10/01/2019 legrandsoir.info  33 min #150597

Les experts de l'Onu exhortent le Royaume-Uni à honorer ses obligations en matière de droits et à laisser M. Julian Assange quitter librement l'ambassade d'Équateur à Londres

140 contrevérités et diffamations à propos de Wikileaks et Julian Assange couramment relayées par la presse.


WIKILEAKS

LGS : Le document suivant ayant été "fuité", voici sa traduction. (le titre est de la rédaction)

COMMUNICATION JURIDIQUE CONFIDENTIELLE
NON DESTINÉE À LA PUBLICATION.

Julian Assange a publié les plus grandes fuites de documents de l'histoire de la CIA, du département d'État, du Pentagone, du Parti Démocratique américain et du gouvernement de l'Arabie saoudite, parmi tant d'autres, et a aussi entrepris le sauvetage d'Edward Snowden. Comme on pouvait s'y attendre, de nombreuses contrevérités se sont répandues par la suite sur WikiLeaks et son éditeur.

Les contrevérités ont également été propagées par des tiers : des concurrents des médias, des sites à sensation et "pièges à clics", des sympathisants de partis politiques, et aussi par ceux liés aux gouvernements avec lesquels WikiLeaks ou Julian Assange sont en procès ou contre lesquels ils ont été en procès (Royaume-Uni, États-Unis, Équateur, Suède), qui demandent son arrestation (États-Unis, Royaume-Uni), qui cherchent son expulsion (Équateur), ou qui ont lancé une enquête criminelle officielle (États-Unis, Arabie saoudite, Australie), ou qui ont interdit ou censuré WikiLeaks (Arabie saoudite, Turquie, Chine).

Depuis l'isolement illégal et le bâillonnement de M. Assange le 28 mars 2018, la publication d'affirmations fausses et diffamatoires à son sujet s'est accélérée, peut-être parce que M. Assange, en raison de sa situation personnelle grave, ne peut plus défendre sa réputation.

Ces efforts de diffamation ont atteint de nouveaux sommets avec la récente invention publiée en première page du journal The Guardian, qui affirme à tort que Julian Assange a eu de multiples réunions secrètes avec le directeur de campagne de Trump Paul Manafort, jusqu'à inventer une description du pantalon porté par ce dernier lors de ces réunions imaginaires ("chinos couleur sable")(voir  https://theintercept.com/2019/01/02/five-weeks-after-the-guardians-vir...).

Il est clair qu'il existe un climat généralisé de fausses allégations au sujet de WikiLeaks et Julian Assange, y compris des inventions délibérées publiées dans des médias par ailleurs réputés "fiables". Dans plusieurs cas, ces inventions semblent avoir pour intention de créer une couverture politique pour sa censure, son isolement, son expulsion, son arrestation, son extradition et son incarcération.

L'isolement de M. Assange, les procédures en cours et la menace d'extradition augmentent également le fardeau juridique et éthique qui pèse sur les journalistes, éditeurs et autres pour vérifier ce qu'ils avancent.

Par conséquent, les journalistes et les éditeurs ont la responsabilité claire de vérifier soigneusement les faits à partir de sources de première main et de consulter la liste suivante de diffamations pour s'assurer qu'elles ne se propagent pas et qu'ils n'ont pas répandu de contrevérités sur WikiLeaks ou Julian Assange. Le but de cette liste est d'aider ceux qui font preuve d'honnêteté et de rigueur et de mettre en garde ceux qui font preuve de malhonnêteté et d'inexactitude.

Liste des diffamations v1.3

Cette liste d'allégations fausses ou diffamatoires n'est pas exhaustive.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange serait, ou aurait été, accusé d'une infraction par le Royaume-Uni ou la Suède (voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange serait, ou aurait été, agent ou officier d'un service de renseignement (voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks serait, ou aurait été, accusé par le gouvernement américain d'être un "service de renseignement étranger" d'État.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait été contacté par l'enquête Mueller.

