U.S. Mission Photo by Eric Bridiers (Flicker)
Paru le 31./08/2018 sur Sputnik
Traduction : Dominique Muselet
Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a déclaré qu'il y avait des « risques croissants » de catastrophe humanitaire dans la province d'Idlib, au nord-ouest de la Syrie, en cas d'opération militaire. La région est devenue le dernier refuge des terroristes d'Al-Qaïda et de Nusra après que les troupes syriennes ont reconquis la majeure partie du pays.
António Guterres a fait référence à la Russie, à la Turquie et à l'Iran - le groupe des garants de la paix syriens appelé Astana - en les exhortant à intensifier leurs efforts pour trouver une solution pacifique à la situation à Idlib, la dernière zone de désescalade restante.
En réponse, Bachar Jaafari, l'envoyé de la Syrie auprès de l'ONU, a accusé, jeudi, le Secrétaire général Antonio Guterres d'avoir pris le parti des pays qui attaquent la Syrie dans son évaluation de la crise de l'Idlib.
« Nous exprimons ici notre surprise devant cet alignement de votre position [avec] les pays qui ciblent mon gouvernement et mon pays.... en relayant les menaces exprimées contre la Syrie par les délégués des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France », a déclaré M. Jaafari aux journalistes.
Il a accusé les trois alliés - membres permanents du Conseil de sécurité - d'être ceux qui, bien loin de la maintenir, menacent la paix et la sécurité en Syrie.
« Le gouvernement syrien et ses alliés sont les seuls qui appliquent les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU relatives à la lutte contre le terrorisme. Personne ne combat ISIS [Daesh] en Syrie, à part l'armée syrienne soutenue par nos alliés », a-t-il ajouté.
Original: Sputniknews
Source: arretsurinfo.ch