© DINUKA LIYANAWATTE Source: Reuters
Afin d'«assurer la sécurité nationale», le chef d'Etat sri-lankais a pris la décision d'interdire les voiles islamiques couvrant le visage. Une initiative qui intervient une semaine après les attentats islamistes ayant visé des églises et hôtels.
Le président sri-lankais Maithripala Sirisena a annoncé le 28 avril l'interdiction des voiles islamiques couvrant le visage au nom de la «sécurité nationale», une semaine après les sanglants attentats de Pâques commis par des militants islamistes ayant visé des églises et des hôtels de luxe, le 21 avril.
Personne ne devrait masquer son visage afin de compliquer son identification
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«Cette interdiction vise à assurer la sécurité nationale. Personne ne devrait masquer son visage afin de compliquer son identification», précise dans un communiqué la présidence. Cette mesure prise par le chef de l'Etat, qui a recours à des pouvoirs d'exception, entrera en vigueur à partir du 29 avril, selon le texte.
Elle survient au lendemain d'un message de religieux musulmans locaux appelant les femmes musulmanes à ne pas couvrir leur visage par crainte de réactions hostiles après les attentats revendiqués par le groupe terroriste Etat islamique, qui ont fait 253 morts.
Les musulmans, dans ce pays de 21 millions d'habitants en majorité bouddhiste, représentent environ 10% de la population.
Seul un petit nombre de musulmanes portent le niqab (voile islamique intégral) au Sri Lanka.
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