Un hélicoptère qui attaque à la grenade des bâtiments symboliques de son pays comme le ministère de l'Intérieur ou le Tribunal Suprême de Justice, c'est l'image désolante qu'a offert l'extrême droite vénézuélienne le mardi 27 juin dernier.
Qu'un ex-pilote du ministère de l'Intérieur du Venezuela, dont l'ancien patron ne fait pas mystères des contacts qu'il a eu avec la CIA, ait eu l'idée irresponsable de voler un hélicoptère de l'armée pour tirer à 15 reprises contre la première cible puis à 4 reprises contre la seconde afin de « rendre le pouvoir au peuple démocratique », laisse planer un doute sur la conception de la démocratie des partis de l'opposition politique vénézuélienne.
Que ces responsables des partis regroupés dans la MUD (la Table de l'Unité Démocratique), appelés par le président Maduro à se démarquer de la violence, considèrent cet acte terroriste comme un encouragement à amplifier les manifestations de rue sanglantes, pendant lesquelles de jeunes hommes favorables au gouvernement en place ont été assassinés par les armes ou par le feu, ne peut être considéré que comme un appel criminel à une escalade terroriste et un évident mépris de la vie, des institutions et de la démocratie.
L'Association France-Cuba condamne vigoureusement tout ce qui vise à priver le peuple vénézuélien de son droit à décider de son avenir en poursuivant sur la voie tracée par le président Hugo Chàvez,une voie qui a sorti de la misère extrême de milliers d'hommes et de femmes, leur donnant accès à un toit et les sortant de l'analphabétisation.
Dans les manœuvres de l'extrême droite vénézuélienne, nous retrouvons des méthodes qui ont servi dans bien des occasions pour faire tomber des gouvernements démocratiquement élus : campagnes de diffamation dans les médias nationaux et internationaux, organisation de pénuries pour soulever le peuple, attaques contre les institutions, destructions, incendies, manipulation de l'opinion, appel à des organisations étrangères - ici à l'OEA, dont les USA sont le principal « tireur de ficelles » - pour renverser un gouvernement national, etc.
C'est au nom de la démocratie, de celle qui donne aux hommes le droit de choisir leur destin, que nous assurons le peuple vénézuélien, ses dirigeants et le président Nicolàs Maduro de notre soutien indéfectible et solidaire.
Paris, le 1er juillet 2017
Bureau National de l'Association France-Cuba