Par Quds News Network, le 22 février 2025
Gaza - Un moment surprenant lors d'un échange de prisonniers entre la Résistance palestinienne et Israël a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, six prisonniers israéliens ont été remis à la Croix-Rouge internationale. Parmi eux se trouvait le soldat israélien Omer Shem Tov, qui a embrassé le front de deux combattants du Hamas avant d'être libéré.
Ce geste émouvant est devenu viral, la vidéo circulant largement dans les médias arabes et hébreux. Beaucoup ont souligné que ce geste témoigne d'une véritable marque de gratitude.
L'activiste Sarah Wilkinson a qualifié l'incident de "démonstration d'amitié sincère et de départ inévitable".
Angelo Giuliano a réagi à la vidéo en déclarant :
"Cette vidéo à elle seule va réduire à néant les milliards de dollars dépensés en propagande sioniste sur la prétendue 'cruauté' du Hamas. Voir un prisonnier de guerre israélien embrasser le front de combattants du Hamas est un véritable camouflet pour les"journalistes asservis"". Il a ajouté : "Ils ont ce qu'aucun sioniste n'aura jamais : la foi et l'amour de l'humanité".
D'autres ont souligné le contraste dans la façon dont les prisonniers sont traités. Motasem A. Dalloul a commenté :
"Aucune comparaison entre Gaza et les prisons israéliennes. Cela n'arriverait jamais s'ils étaient mal traités. Un soldat israélien libéré embrasse la tête de combattants du Hamas devant la foule avant de quitter Gaza".
Eman Qasim a partagé ses réflexions en déclarant :
"Que le prisonnier israélien embrasse le front des combattants du Hamas ne peut signifier qu'une chose : si le Hamas avait une armée, ce serait l'armée la plus morale du monde".
La vidéo a déclenché un débat sur le traitement des prisonniers et la représentation du Hamas dans les médias internationaux. Joseph Muztich a déclaré :
"C'est bien la vidéo que les grands médias occidentaux ne veulent pas que vous voyiez : un prisonnier israélien embrassant le front de deux combattants du Hamas avant sa libération".
Alors que la vidéo continue de se répandre, beaucoup se demandent comment cet acte de compassion sera reçu sur la scène internationale. Melanie Schweizer a exprimé son incompréhension en écrivant :
"Ce prisonnier de guerre israélien a-t-il été forcé d'embrasser la tête des combattants du Hamas, ou s'agit-il simplement d'une expression de gratitude pour avoir été protégé des bombes et de la famine israéliennes ?"
Cet incident a soulevé des questions sur le discours israélien en général, et tout particulièrement le traitement des prisonniers.
Soldats oubliés : comment Israël a ignoré deux soldats pendant dix ans, discriminisation raciale oblige
Par Quds News Network, le 22 février 2025
Gaza - Le Hamas a libéré aujourd'hui deux soldats israéliens après dix ans de captivité, sans qu'Israël n'ait jamais fait véritablement d'efforts pour obtenir leur libération. Israël a ignoré les deux soldats par discrimination raciale.
Pendant dix ans, Avera Mengistu et Hisham Al-Sayed sont restés captifs à Gaza. Contrairement à d'autres soldats israéliens, leur gouvernement n'a pas fait grand-chose pour les ramener chez eux.
Mengistu, un juif éthiopien, est entré à Gaza en 2014. Al-Sayed, un citoyen palestinien d'Israël, a été capturé en 2015. Contrairement à Gilad Shalit, qui a été libéré lors d'un échange de prisonniers très médiatisé, ces deux soldats ont été ignorés. Israël ne leur a jamais accordé la priorité dans les négociations.
Le Hamas a finalement libéré Mengistu et un autre soldat, Tal Shoham, lors du dernier échange de prisonniers. Mais pendant des années, le nom de Mengistu n'a pratiquement pas été mentionné dans les médias israéliens. Sa famille a accusé le gouvernement de discrimination raciale.
Le cas d'Al-Sayed s'avère pire encore. Sa famille n'a pas su ce qui lui était arrivé au début. Ce n'est que des années plus tard que des images de vidéosurveillance ont confirmé qu'il avait traversé la frontière vers Gaza. En 2022, le Hamas a publié une vidéo montrant la détérioration de son état de santé. Même alors, Israël n'a rien fait.