par Le Média en 4-4-2
La Chambre des représentants des États-Unis a voté pour des sanctions contre la CPI suite à des mandats d'arrêt demandés contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Cette initiative, soutenue par les républicains, illustre le soutien américain à Israël.
La Chambre des représentants des États-Unis a récemment voté en faveur d'un projet de loi imposant des sanctions contre des membres de la Cour pénale internationale (CPI). Cette décision intervient après que le procureur de la CPI a réclamé un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
Un soutien républicain Inébranlable
Ce projet de loi, bien que peu susceptible d'être adopté par le Sénat à majorité démocrate, souligne la position ferme des républicains en faveur d'Israël. Mike Johnson, président de la Chambre des représentants, a déclaré que ce vote «démontre que les États-Unis se tiennent résolument aux côtés d'Israël et refusent que des bureaucrates internationaux délivrent, sans aucune raison, des mandats d'arrêt contre les dirigeants israéliens pour des crimes inexistants».
Mike Johnson, président de la Chambre des représentants des États-Unis : "Nous devrions punir la CPI et remettre #KarimKhan à sa place. Et si la CPI est autorisée à menacer les dirigeants israéliens, nous savons que l'Amérique sera la prochaine." #CPI #JusticeInternationale pic.twitter.com/I2F2dM9Ozl
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Contexte des mandats d'arrêt
Le 20 mai, le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé des mandats d'arrêt contre Benyamin Netanyahou et des dirigeants du Hamas pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis dans la bande de Gaza et en Israël. Si ces mandats sont approuvés par un panel de juges, il incombera aux 124 États membres de la CPI de procéder aux arrestations. Ni les États-Unis ni Israël ne font partie de ces États membres.
Réactions contradictoires à la Maison-Blanche
Le président Joe Biden a qualifié la démarche de Karim Khan de «scandaleuse» et s'est opposé à l'initiative républicaine de sanctionner la CPI, estimant que ce n'est pas «la bonne approche». Biden a également exprimé publiquement son opposition à une offensive terrestre de grande ampleur à Rafah, menaçant de cesser certaines livraisons d'armes à Israël si ses avertissements n'étaient pas entendus.
Netanyahou invité au Congrès
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a été invité à s'exprimer devant le Congrès américain le 13 juin 2024, à l'initiative des chefs parlementaires républicains et démocrates. Cette invitation coïncide avec la reconnaissance de l'État de Palestine par quatre pays européens, dont la Slovénie.
source : Le Média en 4-4-2