05/09/2019 reseauinternational.net  32 min #161224

Srebrenica: Comment les pays occidentaux ont multiplié les chiffres des victimes pour faire croire à un génocide

Davantage de preuves sur «l'arnaque aux chiffres» de Srebrenica

Par George Pumphrey pour Global Research

Depuis près d'un quart de siècle, le massacre de Srebrenica refait régulièrement surface dans les gros titres des médias occidentaux. Allégation habituelle: 8000 hommes et adolescents musulmans ont été massacrés le 11 juillet 1995 dans le cadre du «crime de guerre le plus grave depuis la Seconde Guerre Mondiale». Le tribunal de La Haye a statué que l'exécution de ces 8000 hommes constituait un «génocide».

Dans les pays de l'OTAN - et plus récemment au Canada - des efforts sont en cours pour interdire la discussion sur Srebrenica, en particulier pour déterminer si l'exécution présumée « d'exécutions massives » a réellement eu lieu ou non, mais également si la présumée « exécution collective » d'hommes constitue un « génocide » - alors que les femmes, les enfants et les personnes âgées avaient été évacués vers les lignes musulmanes par les troupes bosno-serbes.

Le nombre de «8000 victimes» est répété comme un mantra sans que vraiment l'on s'intéresse aux origines de cette statistique. Ceci est particulièrement inquiétant, car aucune preuve comme quoi 8000 personnes auraient été victimes d'une exécution n'a été trouvée, pourtant tout le monde continue à utiliser ce chiffre.

Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie

Le fait de connaître l'origine de ce nombre «8000» serait une contribution majeure à l'enquête en cours sur ce qui s'est réellement passé à Srebrenica. C'est le chiffre utilisé pour justifier l'accusation de «génocide» portée par le Tribunal pénal international pour la Yougoslavie (TPIY) contre des dirigeants serbes de Bosnie. Cela constitue à son tour la base des demandes adressées aux personnalités politiques serbes pour qu'elles assument publiquement la responsabilité du « génocide » supposé avoir été commis par les Serbes de Bosnie à Srebrenica.

Au cours des deux dernières décennies, rares sont ceux qui se sont suffisamment intéressés aux faits pour examiner de plus près ce qui s'est réellement passé à Srebrenica en juillet 1995. Certains, qui remettent en cause le verdict de «génocide», supposent que le chiffre de «8000» est simplement une « estimation » arbitraire.

D'autre part, les recherches dans les médias et les témoignages oculaires de cette période donnent un tableau différent, celui d'une falsification délibérée. Ces «estimations» ont en réalité pour origine des nombres concrets, qui ont ensuite été gonflés.

Une chose doit être claire. Contrairement à ce que les médias voudraient nous faire croire les troupes serbes qui ont pénétré dans Srebrenica n'étaient pas une « force d'invasion » car, en fait, Srebrenica, ainsi que Zepa et Gorazde, ont été livrées aux Serbes contre des enclaves serbes dans des régions à prédominance musulmane ou croate, en vue de négociations de paix imminentes.

Deux mois après la remise de Srebrenica aux forces serbes, le représentant du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a publié le communiqué de presse suivant:

«Angelo Gnaedinger, chef des opérations du CICR en Europe occidentale, s'est rendu à Pale et à Belgrade du 2 au 7 septembre pour obtenir des autorités serbes de Bosnie des informations sur les 3000 ressortissants de Srebrenica qui auraient été arrêtés par les forces serbes de Bosnie. Le CICR a demandé à pouvoir entrer en contact le plus tôt possible avec toutes les personnes arrêtées (jusqu'à présent, il n'a pu visiter que 200 détenus environ), ainsi que des informations détaillées sur les décès éventuels.

«Le CICR a également pris contact avec les autorités de Bosnie-Herzégovine pour obtenir des informations sur quelque 5000 personnes ayant fui Srebrenica, dont certaines se sont rendues en Bosnie centrale. (...)"

Cependant, les « témoins » anonymes d'Angelo Gnaedinger étaient la Force de protection des Casques bleus des Nations Unies (FORPRONU), basée à Srebrenica. Lorsque les soldats néerlandais de la force des Nations Unies ont été évacués de Srebrenica, les journalistes les ont notamment interrogés sur le comportement des troupes serbes. Dans leurs réponses, ils ont mentionné un chiffre tout à fait différent.

