par Vincent Gouysse
Le 8 octobre 2022, le général Sergueï Sourovikine était nommé commandant des forces russes dans la zone de l'opération militaire spéciale en Ukraine. Deux jours plus tard, la Russie lançait une première attaque massive de missiles sur les infrastructures civilo-militaires du Bandéristan, le plongeant dans une dimension d'attrition socio-militaro-économique supplémentaire. Trois mois plus tard, le 11 janvier 2023, Moscou vient de nommer le chef d'état-major russe, Valeri Guerassimov, nouveau commandant de l'opération militaire spéciale en Ukraine, faisant de Sergueï Sourovikine l'un de ses trois adjoints.
Ce remplacement intervient alors que la Russie a indéniablement stabilisé le Front au cours des deux derniers mois, et enregistre même de nouvelles victoires sur le terrain, en particulier dans la direction d'Artemovsk, avec la prise de Soledar. Selon le ministère russe de la Défense, ce changement de leadership se justifie par un « élargissement de l'ampleur des missions à accomplir » et la nécessité de mener « une interaction plus étroite entre les composantes des forces armées ».
Si les crétins propagandistes officiant dans la plupart des merdias atlantistes mainstream voient ce remplacement comme la preuve de graves dissentions internes au sein du commandement russe et des échecs militaires de Moscou, des analystes occidentaux moins aveuglés par leur propre propagande font un constat bien différent. Les plus intelligents, en France comme à Washington, s'inquiètent que cela « suggère la préparation d'une offensive d'ampleur ».
Pour le Wall Street Journal, la nomination du haut commandant russe pour diriger l'effort militaire en Ukraine n'est pas source de réjouissance, mais plutôt d'inquiétudes. C'est « un tournant dans le conflit » qui annonce peut-être « une nouvelle offensive russe »... Une offensive générale incorporant les plus de 300 000 nouveaux mobilisés de septembre plongerait l'armée ukro-atlantique, déjà saignée par plus de 10 mois de combats, dans une situation proprement désespérée... et pourrait réduire à néant à relativement brève échéance les rêveries narcotiques de l'OTAN de parvenir à prolonger sur une longue période le sacrifice de ses idiots utiles bandéristes dans sa lâche guerre par procuration contre la Russie.
L'effondrement de l'armée otano-kiévienne sera une défaite aux conséquences incalculables pour l'OTAN, bras armé du IVe Reich atlantiste : il donnera en effet aux peuples du monde le signal de la mise à mort finale de son hégémonie coloniale mondiale, de même que la défaite de Stalingrad annonça la défaite inéluctable du IIIe Reich.
source : Espace Média ; Wall Street Journal