par le général (2S) Henri Roure
Le torrent de haine que certains acteurs politiques de l'extrême-gauche et même de la gauche classique déversent sur la droite nationale et ses alliés, m'apparaît bien loin d'une conception démocratique du gouvernement d'une société. L'appui éhonté de l'ensemble des médias grand-public à cette entreprise violente de discrédit d'un mouvement qui, si nous en croyons les sondages, devrait s'assurer un grand nombre de sièges à l'Assemblée nationale, me choque au plus haut point.
Il y a là un incroyable mépris du peuple par ceux qui se prétendaient jadis comme ses meilleurs défenseurs. Le peuple agit en la circonstance, selon les acteurs de cette cabale, de manière non conforme à la seule norme qui vaille. Sa parole doit donc être considérée comme entachée de bêtise et ne mérite plus aucune considération.
Seuls quelques très rares chaînes de télévision et de radio ou écrits, osent courageusement affronter ce matraquage, ces insultes, ces menaces, ces allusions, ces associations subliminales, ces détournements d'information et ces contre-vérités, émis à longueur d'émissions et de pages de journaux.
Pire des institutions qui devraient se porter garantes de la vie démocratique, Conseil d'État et Conseil constitutionnel, apportent leur indigne contribution, à cette avalanche de détestation et à ces menaces d'émeutes et de sabotage. Dévoilant «officiellement» leur subjectivité, des syndicats de journalistes, accompagnent ceux d'enseignants, de magistrats et même de diplomates, pour menacer d'une révolte au cas où ce qu'ils appellent «l'extrême droite» l'emporterait dans ces élections législatives.
Ajoutons le soutien de personnalités ayant gouverné, que nous aurions pu croire plus subtiles. Il semblerait que la gauche dans son ensemble s'érige en propriétaire du Pouvoir et veuille dans un combat qu'elle imagine donc légitime, le défendre par tous les moyens face à des usurpateurs potentiels.
Nous trouvons là l'explication de cette association hétéroclite de partis et de personnalités que tout oppose en dehors de cette vision réductrice de l'éventail politique. Comment sinon expliquer la présence dans cette salade, des anti-capitalistes, de fichés «S», des communistes, de condamnés en justice, des socialistes américanisés, des racialistes, des antisémites assumés, d'un ancien président de la République et toutes sortes de gens connus pour leur vie dissolue ? Leur fond commun est très vague, mais il est tyrannique.
Aucun de ces notables ou agitateurs, ne croit pourtant vraiment à l'avènement d'un régime autoritaire de droite. Je suis persuadé que le fondement de cette incroyable attitude se trouve ailleurs.
Tous ces irresponsables savent - à moins d'une incompétence historique effarante et d'un manque ahurissant de culture - que le fascisme, ou le nazisme dont ils accusent leurs adversaires d'être les héritiers, étaient des mouvements de gauche. Pour ce qui concerne la collaboration avec les nazis, ils n'ignorent sûrement pas que Pierre Laval était un socialiste, comme Adrien Marquet, un temps son ministre de l'Intérieur, ou Max Bonnafous, son ministre du Ravitaillement, ou encore Marcel Déat, ministre du Travail et de la Solidarité, par ailleurs un des fondateurs de la LVF (1), successeur à ce poste de Hubert Lagardelle, syndicaliste révolutionnaire... Ils ont, sans doute pour masquer les vices de leur idéologie, fait tomber un rideau de théâtre sur les communistes Paul Marion, secrétaire d'État à l'information, ou Jacques Doriot le propagandiste de la collaboration avec les Allemands... et quelques autres ! Ces personnages frayaient sans difficulté avec des politiques venus d'autres horizons.
En fait tous ces enragés d'aujourd'hui, relevant de la dite gauche, ont réussi le véritable tour de force d'habiller leur adversaire de leurs propres tares. Il est vrai que s'agissant du Rassemblement national, son fondateur a facilité cette désinformation.
Il leur ressemblait trop par certains aspects et notamment par ses provocations et sa détestation du général de Gaulle. L'évolution de son ancien parti vers des principes étrangement gaullistes, les a décontenancés...
Ce qu'ils craignent est autre chose. La violence de leurs propos est à cet égard le meilleur témoignage de leur appréhension. Ils ont peur de perdre le vrai pouvoir, celui de la référence et de l'influence. Autrement dit, leur rôle phare dans la société française. En résumé, un retour à une forme de morale civilisationnelle et à des principes solides de gouvernance de l'État, les effraie. Leur débraillé, leurs corruptions, leurs compromissions, leur racisme sélectif, leur incompétence, leurs fausses vertus, leur malhonnêteté, mais surtout leur manque de la morale la plus élémentaire... risquent, par contraste, d'être violemment mis en évidence. Ils frémissent devant l'éventualité d'un rappel du décalogue comme fondement de la civilisation occidentale.
Depuis des dizaines d'années, la gauche, par le biais de quelques pseudo-intellectuels solidaires et la conquête des vecteurs principaux d'information, a établi son contrôle hégémonique sur la politique, l'économie, le syndicalisme, l'éducation, la culture et la pensée. Les groupements financiers, propriétaires des médias grand-public, y ont trouvé évidemment un intérêt, car le laxisme moral, indubitable drapeau de la réflexion «socialisante», discréditait toute vision nationale et patriotique. La collusion avec un puissant internationalisme humanoïste, contribuait aussi à l'éloignement du peuple, à l'abaissement de la France et des Français.
Mais la chose était présentée comme moderne et progressiste. En fait la gauche, dans toutes ses dérives sociales, se croyait exprimer la normalité. Les dirigeants de la droite classique, par pusillanimité, s'inclinaient devant cette vérité imaginaire. Ils s'auto-intoxiquaient, s'endoctrinaient et finalement composaient avec les prétentions du monde de gauche.
Ainsi la France, depuis l'époque gaullienne, a subi un endoctrinement. Insidieusement la philosophie humaniste des grands penseurs sociaux a été oubliée pour faire place à toutes sortes d'abaissements moraux et sociétaux, justifiés par des discours sans cesse répétés.
C'est de cette contestation de son monopole dont le Nouveau Front populaire a peur. Il a peur de perdre son rôle de censeur de la pensée. C'est cette peur qui fait son unité.
À cet égard, je tiens à souligner fortement, que l'intégration européenne selon les souhaits des commis des gouvernements états-uniens, a permis à cette gauche, sans plus d'appui populaire, de prospérer sur d'invraisemblables idées de communautarisme, de dislocation des frontières et d'accueil de tous les migrants du monde. La dislocation des nations propice au chaos et à la perte de tout repère, n'a pu que favoriser la propagation de ces dérives dont les gens de gauche affirment aujourd'hui être des avancées sociales.
Ils ont volé la France à son peuple, il est probable que le peuple veuille reprendre son bien.