Par ISM-France & Agences
Vendredi 28 août après-midi, Mahmoud Tamimi et un militant international ont été arrêtés dans le village de Nabi Saleh, près de Ramallah, pendant la manifestation que les villageois organisent tous les vendredis depuis 2009 pour protester contre les colonies et le mur construits par Israël sur les terres du village. A peine quelques minutes après le départ du cortège vers la grille imposée par l'occupation, qui empêche la libre circulation des habitants, l'armée israélienne a commencé à attaquer les manifestants pacifiques par des tirs de grenades lacrymogènes.
Les soldats se sont ensuite mis en embuscade pour encercler les manifestants qui fuyaient les gaz. C'est alors qu'ils ont agressé Mahmoud Tamimi, le poussant vers le bas de la colline en direction de la colonie, où ils l'ont forcé à se coucher au sol avant de l'arrêter.
A peu près en même temps, un soldat a attaqué le jeune Muhammad Basim Tamimi, 12 ans, porteur d'un plâtre au bras gauche, lui a fait une clé de bras au cou, l'a violemment jeté au sol où il a tenté de le maintenir dans le but de l'arrêter.
Mais c'était sans compter sur les femmes de la famille Tamimi, qui ont une fois de plus rivalisé de courage pour libérer le jeune Muhammad qui criait de douleur.
Sur la vidéo ci-dessus, on voit Nariman Tamimi, la mère de Muhammad, sa soeur Ahed Tamimi et la tante Manal Tamimi s'acharnaient de toutes les forces pour faire lâcher prise le soldat et dégager Muhammad. Et elles ont réussi.
Le pitoyable soldat a perdu son masque et sa dignité, si tant est qu'il en ait jamais eu, et pour faire bonne mesure, il a jeté une grenade lacrymogène sur le groupe avant de rejoindre son gang de vauriens surarmés, qui venaient d'arrêter Marcus Got, 31 ans, activiste italien ISM, parce qu'il s'était interposé et filmait la scène.
Sources : Palsolidarity, Ma'an News