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Un membre de l'organisation terroriste Hayat Tahrir-al-Sham.
Les combattants djihadistes du Hayat Tahrir-al-Sham (HTS), considéré comme une organisation terroriste par la Russie, sont entrés dans la ville syrienne d'Alep, a revendiqué le groupe ce vendredi 29 novembre, deux jours après avoir lancé une offensive surprise contre les forces gouvernementales syriennes.
D'après la chaîne qatarie Al Jazeera, HTS a indiqué que ses combattants avaient commencé à pénétrer dans plusieurs quartiers de la ville, qui est sous le contrôle des forces gouvernementales syriennes depuis 2016. Selon l'agence de presse turque Anadolu, les djihadistes ont affronté l'armée syrienne à l'intérieur d'Alep.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montreraient de supposés combattants du HTS se déplaçant à pied et en véhicules blindés dans la ville. Plus tôt ce vendredi, les djihadistes ont affirmé avoir saisi environ 400 kilomètres carrés de territoire dans les provinces d'Alep et d'Idlib, ainsi que des équipements militaires lourds et d'autres matériels de guerre de l'armée syrienne.
Néanmoins, les forces armées syriennes continuent de repousser l'offensive dans les provinces d'Alep et d'Idlib menée par des groupes islamistes, selon Al Jazeera.
Selon le journal syrien Al-Watan, l'armée de l'air syrienne a lancé des raids sur les sites et les points de concentration des terroristes à l'ouest d'Alep, ainsi que des quartiers généraux de ces groupes djihadistes.
D'après le journal libanais Al Mayadeen, l'armée syrienne a réussi vendredi à reprendre le contrôle de certains points qui avaient été ciblés par les milices terroristes, tandis que l'armée syrienne, pour sa part, a confirmé que ses forces continuaient à renforcer leurs positions dans divers champs de bataille afin d'empêcher les terroristes d'avancer plus loin en Syrie.
Ce mercredi 27 novembre, les groupes faisant partie du Hayat Tahrir al-Sham ont violé l'accord de désescalade et ont attaqué les provinces d'Alep et d'Idlib. Sur un large front, ils ont frappé des villages, des zones peuplées et des positions militaires.
En Syrie, le conflit armé se poursuit depuis 2011. Après que l'armée syrienne a libéré la majeure partie du pays, des groupes islamistes dispersés opèrent dans les zones désertiques du nord et du nord-est.
Les combattants djihadistes mènent périodiquement des raids sur des véhicules civils et militaires sur les routes et terrorisent les résidents des villages. L'armée syrienne continue des opérations ponctuelles pour éliminer les détachements restants de cette organisation terroriste.