Voulant peut-être jouer la carte de l'incorrection politique sur les réseaux sociaux, le président de l'association des Amis du Palais de Tokyo a commis le commentaire de trop et, malgré des excuses, va être remplacé.
Le Palais de Tokyo a désavoué le président de l'association des Amis du musée, qui s'est lui-même excusé après avoir appelé, le 28 septembre, à «abattre» la célèbre militante suédoise pour le climat Greta Thunberg, dans des commentaires publiés sur Facebook.
«Cette folle rajoute une couche de haine dans notre société déjà fort agitée par de mauvais sentiments de toute part», et «j'espère qu'un désaxé va l'abattre», avait notamment commenté Bernard Chenebault, le président des Amis du Palais de Tokyo, dans plusieurs réactions à un article sur la jeune militante suédoise, comme l'ont fait savoir plusieurs médias.
Capture d'écran de la discussion (réalisée par Libération).
«Je regrette profondément ces propos qui ont heurté de nombreuses personnes, à qui je présente mes excuses pour l'indignation qu'ils ont ressentie. Bien sûr, je n'appelle aucunement au meurtre de Greta Thunberg et vous prie de croire que, dans le "jeu" de Facebook, mes mots ont totalement dérapé hors de ma pensée et de mon intention», s'est-il ensuite excusé, dans un message publié sur son compte Facebook, affirmant par ailleurs regretter d'avoir «mis dans l'embarras» les Amis du Palais de Tokyo et le musée.
De son côté, la direction de l'établissement s'est aussitôt désolidarisée du président de l'association et a annoncé qu'il serait rapidement remplacé à la tête des Amis du Palais de Tokyo.
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«Nous désapprouvons ces mots et nous désolidarisons de cette prise de position, formulée à titre personnel et qui n'engage en rien le Palais de Tokyo ou les Amis du Palais de Tokyo», et «l'assemblée générale des amis du Palais de Tokyo se réunira dans les meilleurs délais pour procéder à l'élection d'une nouvelle personne à la présidence», a annoncé l'établissement sur Twitter.
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