Il est faux et diffamatoire de prétendre qu'il existerait des preuves que les accusations portées par les États-Unis contre Julian Assange sont liées à l'enquête Mueller.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou Wikileaks serait, ou aurait été, accusé par le gouvernement américain d'être : Russe, une propriété russe, une filiale russe, commandité par la Russie, avec du personnel russe, basé en Russie, "de connivence" avec la Russie, un "bras de la Russie" ou une "façade russe" (voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le gouvernement américain aurait affirmé que Julian Assange ou WikiLeaks a dirigé, conspiré, comploté ou commis un crime pour obtenir des informations du Comité national démocrate ou de John Podesta (en réalité, le gouvernement n'a jamais affirmé une telle chose).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le Comité national démocrate aurait affirmé que Julian Assange avait dirigé, conspiré ou comploté pour pirater le Comité national démocrate ou John Podesta (en réalité, le CND n'affirme rien de tel : courthousenews.com).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks a aurait le seul à publier des documents du Parti démocratique prétendument piratés en 2016 (en réalité, la plupart des médias américains les ont publiés : Politico, The Hill, The Intercept, Facebook, Wordpress et Twitter, et tous les principaux organes de presse, y compris CNN et le New York Times. (voir courthousenews.com).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait rencontré ou communiqué avec Paul Manafort (voir  https://theintercept.com/2019/01/02/five-weeks-after-the-guardians-vir...).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait rencontré ou communiqué avec George Cottrell (voir  1068475150314676225).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait fourni en privé des informations sur leurs publications, imminentes à l'époque, sur les élections américaines de 2016 à tout parti extérieur, y compris Nigel Farage, Roger Stone, Jerome Corsi, Donald Trump Jr, Michael Flynn, Michael Flynn Jr, Cambridge Analytica, ou Rebecca Mercer (c'est diffamatoire parce que cela implique à tort que Julian Assange aurait agi sans intégrité dans son rôle de rédacteur en chef de WikiLeaks, qu'il s'associerait à des criminels, ou qu'il aurait commis un crime).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou WikiLeaks aurait été complice de, aurait conspiré avec ou compromis l'intégrité de son journalisme pour, une campagne politique ou un Etat (en réalité, les rapports de communication publiés montrent que WikiLeaks a fait exactement le contraire : rejeter les avances de Cambridge Analytica et de l'équipe de campagne Trump qui voulaient obtenir des informations sur les publications à venir, voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait été en communication avec Roger J. Stone pendant ou avant l'élection présidentielle américaine de 2016 (en réalité, le seul message envoyé par WikiLeaks était une demande que M. Stone cesse de déclarer à tort qu'il avait "communiqué" avec Julian Assange).

Il est faux et diffamatoire de prétendre qu'il existait une "voie de communication détournée" entre Julian Assange et Roger J. Stone pendant ou avant l'élection présidentielle américaine de 2016.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Nigel Farage aurait rencontré Julian Assange pendant ou avant l'élection présidentielle américaine de 2016.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le but de la rencontre entre Nigel Farage et Julian Assange en 2017, après les élections américaines, avait un caractère inapproprié ou non journalistique quelconque.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait planifié la publication de sa série sur John Podesta pour occulter la vidéo Access Hollywood - "attrapez-les par la chatte" - de Donald Trump (en réalité, il est bien documenté que la publication de la vidéo fut avancée de trois jours pour coïncider avec la publication de WikiLeaks, voir  https://consortiumnews.com/2018/07/19/inside-wikileaks-working-with-th...).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange serait "anti-américain" ou "anti-Etats-Unis". (en réalité, il a un amour indéfectible pour les États-Unis, voir  https://www.washingtonpost.com/opinions/julian-assange-wikileaks-has-t...).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange et WikiLeaks n'aurait pas publié d'informations critiques sur la Russie, la Syrie ou Donald Trump (en réalité, WikiLeaks a publié des centaines de milliers de documents sur la Russie, des millions sur la Syrie et des milliers sur Donald Trump, voir  wikileaks.org,  search.wikileaks.org,  wikileaks.org et  search.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait travaillé pour ou aurait été employé par "Russia Today", "RT" ou le gouvernement russe.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait obtenu "une émission", qu'il aurait été "invité" ou qu'il aurait "animé" une émissions sur RT (en réalité, en 2012, lui et deux sociétés britanniques, Dartmouth Films et Journeyman Pictures ont conçu, produit et distribué "The World Tomorrow", qui fut distribué par une dizaine de diffuseurs et journaux, parmi lesquels RT).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks "travaille avec RT" ou "travaille avec les médias d'Etat russes" (en réalité, une seule fois, pour une publication en 2012, RT a fait partie d'un consortium de près de deux douzaines de diffuseurs de la série WikiLeaks sur la surveillance privée, les SpyFiles).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou WikiLeaks aurait pris des dispositions pour qu'Edward Snowden se rende en Russie (en réalité, WikiLeaks a fourni une assistance juridique à M. Snowden pour obtenir l'asile en Équateur, mais le gouvernement américain a annulé son passeport en plein vol et l'a bloqué dans un salon de transit à Moscou pendant 40 jours (voir  edwardsnowden.com).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait demandé un visa russe en 2010 ou obtenu un visa russe en 2010 ou ultérieurement.

