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Pour la seconde fois en deux jours, l'armée israélienne a annoncé avoir ciblé des positions militaires syriennes. Benjamin Netanyahou avait fait savoir qu'il y aurait des représailles à tout débordement des combats sur le territoire de l'Etat hébreu.
L'armée israélienne a annoncé le 25 juin sur Twitter qu'elle avait frappé deux lance-missiles et un camion de munitions de l'armée syrienne, près de la frontière, après que «plusieurs projectiles syriens» aient atterri sur le territoire de l'Etat hébreu sans faire de victime.
L'annonce est survenue environ trois heures après que Tsahal ait déclaré, toujours sur Twitter, que des projectiles en provenance de Syrie avaient atterri dans le nord du plateau du Golan, occupé illégalement par Israël.
Plus tôt le 25 juin, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait fait savoir qu'il y aurait des représailles si des obus s'écrasaient, même accidentellement, sur le territoire de l'Etat hébreu.
«Notre politique est claire. Nous n'accepterons pas le moindre mortier, roquette, ou débordement de tirs de la guerre civile syrienne. Nous répondons avec force à chaque attaque sur notre territoire et contre nos citoyens», avait-il déclaré, selon le Jerusalem Post.
Le 24 juin, l'armée israélienne avait déjà mené un raid contre des positions de l'armée syrienne, après que des projectiles en provenance de Syrie s'étaient abattus sur une partie du plateau du Golan occupée illégalement par Israël, sans faire de blessés.
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