Le New York Times a rapporté:

«Les troupes de maintien de la paix néerlandaises évacuées de Srebrenica (...) disent que des envahisseurs bosno-serbes (...) ont enlevé environ de 150 à 300 hommes âgés de 16 à 60 ans (...)»

En d'autres termes, les 300 hommes musulmans «enlevés» faits prisonniers par les troupes serbes en entrant dans Srebrenica sont devenus 3000 (multipliés par 10) dans le communiqué de presse de la Croix-Rouge, tout en faisant allusion à ce que ces «témoins» avaient rapporté. Les 200 prisonniers que la Croix-Rouge avait visités en détention se rapprochaient beaucoup plus des 300 prisonniers estimés par le bataillon néerlandais que des 3000 suggérés par la Croix-Rouge, d'autant plus que l'estimation du bataillon néerlandais parlait de «150 à 300 hommes».

L'hyperbole dans le communiqué de presse de la Croix-Rouge s'est encore exagérée dans un article de presse publié par le quotidien américain The New York Times:

«Environ 8000 musulmans sont portés disparus à Srebrenica. (...) Parmi les personnes disparues, 3000, pour la plupart des hommes, ont été arrêtés par des Serbes. (...) En plus des personnes arrêtées, environ 5000 «ont tout simplement disparu».

Il n'y a aucune mention du fait que la déclaration de la Croix-Rouge indique que «quelques-uns des 5000 étaient déjà arrivés en Bosnie centrale». Dans l'article de l'AP reproduit par le New York Times, ils ont simplement «disparu».

Déjà, au moment où les deux informations du CICR ont été entendues, il était établi depuis longtemps que la plupart des 5000 étaient en sécurité. En fait, ils avaient « disparu » derrière des lignes musulmanes:

Le New York Times lui-même informe que:

«De 3000 à 4000 musulmans de Bosnie qui, de l'avis des responsables de l'ONU, auraient disparu après la chute de Srebrenica ont traversé les lignes ennemies pour se rendre sur le territoire du gouvernement bosniaque. Le groupe, qui comprenait des réfugiés blessés, a filé sous les tirs des lignes serbes et a marché environ 30 km à travers les forêts pour se mettre en sécurité.»

Et le Times de Londres a écrit:

«Les milliers de soldats musulmans de Bosnie «disparus» de Srebrenica qui ont été au centre des informations faisant état d'éventuelles exécutions massives par les Serbes seraient en fait en sécurité au nord-est de Tuzla. Surveiller l'évasion en toute sécurité de soldats et de civils musulmans de Srebrenica et Zepa s'est avéré un cauchemar pour les Nations Unies et le Comité international de la Croix-Rouge. Pour la première fois hier, cependant, la Croix-Rouge à Genève a déclaré avoir appris par des sources en Bosnie que jusqu'à 2000 soldats du gouvernement bosniaque se trouvaient dans une zone située au nord de Tuzla. Ils s'y étaient rendus de Srebrenica « sans que leurs familles en soient informées », a déclaré un porte-parole, ajoutant qu'il n'avait pas été possible de vérifier ces informations, le gouvernement bosniaque ayant refusé l'autorisation à la Croix-Rouge de pénétrer dans la zone. (1)

Même ceux des 5000 personnes qui sont allés défendre Zepa ont également été pris en compte:

«Les soldats blessés ont été laissés derrière et, lorsque les Serbes de Bosnie ont envahi la ville mardi, ils ont été emmenés à Sarajevo pour y être soignés à l'hôpital de Kosevo. Beaucoup d'entre eux avaient évacué Srebrenica et s'étaient enfuis dans les collines bien avant que cette « zone de sécurité » soit tombée aux mains des Serbes de Bosnie le 11 juillet. Ces hommes ne se sont pas rendus à Tuzla, où la plupart des réfugiés se sont retrouvés mais se sont rendus à Zepa à la place. « Quelque 350 personnes ont réussi à sortir de Srebrenica et à se rendre à Zepa », a déclaré Sadik Ahmetovic, l'une des 151 personnes évacuées à Sarajevo pour y être soignées aujourd'hui. (...) Ils ont dit qu'ils n'avaient pas été maltraités par leurs ravisseurs serbes. «