Il est faux et diffamatoire de prétendre qu'il y aurait eu un "plan russe" pour "faire passer clandestinement", ou pour extraire Julian Assange de l'ambassade équatorienne à Londres ou que Fidel Narvaez, ou toute autre personne, aurait été en contact avec l'ambassade russe à Londres à ce sujet (voir  https://therealnews.com/stories/ecuadorian-ex-diplomat-report-claiming...).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait été fait diplomate équatorien en Russie (en réalité, ses lettres de créance diplomatiques ont été présentées au gouvernement du Royaume-Uni et il fut nommé diplomate équatorien au Royaume-Uni ; à aucun moment les lettres n'ont été présentées en Russie).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait désigné une personne ou entité comme étant la source des publications de WikiLeaks en 2016 sur les élections américaines (c'est diffamatoire parce que la réputation professionnelle de Julian Assange est essentiellement basée sur la protection des sources).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks n'aurait pas réalisé un parcours sans faute en matière de vérification précise de ses publications.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le gouvernement américain aurait nié l'authenticité d'une publication de WikiLeaks.

Il est faux et diffamatoire de nier que la présidente du CND Donna Brazile et la sénatrice Elizabeth Warren ont admis que Julian Assange avait, en réalité, raison et que le CND avait effectivement "truqué" l'élection primaire de 2016 en faveur de Hillary Clinton (voir  926250463594516480 et  926094515261378561).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que John Podesta ou Donna Brazile aurait nié l'authenticité des courriels à leur sujet publiés par WikiLeaks (en réalité, Brazile a avoué que WikiLeaks avait raison et qu'elle avait effectivement partagé les questions du débat avec l'équipe de campagne de Hillary Clinton  843216277225308161).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le gouvernement français aurait découvert que les "MacronLeaks" avaient été piratés par la Russie (en réalité, le chef de l'agence française de cybersécurité, l'ANSSI, a déclaré qu'ils n'avaient pas de preuves reliant le piratage à la Russie, voir  wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks aurait "ciblé" l'élection présidentielle française de 2017 et publié les "MacronLeaks" pendant cette élection (en réalité, WikiLeaks a publié les MacronLeaks après les élections).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que les MacronLeaks publiés par WikiLeaks ne seraient pas authentiques ou que le Président Macron aurait tenté de le faire, après leur publication.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou WikiLeaks aurait déclaré que la Russie n'était pas derrière la tentative de meurtre de l'ancien espion russe Sergei Skripal (en réalité, Julian Assange a déclaré qu'il était "raisonnable" de considérer la Russie comme "le principal suspect").

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou WikiLeaks aurait déclaré qu'il ne serait pas approprié d'expulser des diplomates et des espions russes pour la tentative de meurtre de Sergei Skripal.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que l'Équateur a isolé et bâillonné M. Assange en raison de ses commentaires sur Sergei Skripal (en réalité, il a été isolé en raison de son refus de supprimer un tweet précis sur l'arrestation du président de la Catalogne par l'Espagne en Allemagne, ainsi que sur la pression de la dette américaine sur l'Équateur. Le président de l'Équateur, Lénine Moreno, a admis que ces deux pays étaient en cause, voir  defend.wikileaks.org).

