15/04/2019 reseauinternational.net  4 min #154790

L'Armée de l'air nippone perd le contact avec un F-35 au cours d'un exercice

Crash du F-35a Nippon : Washington utilise l'avion espion U-2 pour surveiller d'éventuelles tentatives de recherches chinoise ou russe

Un avion de reconnaissance Lockheed U-2 de l’US Air Force participe aux opérations de recherche du pilote du F-35A Nippon qui s’est écrasé dans l’océan pacifique le 09 avril 2019. L’intervention de ce type d’appareil viserait avant tout la surveillance des activités chinoise et russe près de la zone du crash.

Le F-35A Lightning II (JSF) des forces d’autodéfense aériennes japonaises avait disparu des radars le 09 avril 2019 lors d’un vol d’entraînement au combat nocturne en compagnie de trois autres appareils du même type à l’est de la base aérienne de Misawa, leur base de rattachement.

Les autorités japonaises ont affirmé que le F-35A s’est écrasé en mer.

Le pilote, identifié comme étant le commandant Akinori Hosomi, 41 ans, accumulant 3200 heures de vol dont 60 sur le F-35A, est toujours porté disparu.

Le Japon a déployé des navires, des hélicoptères et un submersible de secours pour tenter de retrouver le pilote et les restes de l’appareil.

Les États-Unis participent activement à ces opérations avec des avions de reconnaissance maritime P-8 A Poseidon, le destroyer Stethem (7e Flotte US), des satellites espions et un avion de reconnaissance de haute altitude U-2.

Interrogé par la presse sur les craintes relatives à une éventuelle récupération de l’épave ou des restes du F-35A par la Chine ou la Russie, le ministre japonais de la défense, Takeshi Iwaya, s’est contenté de souligner vendredi dernier que son pays n’avait détecté aucune activité inhabituelle. Il a surtout tenu à réaffirmer l’engagement du Japon a acquérir 105 F-35A et 42 F-35B en dépit du tollé que cette décision suscite au sein d’une partie de l’opinion nipponne, laquelle considère ces acquisitions comme un marché de dupes, voire une véritable escroquerie.

La zone océanique où s’est écrasé le F-35A est assez profonde (1500 mètres) et seuls des pays disposant de certains moyens pourront accéder à cette profondeur. A Washington, on ne veut surtout pas entendre parler d’une offre d’assistance de la part de la Chine ou de la Russie, soupçonnées de vouloir mettre la main sur les restes du F-35 à des fins d’espionnage technologique.

Le crash du F-35A nippon dans l’océan pacifique suit celui du F-35B US en Caroline du Sud. Ce sont les deux crashs reconnus officiellement par le Pentagone et Lockheed. Les incidents ayant affecté les F-35 israéliens, dont un touché « officiellement » par un pauvre volatile migrateur de retour d’une mission de combat en Syrie (jamais confirmé) demeurent des sujets tabous.

Dans tous les cas et en dépit du coût exorbitant de son développement, le F-35 n’inspire aucune confiance quant à ses capacités extraordinaires supposées telles que véhiculées par les campagnes de marketing et les films d’action ou de science-fiction hollywoodiens visant à l’écouler à des pays alliés ayant des économies assez solides pour s’offrir le luxe rarissime de se doter d’un avion de combat fort onéreux en termes de service et de maintenance sans la moindre preuve de son efficacité opérationnelle.

source. strategika51.org

 reseauinternational.net

 Commenter