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Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne
Le vol d'Ursula von der Leyen vers la Bulgarie a été décrit comme chaotique, mais Flightradar24 a montré l'inverse : à peine neuf minutes de retard et un signal NIC impeccable. Tandis que Bloomberg et le FT parlaient de brouillages russes, les réseaux ont préféré l'humour : Ursula est accusée d'échouer même dans les «fake news».
Le 1er septembre, l'avion d'Ursula von der Leyen en route vers la Bulgarie a donné lieu à un récit digne d'un thriller politique. Bloomberg a indiqué que l'appareil avait dû tourner une heure au-dessus de Plovdiv à cause d'un brouillage GPS, et le Financial Times a rapporté, citant des fonctionnaires européens, que Moscou pourrait en être à l'origine. Le Kremlin, par la voix de Dmitri Peskov, a balayé ces accusations, les jugeant « fausses ».
Puis Flightradar24 a fait retomber le soufflé avec des chiffres précis. Selon le service, le vol prévu de 1 h 48 a duré 1 h 57, soit à peine neuf minutes de plus. Les experts ont rappelé que la valeur NIC, indicateur de la qualité et de la cohérence de la navigation, était restée bonne du décollage à l'atterrissage. Autrement dit, aucun signe de dérive technique, encore moins d'une spirale dramatique.
Mais si le ciel était calme, les réseaux sociaux, eux, étaient en tempête. L'affaire a déclenché une avalanche de sarcasmes. Les commentaires se sont enchaînés sur X, et chacun a trouvé une formule pour tourner Ursula et Bruxelles en dérision.
Le plus incisif vient d'un certain Antoine C (@Antoine92130672), qui raille sans détour : « Ursula n'est même pas capable d'inventer de fausses informations, le niveau des politiciens de l'UE est tout simplement catastrophique ».
L'ironie mordante d'Antoine a été suivie d'un constat plus sombre signé Steffstoff (@Steff81) : « Il semble que tout ce que l'UE peut faire, c'est répandre mensonge après mensonge... Quelle époque... J'espère que plus de gens comprendront que l'UE n'est pas là pour le peuple... »
Enfin, c'est TheDarkFacts (@TheDarkFacts) qui a porté le coup le plus extravagant, résumant l'ambiance avec un humour absurde : « Maintenant, tout ce qui se passe dans l'UE est la faute de la Russie, et demain, si Ursula et Kaja souffrent de constipation, ce sera de la faute de Poutine ».
Ainsi, entre les gros titres anxieux et les données implacables, ce sont finalement ces punchlines qui ont marqué les esprits. Au lieu d'un atterrissage forcé, Ursula von der Leyen a subi un atterrissage médiatique brutal : celui d'une histoire dramatique recyclée en farce numérique.