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 L'armée yéménite a déjoué deux attaques américaines

10/04/2025 2 articles ssofidelis.substack.com  14min #274480

 L'armée yéménite a déjoué deux attaques américaines

Le génocide américain s'étend au Yémen

Par  Marginalia Subversiva, le 9 avril. 2025

Ce n'est pas une dérive de la mission, c'est une chorégraphie impériale. Le discours est copié-collé, les mensonges répétés & l'objectif est le même : anéantir la Résistance, affamer le peuple & appeler cela la paix.

Des cendres avant l'invasion

L'appétit de l'Empire n'est jamais satisfait

Tout commence toujours par un murmure, un titre passé inaperçu : "Les frappes ont échoué". On dirait une analyse. C'est en fait une menace. C'est ainsi que la machine se prépare à dévorer. Non pas parce qu'elle le doit, mais parce qu'elle le peut.

Les États-Unis se préparent à envahir le Yémen par voie terrestre. Cette phrase devrait réveiller quelque chose en vous. Mais, en ce bas monde, l'atrocité est monnaie courante. CNN et le New York Times ne sonnent pas l'alarme, ils ouvrent la voie. Ils préparent l'opinion à ce qui va suivre : un nouveau bain de sang. Encore un cimetière sur une carte. Encore des vies arabes jetées aux oubliettes, encore des enfants ensevelis sous les décombres, encore des mères contraintes d'enterrer des vestiges de leur famille.

Ne vous y trompez pas, ce n'est pas une nouvelle guerre. C'est la suite. La coalition américano-saoudienne a déjà passé des années à transformer le Yémen en champ de bataille, provoquant famine, maladies et frappant les hôpitaux et les bus scolaires. Et maintenant ? La campagne aérienne n'est pas assez "efficace". La violence doit être plus directe, plus tangible. Nous sommes entrés dans la phase des massacres.

Ils appellent cela neutraliser les menaces. Mais l'unique menace que l'empire craint est la Résistance.

Schémas d'extermination

Comment les États-Unis perfectionnent le scénario génocidaire d'Israël

Les États-Unis ne font pas que mener la guerre, ils en sont aussi la réplique. Le scénario de Gaza. Le modèle sioniste. La stratégie à répétition du blocus-famine-bombardement qui transforme les nations en camps de concentration et blâme ensuite leurs occupants quand ils brûlent.

Ce n'est pas une coïncidence. C'est une synergie idéologique et stratégique. Israël n'a pas seulement appris aux États-Unis comment justifier le massacre : il s'est transformé en véritable laboratoire de la guerre génocidaire moderne. Ce qui a fonctionné à Gaza est en train d'être reproduit au Yémen.

  • Bloquer la population : couper le carburant, la nourriture, les médicaments. Créer le désespoir. Affamer les enfants en premier.
  • Bombarder les survivants : cibler les hôpitaux, les centres de réfugiés, les boulangeries. Frapper à nouveau dès que les gens se rassemblent pour recevoir de l'aide.
  • Présenter la Résistance comme une organisation terroriste : priver AnsarAllah de légitimité politique, d'histoire ou de souveraineté. Les appeler "Houthis", les réduire à une caricature.
  • Prétendre qu'il s'agit d'autodéfense, même lorsque vos troupes ne défendent rien. Même lorsque vos navires sont stationnés à des milliers de kilomètres de chez vous.
  • Mentir d'abord, enquêter, jamais - accuser l'armée yéménite d'utiliser des boucliers humains. Ne fournir aucune preuve. Laisser le titre faire le travail.

C'est une chorégraphie coloniale. La seule différence, c'est la dialectique - "liberté de navigation" au lieu de "droit d'exister". Mais le scénario est le même : effacer, diaboliser, détruire, nier.

Ce n'est pas une guerre contre AnsarAllah. C'est une guerre contre l'insoumission. Une guerre contre un peuple qui a dit non. Non à l'empire. Non au blocus. Non au silence. Non au génocide.

Des cendres dans la bouche

Famine, mise en scène et grammaire génocidaire de l'empire

Ce que les États-Unis préparent pour le Yémen n'est pas seulement militaire, c'est métabolique. C'est la famine comme outil de politique étrangère. C'est une guerre de blocus masquée par la logistique, la famine présentée comme une conséquence malheureuse.

