AA - Caracas
L'armée vénézuélienne a annoncé l'arrestation d'un groupe de soldats, suite à l'annonce d'une mutinerie contre le président Nicolas Maduro.
Plus tôt dans la journée de lundi, des séquences vidéo relayées sur Twitter et rediffusées par des médias locaux ont montré des militaires vénézuéliens annonçant la prise de contrôle d'une institution militaire dans la capitale Caracas et appelant à la destitution de Maduro.
Les vidéos ont montré un groupe de militaires réclamant le contrôle de la Garde nationale (une force militaire chargée de maintenir l'ordre dans le pays) dans la région de Cotiza, à Caracas.
L'armée a répondu, dans un communiqué, que "plusieurs membres de la Garde nationale ont volé un entrepôt d'armes et ont kidnappé deux officiers", a rapporté l'Associated Press.
Le communiqué a également confirmé les informations parues dans les médias concernant une unité de la "rébellion" de la Garde nationale, qui aurait semé le chaos et l'agitation dans un quartier pauvre situé à quelques kilomètres du palais présidentiel à Caracas.
La même source a expliqué que "les gardes nationaux étaient poussés par des groupes d'extrême droite pour trahir leur serment".
Les armes volées ont été récupérées, selon le communiqué.
De son côté, le ministre vénézuélien de la Défense, le général Vladimir Padrino, a déclaré, sur Twitter, que "ces individus rebelles subiront tout le poids de la loi".
Maduro a été réélu le 20 mai 2018 pour un deuxième mandat de six ans et il a prêté serment, officiellement, vendredi dernier.
À cet égard, le groupe de Lima, qui comprend 14 pays des Amériques, a annoncé son refus de reconnaître les résultats de l'élection présidentielle au Vénézuela.
L'administration Maduro est confrontée à une crise politique et économique majeure au Vénézuela. Le pays est considéré comme une cible pour un isolement politique majeur dans la région et des sanctions financières.