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Lors d'une conférence de presse, le président russe a explicité les critiques qu'il avait émises, lors d'un entretien au Financial Times, au sujet des «idées libérales». Il a pris pour exemple, notamment, les conséquences de l'immigration en Europe.
L'entretien accordé par Vladimir Poutine au Financial Times le 27 juin, dans lequel le chef d'Etat a jugé que les «idées libérales» étaient devenues «obsolètes», a provoqué des remous dans la presse internationale. Au point d'être mentionné par un journaliste lors de la conférence de presse du président russe, le 29 juin à l'issue du G20 à Osaka (Japon).
Le chef d'Etat a évoqué, une nouvelle fois, ce qu'il considère être les limites de l'«idée libérale», en prenant pour exemple des thématiques précises. Dont l'immigration et ses conséquences, que le président russe associe aux idées libérales : «Comment peut-on s'imaginer que, dans certains pays européens, dans les écoles on dise aux parents : "Les filles ne devraient pas porter de jupes à l'école. []... "Pour des raisons de sécurité".» Et Vladimir Poutine de poursuivre : «Pourquoi cela devrait-il être ainsi ? []... Voici ce dont je parlais. A mon avis, on va trop loin avec cette idée disons "libérale" qui commence à "s'avaler" elle-même».
On a inventé cinq ou six genres. []... Je ne comprends même pas ce que cela veut dire
Le président russe cite également, parmi les combats menés au nom du libéralisme, la lutte pour la reconnaissance de la multiplicité des genres. «J'ai dit dans cet interview : on a inventé cinq ou six genres. []... Je ne comprends même pas ce que cela veut dire», dit-il, avant d'ajouter que le problème résidait dans le fait qu'une partie réduite de la société souhaitait imposer à la majorité son point de vue, sur ce sujet notamment, et ce de manière «agressive». «Il faut respecter tout le monde, c'est vrai, mais on ne peut pas imposer sa position par la force. Ces derniers temps, les partisans de la soi-disant idée libérale l'imposent, ils insistent sur la nécessité d'une certaine éducation sexuelle à l'école. Les parents s'y opposent, et ils sont presque mis en prison pour ça», a fait valoir le chef d'Etat.
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