Le cerveau n'est qu'une interface entre l'homme, son âme et la conscience collective. Si l'âme transmet des patrons de comportements, des traits de personnalité, elle accumule sans limite les souvenirs. Les émotions qui y sont associées relèvent de la conscience collective, qui envoie des idées, fait prendre des directions. C'est dans la CC que se logent les couleurs, les odeurs qu'on croit ressentir.
En fait (dès qu'on parle d'interface, on parle de codage) les stimuli comme les souvenirs doivent être associées à des clefs qui invoquent, dans la CC, les informations et les émotions qui y sont logées.
On voit CC comme un sculpteur, appliquant les patrons de formes de Dieu, mettant en scène la réalité telle qu'elle doit s'appliquer. A la fois il agit et modèle la réalité, (en sachant qu'il n'est qu'une CC parmi toutes les autres, il n'est pas tenu de réaliser l'intégralité des idées de Dieu) en dirigeant l'évolution génétique et (probablement) en insufflant des courants de pensées, et en même temps pour la percevoir il utilise les yeux des humains, au sens large, incluant leur ressenti mais également toute la somme des capteurs sensitifs dont ils disposent.
Partant de là je pense que la CC est comme un réservoir émotif, dans lequel s'exprime en permanence et avec une énorme puissance toute la gamme des émotions, conformant peut-être une humeur globale, qui doit subir des variations, et constituer une histoire. Et les humains, en fonction de chacune de leurs expériences, ne font que se brancher sur une sorte de fréquence émotionnelle dont ils ressentent les effets, parfois dans leur corps.
C'est à dire que les émotions ressenties, loin d'être individuelles, sont une une expérience vécue, un témoignage de ce qui se passe dans la CC. Ce sont des émotions qui appartiennent à tout le monde, mais qui sont ni nombreuses, vastes et puissantes qu'il faudrait le sentiment de chacun pour les appréhender entièrement.
On peut aussi se figurer le travail qui consiste à sonder l'état d'esprit de tous les humains pour avoir une idée de la personnalité ou l'état d'esprit de la CC. Dès lors en tous cas, chaque expérience a la même valeur, celle d'une meilleure connaissance de la CC.
Je pense aux expériences de torture faite sur des humains pour déclencher des émotions en toute conscience. Dans le cas de la torture la CC va minimiser les effets de la souffrance mais en même temps être conscient de l'intentionnalité, et agir sur elle. Dans d'autres cas plus positif, avec la compassion, ce n'est pas tant la personne que la CC qu'on essaie de soigner. Quand la personne dit Merci à ce moment-là c'est la CC qui le fait.
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Les rêves qu'on fait la nuit sont des expériences émotionnelles vécues dans la CC. On dit souvent qu'ils viennent supplanter, corriger, rééquilibrer des expériences faites le jour, mais on peut aussi se dire qu'ils sont l'objet d'une action dirigée en toute conscience, compte-tenu d'une fantastique gamme d'informations que draine la CC. On dit que les rêves ont trois semaines de décalage sur les expériences éveillées, mais parfois ils sont juste la nuit suivante, et parfois encore en avance sur l'expérience. Il ne s'agit pas tant d'un rééquilibrage qu'une façon de prédisposer convenablement la conscience pour qu'ensuite elle soit correctement réceptive au flux de la CC. Ainsi une belle journée peut déclencher le rêve d'un beau voyage, afin peut-être d'amoindrir la force des souvenirs récents tout en conservant (bien à l'abri) la dimension affective.
A partir de cette idée je me dis qu'on peut faire pareil en psychothérapie, en conseillant simplement le bon livre, qui fera office de rêve, par lequel les problèmes qui veulent être subjugués trouveront une sorte de marionnette à laquelle on pourra faire tenir des rôles, permettant de se dépolariser. C'est la même chose qu'on fait avec le jeu Tétris dont il paraît qu'il a un côté curatif, le fait de mettre de l'ordre dans des briques est très parlant pour le subconscient, qui apprend en s'amusant. De toutes façon lire des livres est déjà en soit curatif et éviterait une énorme consommation de (pseudo-)médicaments.
Enfin, pour être un peu plus aventureux, on peut se figurer l'effet qui consiste à "déformer la réalité quand on l'observe" (comme avec la compassion). Il doit s'agir d'un effet de renforcement qui est déclenché par le fait de penser à ce qu'on observe, en captant de mieux en mieux, ce que cet observé représente pour la CC.
Par exemple le vent se renforce parce qu'une masse chaude s'écoule dans une froide, et en accélérant l'air se refroidit plus encore qu'il ne l'aurait été par la seule masse d'air froid, accélérant la vitesse de l'écoulement global.
Cela pourrait être pareil avec cet effet de concentration entre la CC (l'air chaud) et l'observé, quand s'intensifie le flux d'information (l'une en appelant d'autres) et qu'on arrive à être pleinement conscient de, au moins une chose. Alors peut-être qu'à ce moment-là on peut modeler, ou assister au modelage de la réalité.
dav