Les frappes américaines ont déjà détruit des infrastructures vitales : réseaux électriques, dépôts de carburant, ponts. Aujourd'hui, le passage à l'invasion terrestre ne signifie qu'une chose : intensifier la famine. Faire de la survie elle-même un crime.

C'est ainsi que l'Occident punit la désobéissance : non pas par une mort rapide, mais par un effondrement lent et orchestré.

À Gaza, nous avons assisté à la même chorégraphie génocidaire :

  • bloquer l'entrée des vivres, puis bombarder les boulangeries
  • Détruire les usines de dessalement, puis accuser la population de boire de l'eau sale
  • Affamer une génération, puis accuser les affamés d'élever des combattants de la Résistance

Maintenant, c'est au tour du Yémen de s'engager dans la spirale létale de l'empire.

Et tout comme pour Gaza, les médias vont y contribuer. Ils vont maquiller la famine avec des expressions telles que insécurité alimentaire, crise économique, urgence sanitaire complexe. Ils ne diront pas blocus. Ils ne diront pas génocide.

Mais nous, nous le ferons.

Car lorsqu'un enfant meurt sans nourriture ni médicaments, ce n'est pas de la négligence, c'est une exécution politique. C'est un iatrocide et un paysicide entremêlés dans l'étau colonial.

Il n'y a pas de guerre humanitaire. Pas de blocus compassionnel. Les États-Unis ne défendent pas la stabilité mondiale, ils brûlent les nations arabes pour renforcer leur contrôle impérial.

Et que diront les gros titres ?

Les rebelles n'ont pas voulu se rendre.

La crise est compliquée.

Il n'y a pas d'innocents au Yémen.

Mais nous savons que ce n'est pas vrai. Nous l'avons toujours su.

Des plans maculés de sang

De Gaza à Saada : le génocide comme politique, pas à titre exceptionnel

Les États-Unis n'inventent pas de nouvelles tactiques au Yémen, ils adaptent un schéma. Un plan macabre, tracé à Gaza, affiné en Irak, répété en Afghanistan. Une logique d'anéantissement transmise d'empire en empire comme un héritage guerrier.

Israël n'a pas seulement inspiré les États-Unis, il les a formés.

  • Le ciblage des journalistes ? Perfectionné à Khan Younis, il se reproduit aujourd'hui à Saada.
  • La doctrine du blocus, puis de la bombe ? Testée sur le terrain sur 2 millions de Palestiniens avant de s'appliquer à 34 millions de Yéménites.
  • Le mensonge des "frappes de précision" ? Copié intégralement des communiqués de presse de l'armée israélienne, jusqu'à l'utilisation de l'expression "boucliers humains".

Ce n'est pas une théorie abstraite. Le Pentagone étudie les opérations israéliennes. Les forces de police s'entraînent avec le personnel militaire israélien. La technologie de surveillance développée en Palestine occupée est exportée aux frontières des États-Unis, dans les prisons et la répression des manifestations. Chaque acte génocidaire devient marchandise. Une stratégie. Un argumentaire de vente.

Et maintenant, ce modèle se tourne vers le Yémen, avec les mêmes outils, les mêmes relations publiques et le même rictus génocidaire.

Il ne s'agit pas seulement d'imitation impériale, mais de partenariat dans l'atrocité. Une synergie coloniale. Pendant que les États-Unis bombardent le Yémen, Israël fournit le mode d'emploi. Pendant qu'Israël écrase Rafah, les États-Unis envoient plus de bombes. L'un forme, l'autre finance. L'un exécute, l'autre commercialise.

Ensemble, ils ont créé un monde où le génocide, loin d'être un échec de la diplomatie, est un succès de l'empire.

Et le Yémen, comme la Palestine, est sacrifié pour nourrir cet empire.

Les sanctions créent le blocus, le silence fait écran

La famine comme arme de guerre, le consentement comme couverture

L'empire n'annonce pas toujours le génocide avec des champignons atomiques. Parfois, il affame les enfants avec des feuilles de calcul Excel et des embargos. Parfois, il tue par le silence.

