par Jean-Pierre Aussant.
Rappelons tout d'abord que si Kiev n'est pas encore tombée, c'est parce que Poutine (contrairement à Bush Junior qui avait dès la première nuit du conflit en Irak bombardé massivement Bagdad pour trouver les armes « imaginaires » de destruction massives), refuse de faire une guerre totale contre le peuple ukrainien. C'est que le « monstre » Poutine, contrairement aux « saints » de l'occident maçonnique, essaye dans la mesure du possible d'épargner le plus de vies possibles. Il va de soi que si la Russie le voulait vraiment, ce conflit serait déjà terminé, mais bien sûr avec un nombre de victimes qui serait alors infiniment supérieur à celui que nous avons aujourd'hui.
Car il faut bien le dire : l'Ukraine n'a strictement aucune chance de gagner cette « guerre ».
Fort de cette évidence nous devons maintenant souligner quelles sont les vraies raisons qui amènent les apparatchiks de la communauté européenne (Ursula von der Leyen + clique) à armer les Ukrainiens.
La première est qu'ils le font non pas pour se donner bonne conscience, car de conscience, ils n'en n'ont pas, mais bien plutôt pour se faire bien voir auprès de l'opinion publique internationale qui repose uniquement sur le subjectif et le sentimentalisme déracinés des réalités. Les grandes masses, ignares, ne comprennent pas que la livraison d'armes aux Ukrainiens, en réalité ne fait (en retardant un peu l'échéance de la guerre) que prolonger les souffrances des Ukrainiens.
La deuxième raison, la plus importante, est que ce faisant, ils forcent Vladimir Poutine (qui ne peut pas se permettre de perdre cette opération militaire contre un petit pays) d'augmenter sa force de frappe et à se diriger vers un engagement militaire beaucoup plus massif (chose qu'il voudrait éviter). Bien évidemment cela entraînera nécessairement encore plus de morts parmi les civils, et rendra la diabolisation de Vladimir Poutine infiniment plus facile.
Armer les Ukrainiens, revient à utiliser la souffrance de ce peuple à d'autres fins ; et cela est une infamie.