06/07/2019 reseauinternational.net  25 min #158807

Induction électrique fondamentale du gradient d'énergie atmosphérique gravifique

article en 2 pages

Par Sébastien Renault

Abrégé. Dans cet article, nous traitons de la nature électrique de l'induction du gradient d'énergie intra-atmosphérique. Nous analysons en particulier les propriétés du système conductif comprenant l'enveloppe ionosphérique et la Terre, en esquissant un modèle de condensateur à grande échelle illustrant la dynamique balancée des forces et potentiels intra-atmosphériques de ses deux électrodes en influence capacitive concentrique. Nous rapportons enfin l'effet d'accélération gravifique à deux sources fondamentales et complémentaires : 1) la force conservatrice d'interaction électrodynamique de Weber entre deux particules chargées, dépendante à la fois de leur vitesse et de leur accélération relative ; et 2) l'interaction électrostatique basée sur le modèle de déformation élastique de la matière en fonction de sa structure électrique bipolaire, tel que notamment développé par le chercheur australien Wal Thornhill.

Dans notre dernier article en date,  Imaginations climato-illogiques : de l'urgence d'un retour à la science physique apolitique, nous avons délibérément choisi de ne pas aborder explicitement la question de la nature fondamentale des forces et énergies induites par la dynamique atmosphérique. Nous discutâmes des effets des interactions de la dynamique des fluides atmosphériques pour mettre l'accent sur le caractère colossal et complexe des forces en présence (sans en expliquer la nature), qu'il s'agisse de forces de contact (frottement, pression), d'interactions instantanées à distance (électrostatiques → magnétiques → gravitationnelles), ou encore de forces « apparentes » d'inertie (dites centrifuge et de Coriolis). Le point principal que nous avons voulu souligner en traitant notamment des variations de la température dans la troposphère en fonction des variations du champ de pression atmosphérique (donc du potentiel gravifique) était destiné à simplement rendre compte des profils de températures troposphériques et de leur fluctuation en fonction d'abord de l'accélération de la pesanteur à la surface de la Terre, de l'altitude et de la distribution énergétique des molécules. Notre propos visait intentionnellement à rester centré sur des concepts tout-à-fait usités de thermodynamique et de mécanique des fluides (qui seuls suffisent à réfuter la postulation d'un mécanisme d' « effet de serre » atmosphérique assurément fictif), ce sans même recourir à la physique des comportements cycliques solaires à la base essentielle de la variabilité climatique naturelle.

En effet, les arguments avancés en faveur de « l'effet de serre atmosphérique » reposent sur deux notions complètement erronées, mais néanmoins acceptées comme « scientifiquement établies », à savoir : 1) que les « gaz à effet de serre » piègent l'énergie infrarouge rayonnée par la surface de la Terre vers la basse atmosphère (comme si l'atmosphère était un milieu surfacique, donc mesuré en m2, alors qu'elle est en réalité un volume de gaz très diffus), selon une vision gouvernée par la notion controuvée de « radiation thermodynamique » ; et 2) qu'ils augmentent la température près de la surface terrestre. Si tel était le cas, comme nous y insistons dans l'article susmentionné, une atmosphère plus froide réchaufferait une surface plus chaude, en violation directe d'un principe universellement démontré de la physique fondamentale. Les températures de surface n'ont donc rien à voir avec quelque « effet de serre atmosphérique », notion aussi populaire que thermodynamiquement absurde. Il n'existe, en réalité, aucune assisse commune, pas plus physique que théorique, au phénomène réel de réchauffement convectif de l'air à l'intérieur d'une serre de jardin et à celui, fictif, de l' « effet de serre atmosphérique ».