Le Yémen est sous blocus depuis près d'une décennie, bien avant la première frappe aérienne américaine de 2024. Le blocus a privé le pays de médicaments, de carburant, de nourriture et d'eau. La malnutrition a fait plus de victimes que les missiles. Et chaque retard dans l'aide ? Chaque "préoccupation" bureaucratique ? Chaque communiqué de presse édulcoré ? C'est aussi un génocide, par omission, par dessein.

Et le monde ? Complice par son silence.

  • L'ONU ne peut exprimer qu'une "profonde inquiétude".
  • Les puissances de l'OTAN font transiter des armes d'une main et des résolutions de l'autre.
  • Les groupes de défense des droits de l'homme lancent de "graves avertissements" comme si le génocide n'avait pas déjà eu lieu au grand jour.

Les sanctions équivalent à un blocus. La "préoccupation" est une complicité. Et chaque heure sans indignation est une heure de plus où un enfant yéménite est privé de nourriture, de médicaments ou d'air.

Même les soi-disant progressistes, prompts à pleurer pour l'Ukraine, se taisent soudainement lorsque le Yémen se vide de son sang. Parce que les victimes sont arabes. Parce que l'agresseur est les États-Unis. Parce que le colonialisme, lorsqu'il est pratiqué poliment, porte toujours un costume et vote bleu.

Lorsque les États-Unis disent qu'ils "ciblent les infrastructures houthies", ils veulent dire les routes. Les cliniques. Les itinéraires d'aide. Les journalistes. Les agriculteurs. Ils veulent dire les survivants.

Ce n'est pas une stratégie. C'est de la strangulation.

La cartographie de l'effacement

Réécrire la Résistance en tant que terrorisme

Chaque empire cartographie le monde dans le sang, puis invoque l'ordre.

Pour comprendre la pression des États-Unis en faveur d'une invasion terrestre du Yémen, il faut comprendre ce qu'ils craignent : non pas les missiles d'AnsarAllah, mais leur défi. Leur refus d'être colonisés. Leur rejet de la normalisation avec le génocide.

Ainsi commence la guerre narrative :

  • AnsarAllah devient des "rebelles" plutôt que les forces armées de facto du Yémen.
  • Les actes de défense sont rebaptisés "provocations".
  • La solidarité avec la Palestine est qualifiée d'"extrémisme".
  • Et les crimes de guerre de l'Occident sont dissimulés sous le discours de la stabilité, de la sécurité et de la dissuasion.

Rien de nouveau. C'est la même cartographie coloniale qui qualifiait les terres indigènes de "non colonisées", les peuples asservis de "marchandises" et la Résistance de Gaza de "terrorisme".

Sur cette carte, les navires de guerre américains sont les gardiens de la paix.

Les enfants yéménites ? Juste des dommages collatéraux.

Un hôpital bombardé ? Une nécessité regrettable.

Et une mère en grève de la faim qui enterre son fils de ses propres mains ? Même pas une note de bas de page.

La cartographie de l'empire redessine le monde à son image, une image qui ne laisse aucune place à l'autonomie arabe, aucune tolérance pour la souveraineté islamique et nulle part où un peuple puisse s'élever sans être écrasé.

Mais AnsarAllah a brisé ce schéma.

Ils ont dit non.

Ils ont soutenu Gaza lorsque le monde a regardé ailleurs.

Et pour cette raison, ils ont été marqués pour être éliminés.

Le feu de la solidarité

Le prix à payer pour dire « non » à l'empire

Lorsque le Yémen a pris la défense de Gaza, l'empire a répondu par des bombes.

Non pas parce qu'AnsarAllah représente une menace existentielle pour la patrie américaine, mais parce qu'ils ont osé agir au mépris des règles de l'empire. Parce qu'ils ont refusé de laisser le génocide se poursuivre sans réagir. Parce qu'ils ont dit, ouvertement et sans vergogne : "Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que la Palestine est anéantie".

Or, ce type de solidarité terrifie les puissances coloniales.

Parce que si le Yémen peut dire non à l'impérialisme, d'autres le peuvent aussi.

