Quelques heures seulement après avoir déclaré dimanche, au pseudo-« sommet de la paix » de son complice Macron à Paris, qu'il n'y avait « pas de solution diplomatique pour Gaza », le gouvernement israélien a lancé une attaque meurtrière contre Gaza, tuant sept Palestiniens, et en blessant dix, lors de bombardements qui ont visé plusieurs villes de la bande de Gaza.
Les avions militaires israéliens ont mené plus de 25 raids sur différents lieux.
Selon le quotidien Haaretz, citant des sources palestiniennes, un commando israélien de soldats habillés en civil a par ailleurs effectué un raid par véhicule terrestre près de Khan Younès (centre de la bande de Gaza) où il a tué Nour Barake, un des chefs des brigades Ezzedine al Ghassam, la branche armée du Hamas.
Des avions israéliens sont ensuite intervenus en soutien du commando, et au moins un autre responsable des brigades a été tué, tandis que plusieurs autres personnes ont été blessées, selon le Croissant-Rouge Israélien.
L'attentat israélien de dimanche soir est intervenu alors que depuis plusieurs jours, des informations officieuses faisaient état de négociations entre le Hamas et Israël, par le truchement de l'Egypte, au sujet d'un compromis qui aurait vu un allègement du blocus de Gaza en échange d'une diminution des manifestations à la frontière du grand camp de concentration.
Mais dans le courant de l'après-midi, l'invité de Macron dans la capitale française avait écarté toute éventualité de compromis : « il n'y a pas de solution diplomatique possible avec Gaza, c'est pareil qu'avec l'Etat islamique », avait déclaré le bourreau du peuple palestinien.
Plus tôt dans la journée, des civils israéliens, sans en être empêchés par l'armée, avaient bloqué le terminal de Keren Shalom, interdisant l'entrée dans le territoire martyr de plusieurs dizaines de camions de ravitaillement.
Source : haaretz.com
CAPJPO-EuroPalestine