Ceci pour illustrer simplement qu'aux aunes de la thermodynamique élémentaire et de la mécanique atmosphérique tout ce qu'il y a de plus conventionnelles, la notion politiquement rabâchée de « réchauffement climatique anthropique » n'a tout simplement plus lieu d'être. C'est, nous semble-t-il, ce qu'il faut d'abord et simplement expliquer aux gens ayant tendance à accepter aveuglément les résultats de projections modélisées (sans rapport avec la physique du monde réel) destinées à habiliter les bureaucrates du gouvernement mondial à imposer, non seulement une taxe carbone (à côté d'une foule d'autres restrictions politico-économiques), mais encore, plus fondamentalement, certains modèles bien ciblés de conception du monde (malthusianisme, naturalisme, messianisme écologique, Nouvel Âge, néopaganisme biogéochimique,...).

Comme nous l'avons en outre souligné, il est décisif de bien considérer le rôle déterminant des fluctuations thermiques atmosphériques associées aux fluctuations de pression barométrique sur les profils de température troposphériques et surfaciquesdonc de tenir compte, dans les modèles climatiques, de la variation du gradient de température en fonction de la conversion de l'énergie gravitationnelle en chaleur. Car, dans la basse atmosphère, l'impact dynamique du gradient polytropique du potentiel gravitationnel sur le champ de température induit les principaux effets thermiques (fait intentionnellement ignoré ou curieusement méconnu des climato-idéologues derrière les modèles théoriques de température s'appuyant sur des évaluations climato-illogiques essentiellement statistiques et conjecturées).

Dans cet article en supplément, nous voulons brièvement aborder la question des fondements du phénomène de force gouvernant le comportement de particules chargées statiques et du lien qu'entretien ce phénomène de physique fondamentale avec l'interaction dite « gravitationnelle » dans le contexte troposphérique d'induction thermique par variation verticale du différentiel de pression barométrique. C'est dire si nous abordons ici la question du profil thermique de la basse atmosphère sous l'angle beaucoup plus fondamental de la nature intrinsèquement électrique de la matière et de l'interaction résiduelle de type gravifique gouvernant la structuration interne de l'Univers physique. Point de vue nouveau que nous appliquons ici, de manière sommaire, à l'étude de la physique atmosphérique, à partir d'un modèle électrique de l'effet résiduel d'accélération gravitationnelle.

  1. Mécanique polytropique : force volumique et gradients de pression plasmatique|

En climatologie atmosphérique standard, le profil de température globale de l'atmosphère terrestre repose sur l'équilibre thermique entre les effets réchauffants (de type radiatifs, convectifs et conductifs) et les effets de refroidissement différentiels inversant la conduction thermique moléculaire dans les régions atmosphériques moyennes et élevées. La dynamique du rayonnement solaire et les modulations de son flux par le mouvement de la Terre génère l'énergie nécessaire qui sous-tend et contrôle la variabilité naturelle du climat terrestre. Les propriétés physiques de l'atmosphère et les différents processus dynamiques de transferts verticaux et horizontaux contribuent de manière dérivée à la production de profils de températures diversement localisés et plus ou moins accordés avec les rythmes saisonniers. Dans les régions troposphériques supérieures, la répartition de l'humidité et la baisse graduelle de la pression atmosphérique à des altitudes progressivement plus élevées entraînent une diminution des températures avec l'altitude jusqu'à la limite marquée par la tropopause.

La troposphère est la couche la plus basse de la structure atmosphérique. Nous y respirons et vivons, et les conditions météorologiques qui nous affectent directement s'y forment moyennant l'interaction de forces et d'effets solaires et intra-atmosphériques irréductibles aux conjectures habituelles de l'idéologie réchauffiste. La température troposphérique diminue en fonction de l'altitude. Les molécules qui composent l'atmosphère sont gravitationnellement attirées vers la surface de la Terre, provoquant une accélération et un effet thermique concomitant par conversion de l'énergie gravitationnelle en chaleur. D'où la concentration de l'atmosphère lui-même vers la surface de la Terre et sa dépression rapide en fonction de l'augmentation de l'altitude par rapport à celle-ci. La pression atmosphérique est donc une simple mesure du poids des molécules au-dessus de nos têtes. Au fur et à mesure que nous remontons dans l'atmosphère, le nombre de ses molécules s'amenuise, de sorte que la pression atmosphérique décroit proportionnellement.

