03/08/2019 reseauinternational.net  6 min #159949

L'offensive contre l'homéopathie veut éradiquer une pensée médicale alternative

Face à l'homéopathie : Autorité ou auteurité?

L'offensive actuellement en cours pour dérembourser l'homéopathie offre une bonne occasion de stimuler et de mettre en évidence l'autorité dans différentes dimensions :

A un niveau bien concret, nous avons la Haute Autorité de Santé. Voilà une appellation qui en dit long sur l'envergure d'un organisme public! (je me demande bien ce que pourrait être une Basse Autorité de Santé...!). A d'autres niveaux, bien des personnes se parent d'autorité pour considérer et juger l'homéopathie, sa doctrine, ses expériences, ses praticiens, ses enseignants, ses pharmaciens, ses patients et ses remèdes.

Le premier dictionnaire proposé si je clique sur Google me donne comme définition de l'autorité : « Pouvoir ou droit de commander; ascendant par lequel une personne se fait obéir ».

Ainsi donc, on peut percevoir plusieurs paramètres qui animent l'autorité: la supériorité de diverses personnes sur d'autres, leurs assurances d'avoir un pouvoir certain, une affirmation de leurs droits, une position haut placée dans l'arène sociale, une prétention de savoir mieux, et d'autres caractéristiques qu'elles peuvent éprouver!

J'ai toujours été surprise de percevoir avec quelle assurance certaines personnes expriment : « Moi, je ne crois pas en l'homéopathie ». Et elles donnent l'impression d'avoir tout dit et d'être dispensées de se justifier. D'autres avanceront l'argument que les granules d'homéopathie ne contiennent que du sucre ou encore que des études n'ont rien prouvé. Elles déduisent sans doute que leur droit de commander les dispense d'une vraie recherche scientifique, observationnelle, consciencieuse, minutieuse et curieuse.

En face de ces personnes autoritaires s'appuyant sur des paramètres qu'elles estiment solides ou du moins qui leur en donnent la sensation, nous avons ceux qui détiennent une part d'auteurité de la pratique de l'homéopathie. Si le terme d'auteurité n'existe pas officiellement, c'est bien que la société ne tend pas vers la source profonde de cette notion et, par conséquent, vers la dimension d'autrices et d'auteurs de celles et ceux qui proposent et présentent des traitements individuels en homéopathie.

Le terme d'auteurité était en usage il y a quelques siècles. Sans doute qu'à l'époque on savait capter davantage les dimensions que les Chinois appellent Yin et qu'il est difficile de traduire en français par féminin car ce terme évoque la femme qui est une entité bien complexe! On peut attribuer au yin les qualités telles que la réceptivité et l'intuition. Ainsi, pour aborder un malade avec l'expérience de l'homéopathie, il s'agit tout d'abord d'être réceptif avec tous ses sens, tant pour le praticien que pour celui-celle qui présente sa souffrance. De la sorte, le malade n'est pas « estampillé » par une pathologie bien définie qui correspond à un protocole de soin codifié par l'académie et remboursable par l'assurance maladie. Cette prise en compte de l'individu (=être non divisé) ne signifie pas qu'il ne sera pas tenu compte des diagnostics de la médecine conventionnelle, lesquels trouveront leurs places dans le tableau général de la présentation du malade. Ils sont des signes ou des indices parmi bien d'autres pour percevoir l'entièreté du cas mais la visée première du thérapeute sera de permettre au patient de récupérer en priorité son énergie vitale globale afin d'équilibrer son organisme et non de gommer les symptômes. Il est vrai que dans un premier temps il sera peut-être nécessaire de corriger d'abord certains paramètres qui font barrage à la gestion de l'énergie vitale globale.

Cette appellation d'énergie globale est peu usitée en médecine conventionnelle pour différentes raisons; entre autres, parce que la médecine « officielle » est en premier lieu une médecine qui couvre les besoins organiques et qui s'appuie sur des thérapies basées beaucoup sur la chimie, elle-même dépendant énormément de l'industrie pharmaceutique. En revanche, si on veut obtenir des bilans et des traitements énergétiques, démarche qui s'occupe de ce qui anime un corps et lui permet de fonctionner plus aisément, il est davantage opportun de s'adresser à des médecines alternatives ou complémentaires. Ce qui n'empêche pas de soigner les lésions organiques avec des moyens matériels.

Maintenant que la science physique a fait d'énormes progrès en physique quantique, autant par ses instruments que par ses découvertes, il serait très profitable de les intégrer dans la médecine courante. Tant pour établir des diagnostics plus subtils que pour établir une plus grande variété de soins ; également pour leur économicité dont l'évolution actuelle est catastrophique et impacte dangereusement notre médecine publique.

Sur le site  www.femmeactuelle.fr/tout-savoir-sur-medecine-quantique, nous pouvons nous instruire sur ce sujet, alors que Wikipédia nous dispense une définition qui illustre bien l'esprit autoritaire des scientifiques publics...!

Encore dans l'univers quantique, un excellent documentaire nous instruit sur la mémoire de l'eau, présenté par le Professeur Luc Montagnier: « On a retrouvé la mémoire de l'eau ». Même s'il ne fait pas allusion directement aux granules homéopathiques, il permet de comprendre clairement comment les granules de sucre peuvent capter et garder les informations reçues pendant le processus de dilution avec dynamisation.

Le Dr François Littner illustre merveilleusement bien l'auteurité d'un médecin homéopathe dans son site «  homeopathie-pour-guerir.com«. Il a pris beaucoup de soin et de rigueur à exposer et illustrer l'univers de l'homéopathie dans ses multiples dimensions et bienfaits, tout en apportant des témoignages relevant d'une riche expérience.

 Marie-France de Meuron

 reseauinternational.net

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