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Tentes de fortune dans la bande de Gaza.
Un nouveau cycle de négociations a débuté à Doha entre les différents médiateurs pour tenter de prolonger l'accord de cessez-le-feu. Si le Hamas espère arriver à une entente, les Américains souhaitent la démilitarisation et le départ du mouvement palestinien de la bande de Gaza.
Le Hamas a annoncé le 11 mars que des négociations indirectes sur la poursuite de la trêve avec Israël dans la bande de Gaza, en vigueur depuis le 19 janvier, avaient débuté à Doha.
«Un nouveau cycle de négociations de cessez-le-feu a commencé» et «nous espérons qu'[il] aboutira à des progrès tangibles vers le lancement de la deuxième phase», a indiqué dans un communiqué un haut responsable du mouvement islamiste palestinien, Abdel Rahamane Shadid.
«Nous espérons que les efforts de l'envoyé américain [Steve Witkoff] aboutiront au début des négociations pour la deuxième phase» de cet accord, a-t-il ajouté, soulignant que l'administration américaine, allié historique d'Israël, portait «la responsabilité de son soutien illimité au gouvernement d'occupation».
Washington fait pression pour obtenir le départ du Hamas de Gaza
L'envoyé spécial des États-Unis pour le Proche-Orient, Steve Witkoff, a déclaré que la démilitarisation et le départ de Gaza du mouvement islamiste étaient des conditions préalables à une avancée vers la conclusion d'un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
S'exprimant sur Fox News avant de s'envoler pour le Qatar, où il prendra part à des discussions avec Israël et le Hamas, Steve Witkoff a indiqué que le Hamas ne pouvait faire autrement que de se désarmer et de quitter la bande de Gaza. «S'ils quittent la bande de Gaza, tous les éléments pour une paix négociée seront sur la table et c'est ce qu'ils devraient faire», a-t-il déclaré.
L'accord de trêve, négocié sous l'égide des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte, a permis d'instaurer un cessez-le-feu temporaire dans la bande de Gaza à compter du 19 janvier, après 15 mois de conflit déclenché par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Lors de la première phase, qui s'est achevée le 1er mars, le Hamas a libéré 33 otages israéliens, dont huit étaient déjà décédés, tandis qu'Israël a relâché environ 1 800 prisonniers palestiniens.
Les discussions sur la seconde phase de l'accord se poursuivent par l'intermédiaire des médiateurs américains et qataris, mais des divergences persistent. Le Hamas exige un cessez-le-feu permanent, un retrait total des forces israéliennes de Gaza et la libération des derniers otages. Israël, de son côté, reste réticent à certaines de ces conditions, ce qui rend les négociations particulièrement délicates.