La variation de la pression dP par rapport à celle de l'altitude dz va donner une première mesure générale du comportement de l'effet de masse atmosphérique, mesure reposant sur la relation équilibrée entre l'effet d'accélération gravifique et la force du gradient de pression verticale. Comme nous l'avons précédemment indiqué [1], chaque molécule de gaz possède une masse mi et une densité moléculaire égale à n. Appliquant la notion de force par unité d'aire exercée par une couche infinitésimale d'une colonne d'air différentiellement sectionnée entre deux points verticaux z et z + dz, on pourra déterminer la variation de pression dP comme le produit du poids d'une molécule d'air mig et du nombre de molécules par épaisseur différentielle, ndz.

Le rapport d'interdépendance et d'équilibre vertical des forces pour quelque parcelle d'air volumique donnée dans un repère cartésien à quelque altitude z impliquera donc essentiellement son poids ∑mig, la pression ascendante P(z) s'exerçant sur l'élément plan dxdy et celle, descendante P(z + dz), sur l'élément plan opposé de même dimension différentielle dxdy. En analyse fluidique conventionnelle, on omet généralement l'influence minimale de la force de résistance à l'écoulement. Ce rapport de force nette peut donc s'exprimer comme suit :

D'où le gradient de P, P, ou dérivée totale de la fonction vectorielle de pression P par rapport à l'altitude z, mesure de la force volumique verticale s'exerçant sur chaque élément δm d'une colonne de masse d'air différentiellement sectionnée entre deux points z et z + dz :

Cependant, P ne dépend finalement que de z, d'où :

Par conséquent, en intégrant l'équation (4) entre les points z et z + dz, c'est-à-dire dans la direction ascendante contre-gravifique indiquée par le vecteur az, nous vérifions simplement que la pression P décline effectivement en fonction de l'augmentation de l'altitude z :

La différence de pression ∆P entre deux positions z et z + dz sur l'axe vertical est donc proportionnelle à la masse d'air entre ces deux positions.

Si nous intégrons à partir de la surface terrestre, donc à z = z0, l'opération montre encore que la pression atmosphérique donne bien une mesure macroscopique proportionnelle de sa masse d'air, mais seulement sur la base d'un effet résiduel d'accélération unidirectionnelle :

Or, celui-ci ne dit rien de la force fondamentale d'actions réciproques agissant aux deux extrémités du système Terre-atmosphère, ainsi qu'au travers des interactions microscopiques intra-atomiques et moléculaires de ses divers constituants. Nous reviendrons sur ce point dans les deux sections suivantes, traitant notamment des forces et potentiels liés à la capacité électrique intra-atmosphérique et de la délocalisation intra-atomique du noyau par rapport à son nuage électronique (phénomène gouvernant la formation des dipôles électrostatiques atomiques et l'induction d'un champ résiduel d'accélération gravifique, particulièrement à la surface de la Terre).

Nous pouvons encore interpréter ces résultats conventionnels de dynamique fluidique atmosphérique d'un point de vue mécanique plus superficiellement gravifique, avant d'arriver au fondement inducteur électromécanique de la force volumique s'exerçant sur la masse dite gravitationnelle atmosphérique. Nous considérons donc d'abord le profil vertical de la densité fluidique atmosphérique dans un cadre mécanique polytropique, sans initialement tenir compte de la physique liée au plasmas ionosphériques et magnétosphériques. Le but étant de délimiter d'abord le cadre géophysique premier de l'étude de l'atmosphère terrestre et d'analyser sa structuration et sa dynamique d'induction thermique à partir principalement de la notion d'énergie potentielle de la masse d'air, donc de travail effectué avec ou contre le champ d'attraction gravifique vers le centre de la Terre. Puis d'inclure et de retraduire le gradient de densité vertical intra-atmosphérique en tenant compte de l'environnement proprement plasmique du système Terre-atmosphère, de la dynamique électriquement induite de ses instabilités ionosphériques et des effets corrélativement induits de diffusion magnétique. Nous progressons ainsi en trois étapes : 1) en partant d'une vision polytropique dominée par une interprétation essentiellement gravifique de la dynamique atmosphérique verticale (gouvernée par le champ g) ; 2) en passant par l'analyse hydromagnétique des turbulences associées à la pression gyromagnétique s'exerçant sur différentes régions des couches ionosphériques électriquement conductrices ; 3) jusqu'à la force d'interaction première gouvernant la microphysique des plasmas atmosphériques et l'induction des forces magnétiques et gravifiques dérivées.

