Des difficultés de lecture pour le moment, mais les fichiers semblent révéler que CNN prend ses téléspectateurs pour des personnes peu éclairées, voire débiles
Le journaliste américain James O'Keefe a, comme promis, publié le 23 février des enregistrements provenant de plusieurs rédactions de CNN. S'il fait appel aux internautes pour l'aider, ces derniers se plaignent que les fichiers soient inaccessibles.
Joe Sterling, Arthur Brice, Nicky Robertson, autant de têtes d'affiches présentes et passées de CNN concernées par les révélations de James O'Keefe. Ce dernier, à la tête du Projet Veritas, censé dénoncé, entre autre, «la corruption», a comme annoncé, rendu public le 23 février des conversations menées dans les rédactions de CNN.
Glanés grâce à des «sources anonymes» ces enregistrements qui dateraient de 2009 parleraient «d'eux-mêmes» selon le journaliste et activiste américain. Il assure que certains de ces matériaux journalistiques montreraient notamment des interprétations biaisées de sondages ou des visions anti-Républicains assumés de la part d'employés de CNN.
Dans une vidéo publiée sur la plateforme YouTube, James O'Keefe assure que le Projet Veritas «enquêterait et exposerait les médias, en particulier les médias traditionnels qui semblent croire que le peuple américain est incapable de prendre une décision éclairée».
Pour se faire, ce dernier demande l'aide des citoyens. Il offre une récompense d'un montant de 10 000 dollars pour tout individu capable de lui fournir des informations exposant la «malhonnêteté» des médias, y compris en l'aidant à analyser ces centaines d'heures d'enregistrement.
Mais sa croisade a déjà connu un accroc. Sur Twitter, de nombreux internautes se sont plaints de ne pouvoir accéder aux fichiers. D'après les commentaires recueillis sur le réseau social au petit oiseau bleu, certains penchent pour le ratage total, d'autres pour une conspiration de «l'establishment» visant à empêcher les surfeurs du web d'accéder aux enregistrements.
James O'Keefe a déclaré vouloir publier ces révélations «dans le style de Wikileaks», le site co-fondé par le lanceur d'alertes Julian Assange. Les prochains jours devraient donner une indication sur le sérieux des informations détenues par James O'Keefe. La suite au prochain épisode.