Si la cause de Gaza devient mondiale, les fondations de l'empire vacillent.

Alors ils mettent le feu pour faire du Yémen un exemple.

Pour enterrer la Résistance sous les décombres.

Pour rappeler au monde ce qui se passe quand on choisit le camp des opprimés.

Il ne s'agit pas de liberté de navigation.

C'est une punition.

Voilà pourquoi 100 civils peuvent être martyrisés par une frappe aérienne et les médias occidentaux appellent cela "l'autodéfense".

Voilà pourquoi "l'aide" est convertie en levier et la famine en politique.

Voilà pourquoi les États-Unis et Israël se font l'écho de leurs mensonges respectifs sur les "boucliers humains" tout en faisant pleuvoir le feu sur les journalistes, les médecins, les écoles et les convois de nourriture.

Le Yémen est devenu une cible non pas parce qu'il représente une menace pour le monde, mais parce qu'il menace de le réveiller.

Parce que chaque missile tiré sur des navires de guerre américains est aussi une fusée éclairante qui révèle la vérité :

Les empires ne sont pas invincibles.

Leur violence n'est pas sacrée.

Et leurs victimes ne gardent pas toujours le silence.

Le plan se répète

La synergie des colons et le génocide comme mode de gouvernance

Les États-Unis ne se contentent pas de soutenir Israël, ils le reproduisent. Chaque tactique aujourd'hui employée par les États-Unis au Yémen porte la signature du régime sioniste. Ce n'est pas une coïncidence. C'est de la coordination.

Un langage génocidaire commun, affiné à Gaza, répété à Falloujah et maintenant déployé dans les eaux de la mer Rouge et le ciel yéménite.

Le scénario est familier :

  • Le blocus comme arme : couper les ports, bloquer le carburant, priver de médicaments. Prétendre qu'il s'agit de pression et non de punition.
  • La déshumanisation des civils : parler de "zones contrôlées par les Houthis" au lieu de "villages" ou de "maisons". Faciliter les bombardements.
  • La manipulation juridique : invoquer la "légitime défense" dans les eaux internationales. Présenter l'agression comme de la retenue.
  • Contrôle de l'information : alimenter les gros titres du New York Times et de CNN. Dire au monde que l'on est "réticent", même si le nombre de morts augmente.

Ce qu'Israël a perfectionné à Gaza - une guerre totale contre une population assiégée tout en se présentant comme un pays moralement irréprochable - les États-Unis l'appliquent maintenant au Yémen avec une précision chirurgicale.

Le résultat est un miroir :

Des écoles rasées.

Des terres agricoles incendiées.

Des enfants dans des sacs mortuaires, avec des slogans tels que "sécurité" et "dissuasion".

Ce n'est pas que de l'impérialisme. C'est du mimétisme génocidaire.

La synergie des colons dans sa forme la plus violente.

Les États-Unis ne tirent pas les leçons d'Israël, ils s'en délectent.

La monnaie de la mort

Routes commerciales, routes du sang et consentement fabriqué

Ils diront qu'il s'agit de liberté de navigation.

Pour protéger les navires.

Pour assurer la stabilité.

Pour maintenir l'ordre.

Mais l'unique chose vraiment sécurisée, c'est le capital.

Chaque frappe de drone, chaque raid aérien, chaque rumeur d'invasion terrestre n'a rien à voir avec la sécurité, mais avec les intérêts de l'empire. La mer Rouge est baignée de sang pour que le pétrole continue de couler, que les armes se vendent, et le pouvoir hégémonique reste surtout intact.

Les États-Unis ne réagissent pas au danger.

Ils imposent une hiérarchie.

  • La Résistance yéménite est criminalisée non pas parce qu'elle est violente, mais parce qu'elle menace le contrôle impérial.
  • La mort de civils est normalisée parce que ceux qui meurent sont arabes, musulmans, pauvres et non colonisés.
  • La famine devient une stratégie, et non une tragédie. Et les médias reprennent les euphémismes : instabilité, perturbation, escalade, comme si les cadavres d'enfants n'étaient que de simples turbulences dans le courant géopolitique.

On ne peut pas parler d'ambiguïté morale.