Nous partons donc de nouveau du rapport des grandeurs principales contribuant à l'équilibre de l'accélération gravifique et de la force de pression atmosphérique en configuration polytropiquec'est-à-dire du rapport, en quelque point donné, des grandeurs rencontrées en équations (3) à (6), à savoir de la pression P, de la masse volumique ρ et de la pesanteur g. Celles-ci définissent le cadre mécanique général d'articulation des vecteurs verticaux de champ d'accélération gravifique et de travail effectué pour se déplacer à travers le premier :

Rappelons en outre que le potentiel gravitationnel Φ induit par la masse M de la Terre [2], avec l'inclusion de la composante de sa vitesse angulaire de rotation Ω2r, équivaut à :

En configuration d'équilibre hydrostatique, la dynamique verticale intra-atmosphérique gravifique est essentiellement régulée par les gradients de pression et de masse volumique, en sorte que le rapport de P à ρ prend la forme de la relation de proportionnalité suivante (un réarrangement, comme on le notera, de l'équation d'état dite des gaz parfaits) :

Le potentiel induit par la distribution de la masse volumique terrestre donne donc une mesure générale de la structure polytropique de la dynamique atmosphérique sous l'influence de l'accélération gravifique. Car toute répartition de matière-énergie, en fin de compte de densité massique d'énergie électriquement chargée (ρe), implique la manifestation d'un potentiel proportionnelextrinsèquement gravifique. Une opération de différentiation sur l'équation (6) réexprimée en termes de la coordonnée radiale r (au lieu de l'axe z) produit simplement l'équation de Poisson corrélant bien le potentiel gravitationnel Φ et la masse volumique ρ :

On multiplie donc par R2/ρ :

Et prenons la dérivée par rapport à r de l'équation (13) :

Et divisons finalement l'équation (14) par R2 :

Il sera utile de simplifier cette expression en reformulant le terme de gauche du point de vue généralisé de la variation du champ d'énergie potentielle ∆Ug(r) :

On retrouve ainsi la force gravifique newtonienne F12 = ̶ F21 s'exerçant sur quelques deux masses en fonction du gradient de leur énergie potentielle :

Une force volumique FV directement liée à l'interdépendance causative de Φ et de ρ agit donc gravitationnellement sur chaque différentiel de masse d'air atmosphérique :

La variation et distribution verticale de la pression P intra-atmosphérique en fonction de la température T prend dès lors la forme du rapport polytropique suivant :

Notons enfin que l'effet de l'accélération gravifique implique une production de chaleur massique constante dans la basse atmosphère, laquelle chaleur n'a rien à voir avec quelque « effet de serre » retro-radiatif (dont nous avons déjà démontré l'absurdité tant terminologique que physique dans notre texte susmentionné, « Imaginations climato-illogiques »). Par conséquent, la mécanique polytropique à la base du profil thermique de la dynamique atmosphérique verticale implique simplement une force volumique que nous avons ici décrit en fonction des facteurs gravifiques d'accélération et de masse volumique. Ce n'est donc pas l'atmosphère qui provoque un quelconque échauffement, comme le veut la lubie réchauffiste d'un retour radiatif par « effet de serre » intra-atmosphérique, mais simplement la force associée à sa masse thermique.

