par Hachem Al
Quelques points de réflexion qui réduisent l'effervescence politico-médiatique observée en Europe à de simples vociférations vides de sens.
- En ce qui concerne les accusations dont l'Ouest est maintenant coutumier, il faut rappeler qu'à l'approche des élections présidentielles de mars 2024, le pouvoir russe n'a aucun intérêt dans cette affaire.
- Au moment de la mort de son mari, on peut s'interroger sur l'opportunité de la présence de l'épouse de Navalny à la Conférence sur la Sécurité, à Munich, le «Davos de la Défense», pour se fendre d'un inepte communiqué qui a dû plaire à la junte politico-médiatique occidentale, rappelons-le, entrée en guerre hybride contre la Russie via le proxy épouvantail qu'est l'Ukraine. Notez aussi qu'elle lui aurait rendu visite ce 14 février.
- Les Occidentaux, yankees en tête, peuvent-ils avoir des prétentions d'élucider quoique ce soit alors même que chez eux, par exemple, le cas Jeffrey Epstein, court toujours ? Pour rappel, il était affilié à plusieurs affaires de pédophilie depuis les années 2000. En 2019, il est accusé de diriger un réseau de prostitution international et est arrêté par le FBI au New-Jersey. Incarcéré dans la prison de Manhattan, dans l'attente d'un procès qui aurait sans doute impliqué d'autres personnalités, il est retrouvé inanimé, tenez-vous bien, dans sa cellule anti-suicide, mettant ainsi louchement fin à la procédure le visant. Deux enquêtes sont alors ouvertes aux États-Unis à la suite de ce qui est décrit comme un «suicide apparent» afin de poursuivre ses complices. Il faut aussi se souvenir du malheureux cas de Julian Assange, fondateur de Wikileaks et révélateur des crimes de guerre impunis de l'Occident. Aujourd'hui, il croupit en prison dans des conditions inhumaines chez la perfide Albion.
👉 À qui pourrait donc profiter ces éventuels crimes ?
Je vous laisse deviner la réponse.
En conclusion, présenter l'ennemi sous une image inadéquate n'est pour la junte en question qu'une façon de tromper le public et surtout de masquer ses propres carences politiques, médiatiques et au niveau justice.