Nous avions rapporté avant les résultats de l'enquête que Nassar Taqatqah, 31 ans, arrêté le 19 juin dernier à Béthléem, était mort par négligence médicale dans une cellule d'isolement d'une des geôles de l'occupant. Il s'avère qu'il a en réalité été tué sous les coups de la torture durant des interrogatoires.
Sa santé a commencé à se détériorer après ses interrogatoires au centre de la Maskubeyyeh, puis à celui de Jalameh, affirment des témoins oculaires.
Puis il a été incarcéré à la prison de Megiddo le 9 juillet, où les geôliers israéliens l'ont sauvagement battu avant de l'attacher à un lit et de le placer à l'isolement, précise le Club des prisonniers palestiniens.
Ce n'est que face à la très grave détérioration de son état, que l'administration pénitentiaire israélienne l'a finalement transféré à l'hôpital de Ramleh, où il est mort quelques jours plus tard.
L'enquête montre qu'il présentait des fractures aux os des bras et des jambes suite aux tortures qu'il avait subies.
Les organisations des droits de l'homme, dont le groupe israélien B'Tselem, ont confirmé qu'Israël recourt systématiquement à la torture psychologique et physique contre les prisonniers palestiniens. Des centaines de ces prisonniers palestiniens ont déjà été tués auparavant sous la torture comme, par exemple, Aziz Oweisat, de Jérusalem, dont le corps est toujours aux mains des Israéliens.
Source : pourlapalestine.be
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