Ainsi, pour une atmosphère ayant un gradient thermique adiabatique constant, la dépendance de la pression P, de la masse volumique ρ et de la température T en fonction de l'altitude z implique, inversement, la diminution régulière de leurs valeurs respectives par rapport à celle-ci. La relation proportionnelle du quotient de P et de ρ à T en équilibre hydrostatique, donnée en équation (9), s'en trouve simplement modifiée (après avoir éliminé la variable T et introduit un indice mathématiquement utile). D'où le rapport proportionnel suivant, pour les besoins de l'extrapolation thermomécanique polytropique de l'atmosphère :

ρ peut encore être défini comme densité d'énergie en termes d'énergie totale UaT du système atmosphérique et de son volume total Vtot :

Réciproquement donc, la condition signifiée par l'équation (20) entre la pression P et la masse volumique ρ élevée à la puissance 1/(γ ̶ 1) implique effectivement que la dérivée de la température T par rapport à l'altitude z comprendra l'accélération gravifique g, la masse molaire M de l'air, la constante universelle des gaz parfaits Rm, ainsi que l'indice 1/(γ ̶ 1), que l'on peut simplifier par n [3]. Ces facteurs sont ensemble une constante, dénotée α [4] :

À côté du gradient de pression thermique, le milieu atmosphérique est encore soumis à des effets électriquement conductifs de pression plasmique initiés au sein de la magnétosphère. La gaine magnétique de l'atmosphère terrestre, située entre la magnétopause et l'ionosphère externe (aux environs de 10 rayons de la Terre vers le Soleil), est une région de variations et de turbulences magnétiques intermittentes. Or, toute manifestation de nature magnétique suppose la présence d'une activité électrique source. Les descriptions officielles attribuent les perturbations observées chroniquement au sein de cette région de la haute atmosphère à la production d' « ondes de choc magnétohydrodynamiques ». Plus directement, ce sont les différents cycles d'activités et de décharges solaires qui contribuent d'abord à cette intermittence de variations et de turbulences magnétiques associées aux systèmes de vents et de pressions atmosphériques.

Les gradients de pression plasmique dans la magnétosphère induisent et entraînent des courants magnétosphériques, lesquels génèrent une accumulation de charge à l'intérieure de l'enveloppe ionosphérique. Nous verrons dans la section suivante que cette accumulation de charges ionosphériques par production de courants plasmiques à grande échelle magnétosphérique constitue une structure conductrice englobante vis-à-vis du conducteur terrestre englobé ; et que la relation d'influence totale mutuelle de ces deux conducteurs donne lieu à la génération d'une capacité électrique intra-atmosphérique.

L'électrodynamique des transferts intra-atmosphériques repose en premier lieu sur les précipitations de particules solaires entrantes et les mouvements conducteurs du plasma dont consiste la structure du circuit magnétosphérique-ionosphérique. Nous nous efforcerons ici d'articuler quelques concepts clés de mécanique des fluides atmosphériques avec les principes électromagnétiques prévalant en physique des états plasmas. En analyse fluidique de dynamique ionosphérique, les variétés d'ions sont subsumées sous un coefficient numérique de masse volumique, dénoté n, pour représenter le nombre de particules chargées, positives et négatives, par unité de volume (cm-3). En sorte que n (= qn, ou la charge générique q peut-être + ou -) représente à la fois la densité ionique, électronique et neutre. Par ailleurs la masse, la vitesse et la température ioniques sont ajoutées aux fréquences d'interactions collisionnelles entre particules positives, négatives et neutres. La densité de courant J (en A/m2) est donc proportionnellement liée tant à la densité qn de toutes les particules chargées confondues qu'aux vitesses de dérives respectives des ions et des électrons, et :

