourrait voir la croissance mondiale tomber à 1,5 pour cent en 2020.

Compte tenu de la mise à l'arrêt du nord de l'Italie, qui est presque certaine de pousser le pays en récession, et de la propagation du virus aux États-Unis et ailleurs, cette prédiction, ou même un chiffre plus bas, est devenue de plus en plus probable en seulement sept jours.

Oxford Economics a encore réduit ses prévisions de croissance mondiale pour l'année à seulement 2 pour cent.

«Les effets de la faiblesse des marchés financiers et de la perturbation de la vie quotidienne dans le monde entraîneront une baisse des dépenses de consommation et des investissements en plus des perturbations de la chaîne d'approvisionnement mondiale», a-t-il déclaré dans une note aux clients.

Les dernières données chinoises vont dans le même sens. Les exportations ont chuté au cours des deux premiers mois de l'année, se contractant de 17,2 pour cent, plus que ce qui était prévu par un sondage Bloomberg des économistes. Les importations ont chuté de 4 pour cent au cours de la même période.

Les chiffres du commerce sont intervenus après que les données avaient montré que l'activité manufacturière est tombée à un niveau record dans des conditions où le taux de croissance annuel de la Chine, avant le déclenchement de l'épidémie de coronavirus, était déjà le plus bas en trois décennies.

Selon une enquête menée par l'administration douanière chinoise publiée ce week-end, plus de 80 pour cent des entreprises étrangères du pays sont retournées au travail. Cependant, le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information a déclaré que moins d'un tiers des petites et moyennes entreprises qui emploient 80 pour cent de la main-d'œuvre fonctionnent normalement.

Bien qu'elle ne soit pas directement liée à l'épidémie de coronavirus et qu'elle ait sa source immédiate en particulier à cause de facteurs nationaux, l'annonce par le Liban qu'il fera défaut sur sa dette de 1,2 milliard de dollars libellée en dollars américains - le premier défaut de ce type dans l'histoire - est néanmoins un signe de processus mondiaux plus larges.

Le Premier ministre Hassan Dian a déclaré que le pays faisait face à «une crise économique d'une ampleur sans précédent».

Lorsque l'annonce a été faite, l'opinion dominante était que cela ne déclencherait pas une crise dans d'autres marchés dits émergents, qui dépendent fortement des prêts libellés en dollars.

«Si cela devait déclencher quelque chose de plus largement négatif pour les marchés émergents, il faudrait que cela s'accompagne de nouvelles plus négatives sur le coronavirus et que le PIB mondial et les prix du pétrole baissent encore», a déclaré Nick Eisinger, un gestionnaire de portefeuille des marchés émergents au Wall Street Journal.

Mais dans les trois jours qui ont suivi l'annonce, c'est exactement ce qui s'est produit.

De plus, la crise ne se manifeste pas seulement aux extrémités, mais au cœur de l'économie capitaliste mondiale, les États-Unis.

Dans un commentaire publié aujourd'hui, la rédactrice en chef du Financial Times, Rana Foroohar, a noté que le coronavirus était un déclencheur de ce qu'elle a appelé à ce stade une «correction» en bourse.

«Les États-Unis sont dans le cycle économique le plus long jamais enregistré, avec des monticules de dette mondiale, une baisse de la qualité du crédit et des décennies de taux d'intérêt bas poussant les prix des actifs à des niveaux insoutenables.... La vérité est que l'économie américaine dépend désormais des bulles d'actifs pour sa survie.»

Cette situation est le résultat de changements de politique, remontant à des décennies et facilités par les gouvernements démocrates et républicains, qui ont bâti une économie «dangereusement dépendante des caprices de Wall Street.»

(Article paru en anglais le 9 mars 2020)

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02/04/2020 lesakerfrancophone.fr  5min #171492

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Guerre du pétrole : Poutine ne cillera pas le premier

il rejette « l'intervention » des États-Unis dans la guerre pétrolière russo-saoudienne

Par Tyler Durden − Le 25 mars 2020 − Source ZeroHedge

« Nous ne pensons pas que quiconque devrait intervenir dans ces relations », a déclaré vendredi le bureau de la présidence russe à propos de ses « bonnes relations » et de son « partenariat » avec les Saoudiens, répliquant aux commentaires de Trump sur l'émergence de la guerre des prix du pétrole.

29/03/2020 strategic-culture.org  5min 🇬🇧 #171263

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Oil Price War and the Audit of Pandemic

Martin Sieff

History in truth never repeats, but it very often reverses itself. Crown Prince Mohammed bin Salman bet heavily on repeating history when he tried to bankrupt Russia by opening the gates of unlimited oil production and exports: He will only ruin his own Kingdom of Saudi Arabia instead.

In the 1980s King Fahd of Saudi Arabia worked closely with the United States to drive down global oil prices and bankrupt the Soviet Union.

23/03/2020 lesakerfrancophone.fr  6min #170856

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Aïkido stratégique - Poutine ouvre les portes de l'enfer devant les États-Unis

Par Tom Luongo - Le 15 mars 2020 - Source Strategic Culture

Je suis un grand joueur de jeux de société. Je ne suis pas trop pour les classiques comme les échecs ou le go, préférant les plus modernes. Mais, quoi qu'il en soit, en tant que personne qui apprécie le délicat équilibre entre stratégie et tactique, je dois dire que la maîtrise des horloges par le président russe Vladimir Poutine m'impressionne.

