Le port du masque pour les enfants est une erreur majeure et une preuve de l'incompréhension des mécanismes psychiques élémentaires.
Il est prévisible que se développent des formes de déséquilibres psychiques qui pourront parfois prendre des tournures insolubles.
Les gens, parents, politiciens, croient qu'il suffit de donner des ordres pour créer une conformité à laquelle l'enfant se plie de bonne grâce.
Les parents veulent parfois répercuter ce conformisme auquel ils sont soumis, et contre lequel ils ne peuvent se défendre, seuls face au groupe social, alors qu'ils ne sont pas obligés de le faire.
Mais dans le subconscient (de l'enfant et de l'adulte, mais l'enfant s'en imprègne plus vite et plus solidement) des relations sans causes peuvent se tisser entre plusieurs effets, tels que le fait de porter un masque et celui d'aller à l'école, celui de jouer, de se faire des amis ou simplement d'avoir foi en leurs parents. Mais qu'un seul de ces effets perde sa confiance, et il en sera de même pour tous les autres.
Or, lorsqu'un jour on lui dira que ce n'est plus la peine de porter un masque, il demandera pourquoi, et on lui répondra que "il n'y a plus de virus". Dans la même foulée on lui aura inculqué que "le virus, c'est mal, il faut l'éliminer pour être en bonne santé".
À ce stade on a oblitéré en lui la capacité de comprendre que les choses ne sont pas binaires, par exemple, qu'il vaut mieux s'habituer aux virus pour ne pas y être sensible, que les virus sont une portion non négligeable de la masse corporelle, qu'ils font partie du processus de la vie, qui est un phénomène complexe et merveilleux.
Cela, les politiciens et les parents ne le savent pas (pas de manière intégrée à leur subconscient mais seulement de façon accessoire et superficielle), mais leur ignorance se transmet à toute une génération.
Et s'il se développe, dans l'élan d'une recherche d'équilibre psychique, une aversion pour le fait d'avoir eu à porter un masque alors que selon toute logique scientifique c'était inutile, automatiquement et inconsciemment l'enfant développera une aversion symétrique pour l'un ou l'autre des facteurs associés dans son psychisme au port du masque.
Cette réaction surpassera de façon difficile à contrôler ce que la raison pourra dicter, par exemple que tous ces gens étaient simplement ignorants et que c'était juste une idée stupide qu'il vaut mieux oublier. Ce n'est pas comme ça que fonctionne le psychisme.
L'aversion-réflex - puisqu'il s'agit bien ici de la fabrication de réflexes conditionnés - pourront être soit l'école, le fait d'établir des relations, ou d'avoir confiance en ses parents.
En tous cas, il y aura des séquelles, et de la souffrance, pour ceux qui auront eu la malchance de consolider des structures neuronales inharmoniques et illogiques avec les plus élémentaires principes qui permettent de comprendre son environnement.