L'effet des courants et des champs électriques qui s'accumulent à l'intérieur de l'ionosphère s'ajoute encore à celui du champ géomagnétique terrestre, ainsi qu'à celui des turbulences et des écoulements fluidiques en rotation. Des phénomènes de pression gyromagnétique viennent intensifier les turbulences qui se forment dans les milieux fluidiques conducteurs en mouvement soumis à quelque forme de champ magnétique. Or, l'induction du rotationnel de B implique d'abord la présence sous-jacente de densités volumiques de composantes variables de courants J perpendiculaires et parallèles à B. On peut dès lors inclure à la relation ohmique fondamentale appliquée à l'environnement conducteur des structures plasmiques atmosphériques les contributions de tels champs, en sorte que :

σ0 représente le facteur de conductivité plasmique ; ηohm, la résistivité ohmique générée par les interactions collisionnelles entre les particules chargées (e- et p+) et neutres (n) ; quant à n, comme on l'a vue, il représente la masse volumique des porteurs de charge, les électrons (q = e-) ou les ions positifs (q = p+) ; d'où ne-, la densité ionique comprise spécifiquement d'électrons.

Ce que l'on peut simplifier comme suit, avec les électrons e- comme seuls porteurs du courant, puisque ce sont eux qui se déplacent librement à travers les réseaux de conductibilité plasmique et sous-tendent les phénomènes de « vents » ionosphériques :

Théoriquement, on pourrait intégrer les distributions des diverses contributions de la densité totale de courant électrique J à l'intérieur de la magnétogaine. On serait alors en mesure de calculer la quantité totale de courant magnétosphérique Imag généré dans la même région et son influence tant sur la densité électronique que sur la température ionosphérique :

NB : L'unité de conversion de l'angle horaire h, qui correspond à 15 °, est l'angle plan de π/12 radians.

Pour autant, l'induction et l'intensité de différents types de courants, alignés et de dérive, est difficile à modéliser. Le mouvement des particules intra-magnétosphériques chargées est associé à plusieurs forces oscillatoires décrites en termes de champs magnétiques et électriques, selon les équations différentielles usitées de la théorie synthétique maxwellienne de la propagation électromagnétique et de la magnétohydrodynamique. Ces forces affectent directement la répartition et la concentration de la charge ionosphérique.

Le bilan des forces à l'ouvrage au sein de l'inhomogénéité plasmique ionosphérique combine donc interactions mécaniques fluidiques et électromagnétiques.

Celles-ci comprennent les forces de collisions plasmiques et les interactions frictionnelles des particules chargées (p+ et e-) et neutres (n) :

La force électromagnétique dite de Lorentz s'exerçant sur toute particule chargée q en mouvement dans des champs électriques et magnétiques E et B :

La force qui sous-tend l'affluence collective des ions et des électrons à certaines échelles et fréquences plasmas découle notamment du gradient de pression ionique et, pour les particules chargées positivement, de l'accélération gravifique g :

La variation du gradient de la pression magnétique PB à travers quelque région radiale intra-magnétosphérique de section S contribue un facteur supplémentaire d'induction mécanique extérieur à la dynamique conductrice turbulente du plasma intra-ionosphérique. Donc également d'incidence sur la formation, le déplacement de la charge (le mouvement des particules) et encore les fluctuations de la densité des courants électriques J(r, t) qui en découlent au sein et au-dessus de la couche ionosphérique supérieure, en dépendance de la position r et du temps t. Le rapport intégré sur une région d'influence mutuelle donnée entre la variation radiale de J et l'effet hydrodynamique de pression magnétique atmosphérique PB peut s'exprimer comme suit :

La conductivité plasmatique ionosphérique détermine donc une dynamique de divers types de courants intra-atmosphériques, dont nous représentons la densité fluctuante par J(r, t). Les débits de charge contribuant à la formation de cette densité de courant J sont partie intégrante non seulement de la dynamique ionisée de l'atmosphère supérieure, mais encore de sa structuration thermomécanique et de sa composition chimique, au demeurant fort complexe.

