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Erreur ou trahison ? Comment l'infiltration d'un État peut mener à sa perte
par Anna Lucciola
Une intervention très éclairante de Monica Karbowska sur le livre de l'historien russe Alexandre Ostrovski «Erreur ou trahison ? enquête sur la fin de l'URSS» qui donne à voir comment l'infiltration d'un Etat pendant des décennies peut amener, pas à pas, à sa destruction.
Parmi les sujets abordés, les différentes tendances et factions dans les structures soviétiques, comme le KGB, l'armée, le parti communiste soviétique, le rôle des Américains et de la CIA dans «l'effondrement», mais aussi, mis en place dès les années 1950 au moins, la volonté de créer un «gouvernement mondial» et la participation d'une petite partie des élites soviétiques à ce projet contre la volonté de la majorité.
Quand la diplomatie suisse brillait
Par Guy Mettan
"Enfin la guerre d'Indochine se termine". Une du journal "Liberation le quotidien republicain de Paris" de mercredi 21 juillet 1954. ©bianchetti/leemage
Accords de Genève de 1954
Par Guy Mettan
C'est par une bise glaciale que s'ouvrit, le 26 avril 1954, la plus importante conférence paix que la Suisse ait connue dans son histoire. Pendant 87 jours, les délégations des Quatre Grands - la Grande-Bretagne et la France étaient encore du nombre à l'époque, aux côtés des Etats-Unis et de l'Union soviétique - de la Chine, de l'Inde et d'une vingtaine de pays ont négocié sans relâche pour tenter de ramener la paix en Asie.
La France participe pour la première fois à la commémoration de la bataille de Diên Biên Phu au Vietnam
Diên Biên Phú a 70 ans
Par Patrick Lawrence
Diorama de paysans assistant à la lutte au musée de la victoire de Dien Bien Phu au Viêt Nam. (Adam Jones, Wikimedia Commons, CC BY-SA 2.0)
L'autre jour, j'ai reçu le mail le plus salvateur qui soit, une bouffée d'oxygène au milieu des jours les plus sombres de l'humanité, sans doute de mémoire d'homme. Il m'a été envoyé par George Burchett, un peintre australien qui réside à Hanoï, sa ville natale.
La logique orwellienne de leur guerre antirusse
Les Carnets de Nicolas Bonnal
Guerre interminable ? George Orwell : « La guerre est engagée par chaque groupe dirigeant contre ses propres sujets et l'objet de la guerre n'est pas de faire ou d'empêcher des conquêtes de territoires, mais de maintenir intacte la structure de la société. ».
Certains se demandent ce que font les russes, d'autres se demandent même s'ils perdent. Les plus enflammés des antisystèmes prorusses crient au génie échiquier et judoka de Poutine puis traitent d'agents de l'Otan ceux qui ne sont pas d'accord.
L'offensive russe de Kharkov est bien plus qu'un simple revers militaire pour Kiev
par Tarik Cyril Amar
Dans «Chapaev», un classique du cinéma soviétique des années 1930 encore très connu dans la culture populaire russe et ukrainienne, une célèbre scène clé décrit une «attaque psychologique». Dans le film, il ne s'agit pas de propagande ou de guerre de l'information, comme nous pourrions le supposer aujourd'hui. Il s'agit plutôt d'une avancée disciplinée sur un véritable champ de bataille, menée avec tant de panache qu'elle fait presque paniquer les défenseurs et les met en déroute.
Ukraine : Rapport sur l'incursion à Kharkov - Attaques contre la Russie et vengeance russe
par Moon of Alabama
Le 11 mai, j'avais analysé l'avancée russe vers Kharkov et conclu qu'elle visait à créer une «zone sanitaire» le long de la frontière, et non à prendre Kharkov :
«L'offensive de Kharkov semble donc destinée à créer une zone tampon, d'une profondeur d'environ 10 kilomètres, sur le territoire ukrainien le long de la frontière nord avec la Russie. Le fait qu'elle détourne les forces ukrainiennes d'autres zones et les positionne sur un terrain essentiellement dégagé en vue de leur destruction éventuelle n'est qu'un effet secondaire bienvenu».
Géorgie : Une autre «révolution» de couleur télécommandée par l'Occident
Georgia on my mind
par Larry Johnson
Oui, je vais poster Ray Charles, mais je ne pense pas à la Géorgie de Ray. Non, je pense à l'effort frénétique de l'Occident pour lancer une révolution de couleur en Géorgie, parce que le corps législatif de ce pays a l'audace de croire que les groupes politiques nationaux doivent déclarer s'ils reçoivent au moins 20% de leur financement de la part d'étrangers.
« La démocratie ne se réduit pas à l'État de droit » - Christophe Pébarthe
publié le 19/05/2024 Par Laurent Ottavi
La démocratie athénienne n'est pas ce qu'on en connaît. Christophe Pébarthe, maître de conférences en histoire grecque à l'université Bordeaux Montaigne, et qui a notamment fait publier Athènes, l'autre démocratie. Ve siècle av. J.-C. (Passés/Composés, 2022) et, avec Barbara Stiegler, Démocratie ! Manifeste (Le Bord de l'Eau, 2023), démythifie un certain nombre d'idées reçues qui entourent la démocratie à Athènes et invite, à partir de son exemple, à prendre au sérieux la possibilité d'un peuple se gouvernant effectivement lui-même.