27/12/2018 2 articles reseauinternational.net  9 min #150080

Témoignages à l'Onu sur les Casques blancs : « Trafiquants d'organes, terroristes & pillards »

Les ‘Casques blancs’ n’étant pas un groupe de secouristes, mais une branche du terrorisme djihadiste, ils devraient être qualifiés d’organisation terroriste, a plaidé l’envoyé russe, lors de la présentation des témoignages sur leurs méfaits à l’ONU.

Encensés en Occident, qualifiés de secouristes humanitaires volontaires, les Casques blancs collaborent en réalité avec le terrorisme islamiste en Syrie. D’après Maxime Grigoriev, directeur de la fondation russe pour l’étude de la démocratie, les Casques blancs prélèvent des organes sur les victimes qu’ils prétendent ‘sauver’, mettent en scène de fausses attaques chimiques et autres sous l’œil des caméras, et pillent les corps et les maisons des Syriens tués et blessés dans la guerre.

 Jeudi, au siège de l’ONU à New York, Grigoriev a présenté les résultats de l’enquête de la fondation sur les Casques blancs. L’envoyé russe auprès de l’ONU, Vassily Nebenzia, a déclaré que les preuves montrent la dangerosité de ce groupe.

« Les Casques blancs méritent de figurer sur la liste des terroristes reconnus par les Nations Unies, » a déclaré Nebenzia.

Au lieu de volontaires, presque tous les membres des Casques blancs étaient des employés rémunérés, a expliqué Grigoriev. Il y a aussi ‘des preuves indéniables’ montrant que le groupe recevait des ordres écrits de Jaysh al-Islam, le groupe terroriste islamiste le plus malfamé pour son occupation de Douma.

C’est dans cette banlieue de Damas que les Casques blancs ont mis en scène l’attaque chimique ayant servi  de prétexte aux  tirs de missiles français, britanniques et étasuniens contre le gouvernement syrien en avril dernier.

« La parodie d’attaques chimiques était l’élément essentiel de l’activité des Casques blancs, a témoigné Grigoriev. Il a ajouté que le groupe s’impliquait aussi régulièrement dans « la fabrication de fausses informations et dans l’organisation de mises en scène de sauvetages. »

Il a cité un exemple précis qui s’est passé dans un lieu d’Alep appelé Jisr al-Haj, où les militants ont mis le feu à des ordures, apporté des corps de la morgue locale et filmée une mise en scène de sauvetage des Casques blancs. Grigoriev a cité un membre des Casques blancs, qui a témoigné que tous ceux qui participaient recevaient une prime de 50 dollars.

Interrogés dans le cadre de l’enquête, de nombreux résidents locaux ont parlé de personnes ‘secourues’ par les Casques blancs qui finissaient par mourir, avec des organes internes manquant. Parmi les témoins interrogés, un ancien membre d’Ahrar al-Sham a dit que son commandant, Shadi Kadik, aussi connu sous le nom d’Abou Adel Al-Halabi (d’Alep), avait reconnu l’existence de prélèvements d’organes. À Alep seulement, le nombre total de ces cas se monte à « au moins plusieurs centaines », a témoigné Grigoriev.

Au lieu de porter secours aux civils et aux enfants, les Casques blancs pillaient les maisons endommagées par les combats et le corps des morts. Ils obligeaient les enfants à sortir des écoles et des jardins d’enfants pour y installer des cabinets médicaux.

« Selon une grossière estimation, sur 26 centres opérant à la Ghouta orientale, dix se trouvaient dans des écoles et un dans un jardin d’enfants, » a dit Grigoriev en citant le témoignage d’un journaliste syrien de la région.

Today a conference on the activities of #WhiteHelmets took place at the @UN. 🇷🇺Amb. #Nebenzia & 🇸🇾Amb. #Jaafari delivered their remarks. Independent researchers @VanessaBeeley, @grigorievms and Syrian journalist R.Lotef shared their findings about crimes of this NGO in Syria.

Simplement à la Ghouta orientale, entre 100 et 150 Casques blancs étaient aussi membres de groupes terroristes et militants. Ils construisaient des tranchées, des tunnels et des fortifications pour les militants, et se vantaient ouvertement de tirer parti des médias sociaux, mais le niaient chaque fois que des journalistes occidentaux les interviewaient.

« Les comptes Facebook de membres des Casques blancs regorgent d’articles de propagande de groupes terroristes, y compris de l’État islamique et d’Al-Qaïda, et louent Oussama ben Laden et d’autres individus catalogués terroristes par l’ONU, » a dit Grigoriev. Il a ajouté que les soi-disant secouristes s’y affichent aussi sur « des centaines de photos avec des armes à la main. »

La fondation russe est membre du Réseau mondial de recherche sur la lutte contre le terrorisme, créé en 2013 par la Direction du Comité des Nations Unies contre le terrorisme. Son rapport s’appuie sur l’interrogatoire de 100 témoins oculaires, dont 40 membres des Casques blancs, 50 résidents locaux et 15 anciens terroristes et militants. Plus de 500 résidents locaux ont aussi été interrogés à Alep et Deraa.

#Nebenzia: We understand why #WhiteHelmets are being defended by #Western capitals.They do not hide that they provided substantial financial support to this organization and intrumentalized it to pursue political goals under humanitarian cover. It’s logical to protect your asset.

Plusieurs pays occidentaux, Royaume-Uni et Canada, ont  fièrement annoncé accepter  de donner refuge aux Casques blancs, après  l’évacuation de plusieurs centaines d’entre eux d’une enclave tenue par les terroristes dans le sud syrien, juste avant l’arrivée des troupes gouvernementales.

Le gouvernement de Damas considère que les Casques blancs sont du  même acabit que les milices illégales et les terroristes.

 Russia Today

Original :  on.rt.com
Traduction  Petrus Lombard

 reseauinternational.net

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27/12/2018 entelekheia.fr  15 min #150081

Témoignages à l'Onu sur les Casques blancs : « Trafiquants d'organes, terroristes & pillards »

Un panel détaille les crimes des Casques blancs à l'Onu dans l'indifférence des médias

Par Eva Bartlett
Paru sur RT sous le titre Organ theft, staged attacks: UN panel details White Helmets' criminal activities, media yawns

Un silence de plomb. C'est ce qu'ont opposé les médias grand public occidentaux à une table ronde de plus d'une heure sur les Casques blancs aux Nations Unies, le 20 décembre dernier.

Les journalistes étaient présents, le silence n'est donc pas dû à un quelconque manque d'accès.