21/03/2020 lesakerfrancophone.fr  13min #170727

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Au grand dam de beaucoup, le Permien produit plus de gaz et de condensats que de pétrole et de profits

Par Justin Mikulka - Le 21 février 2020 - Source DeSmog

Alors que les prix du pétrole s'effondrent, que les faillites pétrolières s'accumulent et que les investisseurs évitent l'industrie des schistes, le plus grand gisement de pétrole américain - le schiste du Permien qui chevauche le Texas et le Nouveau-Mexique - est confronté à de nombreux nouveaux défis qui font que les profits semblent plus insaisissables que jamais pour l'industrie des schistes en difficulté financière.

19/03/2020 reseauinternational.net  11min #170584

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La guerre des prix du pétrole est plutôt une question de parts de marché

par M.K. Bhadrakumar.

Le refrain commun est que l'Arabie Saoudite a lancé une guerre des prix du pétrole contre la Russie en augmentant la production et en vendant à prix réduit, ce qui, en plus de la pression de la destruction de la demande causée par l'action sur le changement climatique et de l'assaut sur le système financier mondial de la pandémie de coronavirus, a fait chuter le prix du pétrole de quelque 30% la semaine dernière.

18/03/2020 wsws.org  8min #170511

 La guerre des prix du pétrole va déclencher de nouvelles tempêtes financières

Malgré l'intervention massive de la Réserve fédérale, l'effondrement du marché boursier se poursuit

Par Nick Beams
18 mars 2020

La liquidation boursière s'est intensifiée à Wall Street lundi. Les indices boursiers ont fait leur plus grande chute depuis l'effondrement du «lundi noir» d'octobre 1987, malgré la réduction par la Réserve fédérale de son taux d'intérêt à près de zéro et sa reprise des achats d'actifs financiers.

La plongée du marché boursier s'est généralisée avec la propagation du coronavirus aux États-Unis et dans le reste du monde, et la mise en place de nouvelles restrictions sur l'activité économique et sociale.

17/03/2020 elcorreo.eu.org  7min #170494

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Les États-Unis dans l'oeil du cyclone

Pour contenir la pandémie, l'économie doit être tuée. Cela inclut des opportunités

Vendredi [dernier], l'OMS a déclaré que l'épicentre de la pandémie n'était plus la Chine, mais l'Europe, mais bientôt la situation la plus critique pourrait être aux États-Unis. Que les États-Unis soient dans l'œil de l'ouragan semble pulvériser la thèse, lancée dès février par le centre anti-impérialiste Global Research, selon laquelle l'origine de la pandémie était aux États-Unis et que son gouvernement l'a utilisée « pour mettre l'économie chinoise à genoux ».

17/03/2020 lesakerfrancophone.fr  18min #170479

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Quand la marmite bout

Par Dmitry Orlov - Le 10 mars 2020 - Source Club Orlov

« Une marmite surveillée ne bout jamais », dit un vieux dicton. Mais un empire surveillé ne s'effondre-t-il jamais ? Ben si bien sûr ! Tous les empires finissent par s'effondrer, sans exception. Une fois qu'un empire commence à se diriger vers l'effondrement, la surveillance peut prendre un certain temps, surtout si aucun nouvel empire naissant n'est prêt à prendre la relève.

17/03/2020 strategic-culture.org  13min 🇬🇧 #170465

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Standing at the Precipice of a Financial Collapse: Time for a 21st Century Pecora Commission

Matthew Ehret

As Republican and democrat politicians hold emergency meetings to decide how to avoid a meltdown of Wall Street, the smell of hyperinflation looms in the air as much today as it did in Germany during the opening months of 1922. This week, markets were propped up by a record breaking offering of $1.5 Trillion in liquidity injections over the coming months (added to the $9 trillion already injected over the past six months), and rather than deal with the real reasons for this oncoming financial collapse, the media has brainwashed the west that everything would have been just fine, "if only coronavirus had not become a pandemic".

17/03/2020 reseauinternational.net  11min #170458

 La guerre des prix du pétrole va déclencher de nouvelles tempêtes financières

Dysfonctionnement au milieu d'un Hiver Coronavirus

par Alastair Crooke.

Le Dr Michael Osterholm, du Centre de Recherche sur les Maladies Infectieuses de l'Université du Minnesota, a prévenu cette semaine que les États-Unis n'étaient pas préparés à l'arrivée du Covid-19, et que la crise sanitaire allait s'aggraver dans les semaines à venir :

« En ce moment, nous abordons la situation comme si c'était le blizzard de Washington, DC - pendant quelques jours, nous sommes paralysés », a déclaré M.

17/03/2020 reseauinternational.net  10min #170456

 La guerre des prix du pétrole va déclencher de nouvelles tempêtes financières

Le Coronavirus va-t-il vraiment faire toussoter ?

par Marc Gabriel Draghi.

Aujourd'hui jeudi 12 mars 2020, nous en sommes à notre deuxième krach de la semaine pour les Bourses du monde entier.

Aucune des annonces des gouvernements et banques centrales n'a réussi à calmer les marchés.

Comment un virus, en l'espace de seulement quelques semaines, a-t-il pu mettre le système financier mondial à genoux ?

Il y a moins de trois mois, l'épidémie de Covid-19 a débuté dans la ville chinoise de Wuhan, dans la fin de l'année 2019.