* * *

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange n'aurait pas l'asile politique ou qu'il ne ferait que "demander l'asile" (en réalité, il a gagné sa demande d'asile dans le cadre des poursuites engagées par le gouvernement américain le 16 août 2012 et a obtenu le statut de réfugié officiel en vertu de la Convention de 1951 sur les réfugiés, voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange se serait "enfui" pour l'ambassade de l'Équateur (en réalité, il est entré à l'ambassade et a déposé une demande d'asile ; ce n'est que 10 jours plus tard que le gouvernement britannique a émis un mandat d'arrêt contre lui. voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange serait, ou aurait été, "caché" dans l'ambassade (en réalité, sa localisation est bien connue et son statut juridique officiel est celui de "réfugié politique" ; il est incorrect de suggérer que les réfugiés, du fait qu'ils se trouvent dans la juridiction du refuge, se "cachent").

Il est faux et diffamatoire de nier que Julian Assange a fait l'objet d'une enquête formelle depuis 2010 et a été inculpé par le gouvernement fédéral américain pour son travail de publication (c'est diffamatoire parce qu'une telle affirmation implique de manière erronée que l'asile de M. Assange est un faux et qu'il a menti, voir  defend.wikileaks.org).

- Il est faux et diffamatoire de prétendre que de telles accusations américaines n'auraient pas été confirmées (en réalité, elles l'ont été, très récemment par Associated Press (AP) et le Washington Post en novembre 2018).

- Il est faux et diffamatoire de prétendre que le gouvernement américain nierait l'existence de telles accusations.

- Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ne serait pas recherché pour extradition par le gouvernement américain (en réalité, les dossiers publics du ministère de la Justice montrent que le gouvernement américain affirme qu'il a délibérément caché au public ses accusations contre M. Assange, notamment pour diminuer sa capacité d'"éviter son arrestation et extradition").

