Resumen (Latinoamericano tv)
Si vous tapez sur Internet : Luisa Ortega Díaz, ex-procureure générale du Venezuela, vous croulerez sous une avalanche d'articles à rendre fou le Decodex du Monde. Tous nous présentent une ancienne chaviste, passée dans l'opposition de Maduro, démise de ses fonctions, victime et preuve vivante que la dictature est en marche chez les Bolivariens.
Or, chargée depuis 4 ans de la lutte anti-corruption et inefficace à 100%, elle avait monté avec son époux, député, un réseau d'extorsion qui a sorti plus de six millions de dollars du pays vers des comptes aux Bahamas.
Détails documentés dans cet article et les deux autres qui suivent.
LGS
Le président de la République, Nicolás Maduro, a donné des détails sur le réseau de corruption découvert par la Police nationale anti-corruption dans la zone pétrolifère de l'Orénoque, des faits qui n'ont jamais fait l'objet d'une enquête de la part de l'ex-procureure générale Luisa Ortega Díaz pour capturer les responsables.
Au cours d'une interview (par le journaliste José Vicente Rangel), le chef de l'État a déclaré lors de la dernière réunion qu'il a tenue dans son bureau avec l'ex-procureure, l'avoir informée des cas de corruption découverts dans certaines entreprises liées à la zone pétrolifère de l'Orénoque.
"Qu'est-ce que le bureau de la procureure a fait ?" a demandé le président.
"Maintenant, nous le savons, il a averti les corrompus qui ont pu quitter le pays, chargés de millions de dollars avec lesquels ils ont ouvert des comptes à l'étranger. Nous disposons des preuves originales des banques dans les îles des Caraïbes qui sont des paradis fiscaux, où le propre époux de l'ex-procureure générale était en charge d'un réseau d'extorsion" a déclaré Maduro.
Il a déclaré avoir ressenti une "immense frustration" lorsqu'il a découvert le réseau de corruption autour de certains projets dans cette zone, et ordonné l'arrestation des personnes impliquées, mais la surprise a été qu'elles avaient déjà fui le pays.
"Et nous découvrons ensuite pourquoi elles ont fui le pays : la procureure générale, les personnes chargées de l'enquête et de l'établissement des mandats d'arrêt respectifs, étaient les mêmes qui extorquaient et protégeaient ces secteurs de la corruption" a déclaré le président.
De plus, il a soutenu qu'en quatre ans et quatre mois de présidence, il n'avait jamais pu compter sur le soutien de l'ex-procureure générale pour lutter contre la corruption.
(traduction Michel Taupin)
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