17/07/2019 tlaxcala-int.org  4min #159283

 Ne dites pas Epstein

Epstein, ou la Grande Supercherie

 Gilad Atzmon جيلاد أتزمون گيلاد آتزمون

Hier, les procureurs ont révélé que Jeffrey Epstein gardait un faux passeport saoudien dans le coffre-fort de sa maison avec des diamants et des piles d'argent liquide. Il est également apparu la semaine dernière qu'Epstein avait investi des millions dans un deal avec l'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak. Barak a reconnu au Daily Beast que, comme d'autres dirigeants mondiaux, il a visité l'île d'Epstein et qu'il a été présenté pour la première fois à Epstein par Shimon Peres, ancien Premier ministre et président israélien.

La société high-tech de Barak, financée par le trafiquant de sexe, s'appelle  Carbyne. L'entreprise israélienne développe des « capacités de traitement et d'identification des appels pour les services d'intervention d'urgence », elle recherche essentiellement un accès total à votre téléphone, à son système GPS et à sa caméra. Cela ne devrait pas nous surprendre. Nous savons maintenant qu'Epstein était très excité par les caméras.

Dans un monde où les médias fonctionnent bien, le Guardian, le New York Times, le Washington Post et tous les autres médias dominants (MD) se battraient sans merci pour déterrer toute la saleté entre l'île d'Epstein et Tel Aviv, mais nos MD semblent faire le contraire. Ils cachent la honte. Ils investissent leur énergie pour détourner l'attention de ce qui est devenu évident pour le grand public : Epstein n'était pas qu'un pédocriminel dégoûtant. Il est probable qu'il servait une agence de renseignement et peut-être plus d'une seule.

Il y a quatre jours, l'un des auteurs les plus courageux de notre temps, l'ancien analyste de la CIA Philip Giraldi, a publié un  article détaillé traitant de la question évidente : Epstein était-il un espion israélien ? Giraldi termine ainsi son article : « Il sera très intéressant de voir à quel point l'enquête sur Epstein et ses activités ira loin et en profondeur. On peut s'attendre à ce que des efforts soient faits pour protéger les hauts responsables politiques comme Clinton et Trump et pour éviter tout examen d'un éventuel rôle israélien. C'est la pratique normale, comme en témoignent le rapport sur le 11 Septembre et l'enquête Mueller, qui ont tous deux évité toute enquête sur l'implication d''Israël. Mais cette fois, s'il s'agissait bien d'une opération israélienne, il pourrait s'avérer difficile de camoufler l'histoire, car son aspect pédocriminel a suscité une colère publique considérable dans tout l'éventail politique ».

J'admire Giraldi et j'aime à penser qu'il a raison. En Grande-Bretagne, cependant, l'Independent Inquiry into Child Sexual Abuse [Enquête indépendante sur les abus contre des enfants], s'est pratiquement effondrée lorsque Lord Janner est devenu le centre de ses préoccupations. Lord Janner était un ancien président du Bureau des députés juifs, un organisme qui prétend représenter les Juifs britanniques. Il a également été le fondateur du Holocaust Memorial Trust. Certaines personnes, semble-t-il, sont au-dessus de la loi ou échappent à tout contrôle.

Nous devrons peut-être admettre cela dans un monde où le Parti travailliste est terrorisé, ouvertement, par un lobby étranger, dans un monde où l'éditeur Penguin renonce à publier un livre parce qu'il qualifie les Rothschild de « famille juive influente », dans un monde où le radiodiffuseur national britannique est réduit à une unité de propagande sioniste, personne à proximité du pouvoir n'ose examiner la possibilité que les services de renseignements d'un proche allié aient investi des millions, voire des milliards de dollars, dans la formation d'un appareil de chantage spectaculaire qui a abusé d'enfants mineurs par le trafic sexuel.

Si Epstein n'était pas un opérateur isolé, il est temps de se demander ce que ses mandataires avaient en tête quand ils ont lancé une telle opération de trafic sexuel. Ont-ils pensé aux conséquences possibles si le réseau était révélé ? Ehud Barak ou Shimon Peres ont-ils envisagé les implications possibles de leur association avec un criminel sexuel condamné ? Se souciaient-ils des ramifications possibles pour le judaïsme mondial, ou la réputation d'Israël, ou les affaires politiques d'Israël et ses relations avec les USA ? Avaient-ils un plan B ? Ou peut-être n'a-t-on pas besoin d'un plan B dans un monde où la classe politique est profondément compromise et où les médias dominants dans leur ensemble ne font que voiler la vérité.

Courtesy of  Tlaxcala
Source:  gilad.online
Publication date of original article: 16/07/2019

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