Samir Saul, professeur d'histoire à l'Université de Montréal, voit les agissements du président des États-Unis en Syrie (dont l'annonce du retrait des troupes)comme une crise interne des États-Unis sur la manière de rétablir la domination américaine du Moyen Orient (et du monde) alors que cet empire connaît un déclin sans précédent.
Il passe en revue le rôle et les intérêts de chaque joueur dans le Moyen Orient: des Kurdes, qui ne semblent pas avoir compris qu'ils ne sont que chair à canon pour Washington, la Turquie et ses ambitions (avec celles de Washington et de l'Otan), Israël, qui préfère les djihadistes de l'État islamique à une Syrie unie et en paix et qui veut provoquer une guerre avec l'Iran.
Samir Saul commente aussi le feuilleton interminable de ce qu'on qualifie de Russiagate où on tente de créer un psychose anti-russe alors qu'il n'y a pas la moindre preuve d'une intervention russe dans l'élection présidentielle aux États-Unis.
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