En outre, les effets d'écoulement et de diffusion ionosphériques, en plus des champs magnétiques rotationnels B susmentionnés, impliquent une force de pression électromagnétique fL associée aux phénomènes de distribution et de constriction de J à travers les différentes échelles dynamiques des circuits atmosphériques. D'où une configuration conductrice complexe mais cohérente jusque dans les régions de formation de circulation orageuse et de séparation des charges électriques, notamment dans les basses couches atmosphériques. La configuration mutuellement induite de J, B et fL donne encore lieu à des effets fluctuants de circulation de masse [5] et d'instabilité gravito-thermique jusque dans les couches atmosphériques inferieures. Ces effets, ignorés en climatologie officielle, ont inévitablement un impact direct sur les phénomènes géomagnétiques et les rythmes thermo-fluidiques qui façonnent l'environnement terrestrecela sans se soucier le moins du monde du brouhaha idéologique généré par l'hystérie réchauffiste contemporaine, dont nous lirons un jour avec bonheur la notice nécrologique.

Comme nous le verrons dans la troisième section, on peut décrire la notion usuelle de masse en termes de densité volumique ρe de la matière chargée électriquement. C'est l'énergie électrique intrinsèque aux éléments constitutifs de la matière qui dès lors fournit le fondement de l'énergie et de la masse manifestée par ce phénomène omniprésent que nous nommons « matière », quel que soit son étatgazeux, liquide, solide, plasmique.

La force volumique, en équation (18), peut donc être simplement retraduite en fonction de la force Fe et de la densité de charge électrique ρe :

On pourra également réécrire la force de pression Fb = fL associée à la conductivité électrique atmosphérique et spécifiquement induite par les courants ionosphériques de différentes densités volumiques J comme le produit vectoriel de J et B. Fb repose simplement sur la loi maxwellienne dite « d'Ampère », descriptive de la relation d'un courant J encerclé par B :

où la somme des densités de courants J comprend la densité de courant libre jlibre la densité volumique de moment magnétique jM = × M (M dénotant le vecteur aimantation) et la densité de courant de polarisation jP = ∂P/∂t (P dénotant le vecteur polarisation).

En guise de conclusion de cette section, récapitulons en comparant les caractéristiques gravitationnelles et électriques (forces, champs et énergies potentielles) pour mieux saisir pourquoi ces dernières sont à la base des premières. L'insignifiance relative de la force de gravitation par rapport à la force électrique passe généralement inaperçue du point de vue de notre vie quotidienne. Cela est dû au fait que l'attraction coulombienne, aussi omniprésente soit-elle en nous et autour de nous, semble être confinée au domaine de la microphysique, à en juger de notre point de vue macroscopique immédiat. Il n'en est rien, en fin de compte, puisque toute matière, dont sont constitués les objets macroscopiques eux-mêmes, consiste en particules chargées électriquement. La matière est donc, plus précisément, de la matière intrinsèquement électrique. C'est la raison pour laquelle la force électrique influence réellement la matière à toutes les échelles. Si nous calculons le rapport qu'entretient l'attraction électrique à l'attraction gravitationnelle à l'échelle des particules élémentaires, nous constatons que la première est considérablement plus forte (nous pourrions aussi dire plus influente) que la seconde, par un facteur de 1039 ! Une autre façon de voir les choses est de comparer la répulsion électrostatique de deux électrons à leur attraction gravitationnelle, ce qui donne le résultat suivant, particulièrement démesuré :

C'est dire si la force électrostatique surpasse de très loin l'attraction gravitationnelle, pourtant prévalente dans les théories et modèles de la physique contemporaine standard. La primauté causative et l'omniprésence réelle reviennent donc au dynamisme électrique et à ses multiples effets à travers les ordres de grandeur du monde physique, jusqu'à produire la manifestation dérivée de cette force que nous appelons populairement « gravité ».

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