22/02/2019 reseauinternational.net  4min #152526

 Venezuela: L'opposant Guaido se proclame président et obtient la reconnaissance de Trump

L'armée Us aux portes du Venezuela

La tension entre le Venezuela et les États-Unis est monté d’un cran tellement que les analystes n’excluent pas le risque d’une confrontation éventuelle entre la Marine américaine et le Venezuela dans l’océan Atlantique.

Suite au déploiement d’une unité de porte-avions (CSG) dans l’océan Atlantique au large des côtes de la Floride, des analystes perçoivent la récente décision de la Marine US comme une démonstration de force et d’intimidation contre le Venezuela.

La flotte de la Marine américaine est composée du porte-avions USS Abrahm Lincoln (CVN-72), d’un croiseur antimissile et de quatre destroyers, en plus d’une frégate de la marine espagnole, invitée à participer à l’opération anti-Maduro des États-Unis.

Ces derniers jours, il a été signalé que les porte-avions en question avaient tenté de traverser des détroits. Il s’agit d’une manœuvre nécessaire pour entrer dans la mer des Caraïbes, selon l’agence de presse cubaine Prensa Latina. Ladite manœuvre se réalise en même temps que la Maison Blanche resserre l’étau autour du gouvernement légitime de Nicolás Maduro dans l’espoir de le forcer à passer le relais au président autoproclamé, Juan Guaido soutenu par l’Occident.

Bien que la destination finale et la mission des porte-avions américains ne soient pas connues, les manœuvres se produisent alors que la Maison Blanche exerce une pression accrue sur Caracas et que de nouvelles sanctions américaines sont prises à l’encontre du gouvernement du président élu Nicolás Maduro.

Les autorités vénézuéliennes ont officiellement porté une plainte contre le président américain auprès de la communauté internationale après sa menace d’agression militaire contre le Venezuela.

Le clan Trump est allé encore plus loin en exprimant son animosité à l’égard des pays indépendants de l’Amérique latine dont Cuba et le Nicaragua. Le conseiller de la sécurité nationale à l’administration Trump, John Bolton, s’est permis de décrire le Venezuela, le Nicaragua et Cuba comme les trois pays « déstabilisateurs » en Amérique du Sud.

L’administration américaine réclame la démission anticipée de Maduro en faveur du chef de l’opposition.

« Qui plus est, Trump a l’intention de donner des ordres directs à l’armée vénézuélienne pour ne pas respecter la Constitution, démontrant ainsi son manque de compréhension de l’esprit de loyauté des Forces armées bolivariennes du Venezuela », a révélé le ministère vénézuélien des Affaires étrangères.

Pourtant, le ministre de la Défense a répondu à priori aux déclarations de Trump sur la soumission de l’armée au gouvernement légal et aux menaces de l’opposition soutenue par Washington :

« Si l’opposition veut imposer un gouvernement fantoche, elle devra avant tout nous passer sur le corps. »

Hier, le président américain a menacé les militaires vénézuéliens en déclarant qu’ils mettaient leur vie et leur avenir en danger en défendant Nicolás Maduro.

La situation complexe que traverse le premier exportateur de pétrole de l’Amérique Latine rend quasiment impossible toute prévision sur l’avenir du pays en crise et il est incertain que le gouvernement de Maduro puisse, au bout de compte, échapper aux complots fomentés par les États-Unis.

source: parstoday.com

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