- Il est faux et diffamatoire de prétendre que le gouvernement américain n'aurait pas confirmé publiquement qu'il a un grand jury actif, ou des procédures en cours ou à venir, contre Julian Assange ou WikiLeaks, chaque année depuis 2010.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que l'asile de Julian Assange serait "auto-imposé" ou qu'il serait "libre de partir quand bon lui semble" (en réalité, le gouvernement britannique déclare qu'il sera immédiatement arrêté. Le gouvernement des Etats-Unis demande son extradition et les sorties de l'ambassade sont surveillées 24 heures sur 24 ; il est évident que les réfugiés, ayant été contraints par le risque de persécution de demander l'asile, ne sont pas "libres" de retourner dans la zone à risque, pas plus qu'on n'est libre de sortir d'une maison lorsqu'un ours campe devant la porte, voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange a demandé l'asile politique pour échapper à des "allégations sexuelles" ou une "extradition vers la Suède" ou pour "éviter d'être interrogé" (en réalité, il a officiellement demandé et obtenu l'asile politique pour les procédures du grand jury américain contre lui ; l'ONU et les tribunaux suédois ont conclu que c'est la Suède qui refusait à tort de l'interroger, et non l'inverse, voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ne serait qu'un "invité" de l'ambassade et qu'il n'aurait pas le statut de réfugié, y compris en vertu de la Convention de 1951 sur les réfugiés, ou que le Royaume-Uni ne serait pas signataire de la Convention, ou que Julian Assange n'aurait reçu qu'un "asile diplomatique" ou que son statut de réfugié serait, d'une manière ou d'une autre, incorrect ou incomplet (c'est diffamatoire car cela laisse entendre que Julian Assange aurait commis une infraction en demandant l'asile, ce qui est faux, voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange, en tant que réfugié politique, n'aurait pas le droit d'exprimer ses opinions politiques ou de les communiquer (c'est diffamatoire parce que cela laisse entendre à tort que M. Assange mentirait lorsqu'il affirme qu'il n'a jamais accepté d'être bâillonné et lorsqu'il affirme que les réfugiés ont le droit légal de faire connaître leurs opinions politiques et que sa réputation est fondée dans une large mesure sur la précision de ses propos et sur le fait d'être le partisan et pratiquant de la liberté d'expression le plus connu au monde).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange n'avait pas le droit de demander l'asile ou qu'il aurait commis une infraction en le demandant (en réalité, il n'a jamais été accusé d'une infraction au Royaume-Uni et un "motif raisonnable" constitue une défense absolue contre toute accusation future éventuelle de "défaut de remise" en vertu du droit britannique et qu'il n'existe aucune conclusion juridique qui invaliderait sa défense, voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que l'enquête préliminaire suédoise, qui est close, aurait commencé avant la procédure du grand jury américain (en réalité, la procédure du grand jury américain a commencé en juin 2010, trois mois avant l'enquête préliminaire suédoise).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que l'enquête préliminaire suédoise, abandonnée depuis, contre Julian Assange a eu une quelconque légitimité (en réalité, dès août 2010, le procureur général de Stockholm a constaté qu'"aucun crime" n'avait été commis, et les SMS de la plaignante présumée ont montré qu'elle "ne voulait accuser Assange de rien", qu'elle sentait avoir été "victime d'un coup monté par la police et d'autres intervenants", et que la police a "inventé les accusations" ; des documents du gouvernement britannique prouvent que l'État a commis de graves irrégularités et le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (UN WGAD) a conclu que le comportement de la Suède était illégal, voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et potentiellement diffamatoire de prétendre que la décision du Groupe de travail des Nations Unies, qui a conclut que la détention de Julian Assange au Royaume-Uni était illégale, ne serait pas juridiquement contraignante (en réalité, l'ONU a publié deux déclarations en réponse à ces fausses informations, déclarant que la décision est "juridiquement contraignante"  1076107846629158914).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait été mis en accusation ou aurait commis une infraction au Royaume-Uni.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait "violé sa liberté sous caution", "échappé à sa liberté conditionnelle", pris la fuite, échappé à un mandat d'arrêt, ou qu'il aurait été accusé d'une telle chose à un moment ou un autre.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait une peine à purger ou qu'il aurait déjà évité de purger une peine.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange se serait enfui de la Suède (en réalité, le procureur de la République lui a accordé la permission de partir, il n'était pas recherché pour arrestation ou accusé d'une infraction au moment où il a quitté la Suède, et il est parti pour une conférence publique à Genève, voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait été accusé par quelqu'un de l'avoir violé (en réalité, les deux soi-disant "plaignantes" suédoises, qui ont été faussement accusées d'avoir porté une telle accusation, ont nié avoir été violées, voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que l'enquête préliminaire suédoise a été clôturée en raison d'une incapacité de poursuivre, causée par M. Assange, ou d'une prescription (en réalité, l'accusation a abandonné toute l'enquête préliminaire, le mandat d'arrêt a été abandonné et le dossier fermé et détruit comme conséquence directe du dépôt par Julian Assange d'une plainte contre le gouvernement suédois pour violation des procédures légales ; le GTD des Nations Unies a également conclu deux fois que la Suède avait agi illégalement, voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange n'aurait jamais été interrogé par des autorités suédoises ou qu'il aurait tenté d'éviter d'être interrogé par des autorités suédoises (voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre qu'il y aurait eu une accusation, une affaire ou des poursuites contre Julian Assange en Suède (en réalité, l'affaire n'a jamais dépassé le stade de l'"enquête préliminaire").

* * *

Il est faux et diffamatoire de nier que WikiLeaks est une organisation médiatique (en réalité, WikiLeaks a remporté de nombreux prix médiatiques, est enregistrée en tant qu'organisation médiatique, a été reconnue à plusieurs reprises comme une "organisation médiatique" par les tribunaux britanniques, et emploie des journalistes de premier plan (dont Julian Assange) qui sont membres de leurs syndicats respectifs, voir  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de nier que Julian Assange est un rédacteur en chef, journaliste, éditeur, auteur et documentariste primé qui a remporté, entre autres, la plus haute distinction journalistique de son pays. ( defend.wikileaks.org)

