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Les groupes terroristes Daech et le Front al-Nosra, ainsi que la Turquie, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Arabie saoudite agissent de concert en Syrie, a déclaré vendredi à Sputnik le Président syrien Bachar el-Assad.
Bachar el-Assad a rappelé qu'en mars, les terroristes avaient attaqué la ville de Hama, au centre de la Syrie, au moment où l'armée gouvernementale progressait à l'est d'Alep et était sur le point d'atteindre Raqqa, le fief de Daech. Cette attaque terroriste destinée à protéger Daech près de Hama, non loin de Palmyre libérée, ainsi que près de Raqqa, a ralenti l'offensive syrienne. Une partie des troupes gouvernementales a dû se rendre à Hama pour repousser l'attaque.
« Cela nous montre qu'il y ades liens entre Daech et le Front al-Nosra, que Daech et al-Nosra ont des liens avec la Turquie. En parlant de la Turquie, nous pensons aux États-Unis, en évoquant les États-Unis, nous parlons de la France et du Royaume-Uni, ensuite de l'Arabie saoudite, etc. Il s'agit en fait d'un même chœur. Ils ont la même armée d'intermédiaires comprenant plusieurs groupes, principalement Al-Qaïda, le Front al-Nosra et Daech », a indiqué le Président syrien.
Toutefois, les autorités syriennes sont disposées à coopérer avec n'importe quel pays qui serait réellement prêt à lutter contre le terrorisme.
« Nous n'avons jamais posé de conditions, nous pouvons collaborer avec n'importe quels États, y compris les pays occidentaux, compte tenu du fait que l'Occident soutient les terroristes et n'a pas envie de les combattre », a ajouté M. el-Assad.
Damas a également des contacts avec les Kurdes et les Russes dans le cadre de cette lutte antiterroriste.
« Nous n'avons jamais posé de conditions, nous pouvons collaborer avec n'importe quels États, y compris les pays occidentaux, et ce alors que l'Occident soutient les terroristes et n'a pas envie de les combattre », a ajouté M. Assad.
Le Président syrien est également prêt à dialoguer avec l'opposition politique syrienne si elle n'est pas liée à des pays étrangers.
« Je ne me mettrai pas à la table des négociations avec les terroristes, mais je le ferai avec l'opposition qui n'est pas liée avec le Qatar, l'Arabie saoudite, la France, etc. », a déclaré le chef de l'État syrien.