Il ne s'agit pas de choc des civilisations.

Il s'agit de leur mercantilisation.

La souveraineté du Yémen n'est pas une menace.

C'est un inconvénient pour la logistique impériale.

Et dans cette économie de l'empire, le seul Yéménite acceptable est celui qui se tait.

Les cendres de l'invisible

L'effacement comme arme de guerre

Aucun décompte des morts ne peut mesurer ce qui est perdu quand le génocide n'est que silence.

Les États-Unis ne se contentent pas de tuer avec des bombes. Ils tuent en forgeant l'oubli. Ils tuent dans l'invisibilité. Ils tuent avec la désinvolture d'un gros titre du matin enfoui sous les mises à jour boursières.

Le Yémen est bombardé depuis près d'une décennie, et pourtant, il fait toujours la une des journaux.

Comme pour dire que cette guerre n'a jamais été autorisée à prendre fin.

Comme si chaque enfant enseveli sous les décombres n'avait pas déjà été oublié avant même de mourir.

  • Les victimes ne sont pas anonymes, elles sont méconnues.
  • La guerre n'est pas secrète, elle est délibérément oubliée.
  • Le génocide n'est pas caché, il est juste démodé.

Et maintenant, alors que les États-Unis préparent une invasion terrestre, les médias préparent leur alibi.

CNN affirme que les frappes aériennes "ne sont pas efficaces" et le New York Times ressuscite le mensonge des "boucliers humains".

Tout a déjà été vu. Le plan n'a pas changé, il n'a été que transposé.

Le but n'est pas seulement la conquête. C'est l'oblitération des témoins.

Si le monde ne peut nommer ce qu'il voit, c'est que cela ne s'est pas produit.

Si le Yémen est réduit en cendres et que plus personne ne peut dire pourquoi, les États-Unis remportent la guerre, non seulement sur le terrain, mais aussi sur la mémoire.

Mais nous refusons la disparition. Nous nommons la guerre.

Nous nommons les morts.

Nous nommons l'empire qui les brûle.

Le silence nous est interdit

Refus, Résistance et Travail de Mémoire

Ils veulent le silence.

Pas la paix.

Le silence.

Le silence de l'obéissance.

Le silence de la complicité.

Le silence de la capitulation.

Mais nous ne sommes pas là pour offrir le silence. Nous sommes là pour le rompre.

Les États-Unis se préparent à envahir le Yémen en suivant la même stratégie génocidaire coécrite avec Israël : blocus, famine, massacre, dissimulation médiatique. Mais la Résistance refuse d'être effacée. Elle se dresse au cœur des décombres. Elle écrit sous blocus.

Chaque manifestation étudiante réprimée, chaque médecin assassiné, chaque journaliste brûlé vif à Gaza est un avertissement. Chaque drone largué sur le Yémen est un aveu.

Et nous écoutons.

Et nous documentons.

Et nous parlons.

Ce n'est pas le début d'une guerre. C'est la poursuite d'un système génocidaire.

Un système pour lequel la vie arabe est sans valeur, la souveraineté arabe intolérable et la Résistance arabe criminelle.

Mais ils ne sont pas des criminels.

Ils ne sont pas des victimes en attente d'être sauvées.

Nous sommes la mémoire.

Nous sommes l'acte d'accusation.

Nous sommes la rupture.

Que l'empire nomme cela comme il l'entend.

Nous le nommerons par son nom :

Génocide.

Colonialisme.

Vol.

Meurtre.

Et nous ne nous tairons pas.

Marginalia Subversiva

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10/04/2025 ssofidelis.substack.com  7min #274481

 Le génocide américain s'étend au Yémen

Des frappes aériennes américaines tuent plusieurs civils à Hodeidah, au Yémen

Par la rédaction de The Cradle, le 9 avril 2025

Le Secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth, a déclaré cette semaine que la guerre de Washington contre le Yémen "est sur le point d'empirer".

Le 8 avril, des frappes aériennes américaines sur le Yémen ont tué plusieurs civils et en ont blessé plus d'une douzaine, un jour après que Washington a promis d'étendre sa guerre meurtrière contre le pays.