Autant nous dire qu'il n'y a pas eu de bombardements et que tout le monde est en vie.
Selon le secrétaire générale de l'Onu, l'organisation ne saurait soutenir une enquête indépendante sur le bombardement de l'hôpital en Afghanistan avant que les résultats des investigations américaines, ainsi que de l'Otan et des autorités afghanes ne soient publiés.
A la suite des frappes aériennes de l'hôpital de l'ONG Médecins sans frontières (MSF) par les forces armées des Etats-Unis, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a appelé à lancer une enquête "impartiale", sans toutefois préciser si cela devait être fait directement par l'Onu.
"Il est encore tôt, je pense que nous devons attendre de voir ce qui ressort des (enquêtes, ndlr) officielles américaine et de l'Otan et des investigations afghanes éventuelles. Je pense que ce que nous cherchons est une enquête crédible et transparente", a t-il déclaré lundi cité par l'agence Reuters.
Médecins sans frontières et le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, ont estimé que cette frappe pourrait "constituer un crime de guerre".
22 membres du personnel et des malades ont été tués, et près de 40 personnes ont été blessées à la suite de la destruction d'un hôpital de MSF dans la ville de Kunduz, au nord de l'Afghanistan le 3 octobre.