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou WikiLeaks aurait, par intention ou par négligence, révélé le nom d'une source (en réalité, dans le cas de Chelsea Manning, l'allégation de l'État est que Manning a parlé, en violation des règles de sécurité de WikiLeaks, à un chercheur du magazine Wired, Adrian Lamo, qui lui a promis une confidentialité journalistique, pour ensuite informer le FBI).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks est un "groupe", qu'il a des "membres" ou que Julian Assange est un "membre" de WikiLeaks (en réalité, WikiLeaks est une organisation de publication et d'édition ; elle a un personnel salarié hautement qualifié, pas des membres ; elle n'est pas Al-Qaïda).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou WikiLeaks aurait dirigé, conspiré ou comploté de manière criminelle avec ses sources.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait déclaré que "les informateurs méritent de mourir" (en réalité, Der Spiegel a signé une déclaration réfutant cette allégation, voir  762711823216996352).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait affirmé que le gouvernement syrien n'a pas mené d'attaques chimiques pendant la guerre en Syrie (en réalité, WikiLeaks a publié des millions de documents du gouvernement syrien, dont les emails personnels de Bachar al-Assad  wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que les publications de WikiLeaks auraient causé des morts (en réalité, le général Robert Carr du Pentagone, qui était chargé d'examiner leur impact, a admis sous serment lors du procès de Chelsea Manning que le gouvernement américain n'avait pu trouver de tels incidents).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou WikiLeaks aurait publié de manière imprudente des câbles diplomatiques américains non expurgées (voir  wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que des affirmations de WikiLeaks concernant la fuite de la CIA de 2017, Vault 7, "ont été rétractées plus tard" (la série n'a fait l'objet d'aucune rétractation).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait publié des millions de dossiers sur les électrices en Turquie (voir  wikileaks.org).

* * *

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange n'est pas un citoyen australien.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange est un "hacker".

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait été inculpé pour une infraction quelconque par les Bermudes.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait extorqué le gouvernement des États-Unis.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange a intenté une action en justice contre l'Equateur pour des futilités (en réalité, il a déposé une injonction pour forcer l'Etat à cesser illégalement de le bâillonner et de l'isoler depuis le 28 mars 2018 et à cesser ses manœuvres pour annuler son asile après sa publication de la plus importante fuite de l'histoire de la CIA. Contrairement à de fausses informations, son chat n'était plus présent à l'ambassade et ce bien avant que l'action ne soit intentée, voir  justice4assange.com et  defend.wikileaks.org).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait négligé un animal ou qu'un État lui aurait demandé de "mieux prendre soin" d'un animal (voir  justice4assange.com).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait appelé à renverser l'État espagnol en appelant à l'indépendance de la Catalogne (en réalité, il n'a jamais appelé à l'indépendance de la Catalogne).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le reportage de Julian Assange sur la violence et la censure infligées aux Catalans était d'une manière ou d'une autre lié à la Russie (en réalité, le directeur de la rédaction d'El Pais, David Alandete, a été licencié pour avoir diffusé cette fausse affirmation).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le gouvernement catalan, ou toute autre entité, aurait payé Julian Assange pour dénoncer la violence et la censure infligées à la minorité catalane d'Espagne, ou pour soutenir leur droit à l'autodétermination (en réalité, les procureurs espagnols ont confirmé que M. Assange n'avait jamais reçu de tels paiements contrairement aux fausses informations).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange est "d'extrême droite".

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange est raciste.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange est un pédophile.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange est un violeur.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange est un meurtrier.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange est membre des Frères musulmans.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait déjà proposé de ne pas publier, censurer ou retarder une publication en échange de quelque chose.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait accepté de faire ou de ne pas faire quelque chose comme condition de son asile.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que l'administration du Président Rafael Correa aurait imposé des conditions en échange de son statut de réfugié ou de son asile.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange serait un criminel ou qu'il aurait un casier judiciaire (en réalité, ses condamnations pour des infractions commises alors qu'il était adolescent en Australie ont été annulées).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait qualifié les Panama Papers d'"attaque financée par Soros contre Poutine" (voir  717810984673484800).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait déjà publié, formulé ou tenté de promouvoir une "théorie du complot".

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait supprimé des documents critiques à l'égard d'Israël, de la Russie ou de tout autre État.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks posséderait des documents inédits sur la campagne de Trump, le Parti Républicain ou la Russie et les aurait censurés.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait piraté l'État équatorien.

D'autres faits importants et des corrections aux fausses informations peuvent être trouvés sur

 defend.wikileaks.org,
 justice4assange.com,
 wikileaks.org,
 twitter.com,
 twitter.com,
 twitter.com et
 twitter.com

WIKILEAKS

Traduction "ça va mieux en le disant, non ?" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

 legrandsoir.info

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