Après leur arraisonnement illégal par Israël dans les eaux internationales, leur acheminement de force à Ashdod, les 12 passagers du Madleeen qui voulaient apporter des vivres à Gaza sous blocus ont été autorisés à rentrer dans leurs pays. Mais 7 d'entre eux, dont Rima Hassan, ont refusé leur expulsion et ne sont pas montés dans un avion. Ils risquent la prison en Israël dans l'attente d'un procès, indiquaient les médias ce mardi matin, en se permettant de critiquer la décision de Rima Hassan, comme France Info, qui préfère critiquer la députée européenne plutôt que le génocide et le blocus.
Les 7 humanitaires continuent à protester contre le génocide et le blocus de Gaza, tandis que leur arrestation a provoqué des mobilisations dans le monde entier.
A Paris, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté et des manifestants ont occupé la Place de la République toute la nuit et cette occupation se poursuivait mardi matin.
Le président Macron s'est contenté de qualifier de « honteux » le blocus de Gaza. Il ne peut dénoncer le génocide puisqu'il n'existe pas à l'en croire.
Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l'homme, qui condamne la capture par Israël de militants sur le Madleen, a déclaré qu'« il devrait y avoir des navires d'État pour briser le siège au lieu d'un bateau de volontaires risquant leur vie ».
MOBILISATIONS PARTOUT
Des manifestants se rassemblaient dès lundi matin devant le ministère britannique des Affaires étrangères pour exiger une action immédiate contre Israël pour l'enlèvement du navire britannique Madleen et pour exiger la fin du génocide israélien à Gaza.
Une manifestation a eu lieu à la Haye, aux Pays-Bas devant le ministère des Affaires étrangères, pour exiger la libération immédiate du militant néerlandais Mark van Rennes et d'autres personnes qui ont été kidnappées à bord du Madleen par les forces israéliennes plus tôt dans la journée.
Manifestation à Copenhague
CAPJPO-Europalestine