Après le choc, la réflexion. C'est une gifle pour ce gouverne-ment, que de refuser un hommage national. Les proches des victimes commencent à se poser des questions et prennent conscience, de l'impéritie de ce gouverne-ment et de sa responsabilité dans les tragiques évènements, qui viennent de nous toucher. Notre France-passoire, n'en fini plus de s'interroger sur les décisions d'un locataire de l'Elysée brasseur d'air, donnant l'impression avec une élocution plus qu'aléatoire, de tanguer entre l'Est et l'Ouest, tout en prenant la précaution de s'arroger les pleins pouvoirs, en contradiction flagrante avec notre constitution et ce, sans consultation du peuple. Cette soi disant « guerre » est LEUR guerre et malheureusement, c'est avec le sang des NOTRE qu'elle est engagée.
Le nordiste François-Xavier Prévost fait partie des victimes du Bataclan. - Facebook
« Non merci, monsieur le Président ». La famille du Lambersartois François-Xavier Prévost, tué lors de l' attaque terroriste du Bataclan, le 13 novembre, refuse de participer à l'hommage national qui sera rendu aux victimes ce vendredi. Un long message, publié sur la page Facebook « We miss you FX », et relayé sur le profil de sa sœur Emmanuelle, explique les raisons de ce boycott.
François-Xavier avait 29 ans. Originaire de Lambersart, près de Lille, il se trouvait en compagnie de deux amis au Bataclan lors des attaques terroristes, vendredi 13 novembre. Il est mort sous les balles des assaillants.
« Rien n'a été fait »
Lundi, la sœur de François-Xavier, Emmanuelle, a indiqué que la famille du jeune homme n'assisterait pas à l'hommage national rendu aux victimes qui doit avoir lieu ce vendredi. « Nous refusons cette main tendue par les représentants politiques de la France, écrit-elle ». Parce que, depuis la tuerie de Charlie Hebdo, en janvier, « rien n'a été fait » et, que dix mois plus tard, « les mêmes hommes sont en mesure de recommencer ».
La jeune femme fustige le gouvernement, en dénonçant, notamment, le fait qu'en France, « il est possible d'être en lien avec un réseau terroriste, de voyager en Syrie, et de revenir, librement », que « des personnes fichées S circulent librement » ou encore qu'il ait fallu attendre le 13 novembre pour « se poser la question de la dissolution » de mosquées « recensées comme étant radicales ».
Soutenue par le maire de Lambersart
Le député-maire de Lambersart, Marc-Philippe Daubresse (LR), s'est d'ailleurs associé au message d'Emmanuelle Prévost via un commentaire laissé sur la page Facebook de cette dernière : « On ne peut s'empêcher de se demander combien de vies auraient pu être sauvées si les pouvoirs publics avaient agi plus tôt ».
Une des dernières phrases enfonce le clou : « Non merci Monsieur le Président, Messieurs les politiciens, mais votre main tendue, votre hommage, nous n'en voulons pas et vous portons comme partie responsable de ce qui nous arrive ».
Cet appel de la famille du jeune homme a déjà été partagé plusieurs milliers de fois et les commentaires de soutien, eux aussi, se comptent par milliers.
Auteur Mikael Libert pour 20Minutes
Voir:
Attentats à Paris: Que risque celui qui a vendu la vidéosurveillance de la fusillade?
Toulouse: Etat d'urgence: Olivier Corel, «l'émir blanc», placé en garde à vue
Syrie: nouveau vote massif attendu au Parlement pour prolonger les frappes aériennes
Ado noir abattu par la police: Des fortes tensions à Chicago
Des émeutes sont redoutées par la police après la diffusion d'images choquantes montrant un adolescent noir abattu par la police...