Dans un texte précédent, j'avais demandé au lecteur d'utiliser simplement la logique: «Il peut paraître étrange que les soldats musulmans de Zepa abandonnent leurs camarades blessés et que 5000 soldats de Srebrenica abandonnent leurs femmes et leurs enfants aux ennemis qui avait la réputation - du moins dans les médias - d'être des sadiques et des violeurs cherchant à commettre un «génocide». Se pourrait-il que ces soldats musulmans sachent à l'avance qu'ils ne devaient pas être particulièrement inquiets de voir leurs femmes, leurs enfants et leurs camarades blessés tomber entre les mains de leurs compatriotes serbes? Les forces serbes ont fait évacuer les soldats musulmans blessés derrière les lignes musulmanes vers leur hôpital musulman de Sarajevo. Est-ce ainsi qu'on commet un génocide? Est-ce que cette force militaire peut être comparée aux nazis? Quelle banalisation de la barbarie nazie! Même le fait que les Serbes fournissent un passage sûr aux femmes et aux enfants est interprété comme sinistre, alors que cela prouve qu'un «génocide» n'a pas eu lieu».

Deux semaines avant que les représentants susmentionnés de la Croix-Rouge communiquent leurs chiffres gonflés à la presse, un autre porte-parole de la Croix-Rouge internationale à Genève, Pierre Gaultier, a fourni un détail important repris deux semaines plus tard dans la déclaration de Gnaedinger ci-dessus. Dans une interview accordée au quotidien allemand Junge Welt, il a expliqué:

«Tous ensemble, nous sommes arrivés au chiffre d'environ 10 000 disparus à Srebrenica. Mais il peut y avoir un double comptage... Avant d'avoir fini d'éliminer le double comptage, nous ne pouvons donner aucune information exacte. Notre travail est rendu encore plus compliqué par le fait que le gouvernement bosniaque nous a informés que plusieurs milliers de réfugiés avaient traversé les frontières ennemies et avaient été réintégrés dans l'armée musulmane de Bosnie. Ces personnes ne sont donc pas portées disparues, mais elles ne peuvent pas être retirées de la liste des personnes portées disparues (...) car nous ne savons pas leurs noms». (2)

Étant donné que le nombre de «disparus» (et par conséquent présumés morts) est demeuré à environ 8000 au cours du dernier quart de siècle, il est raisonnable de supposer que le gouvernement musulman n'a jamais fourni à la Croix-Rouge les noms de ceux qui étaient parvenus à rejoindre les lignes de l'armée musulmane.

Il convient également de noter que lorsque le professeur Milivoje Ivanisevic, de l'Université de Belgrade, a examiné la liste de la Croix-Rouge, il a découvert que celle-ci contenait les noms de 500 personnes déjà décédées avant l'entrée des troupes serbes de Bosnie à Srebrenica. Encore plus intéressant, en comparant la liste de la Croix-Rouge avec les listes électorales bosniaques pour les élections de l'automne de 1996, il a constaté que 3016 personnes classées «manquantes» par la Croix-Rouge figuraient pourtant sur les listes électorales l'année suivante. (3) Cela veut dire que les musulmans avaient des voix supposées mortes aux élections - est-ce une fraude électorale ou les électeurs étaient en vie - ce qui apporterait des preuves supplémentaires comme quoi le massacre n'est en fait qu'un canular.

Ensuite, il y a les 300 prisonniers de guerre. Que leur est-il arrivé? Quelques exemples suffiront.

«Des centaines de prisonniers musulmans de Bosnie sont toujours détenus dans deux camps secrets situés en Serbie voisine, selon un groupe d'hommes évacués par la Croix-Rouge dans un hôpital de Dublin à partir de Sljivovica. (...) Un groupe de 24 hommes a été transporté en Irlande juste avant Noël [1995] (...). Mais quelque 800 autres personnes sont toujours incarcérées à Sljivovica et dans un autre camp situé près de Mitrovo Polje, à peine trois jours avant la date convenue pour la libération de tous les détenus au titre de l'accord de paix de Dayton sur la Bosnie (...). La Croix-Rouge à Belgrade négocie depuis plusieurs semaines la libération de ces hommes et leur envoi dans des pays tiers. Une porte-parole a déclaré que la plupart d'entre eux allaient être envoyés aux États-Unis ou en Australie, d'autres devant être envoyés en Italie, en Belgique, en Suède, en France et en Irlande. (...) Depuis la fin du mois d'août, la Croix-Rouge a effectué des visites bimensuelles de son bureau extérieur à Belgrade. (...) Les équipes du tribunal chargé des crimes de guerre à La Haye se sont rendues à Dublin pour interroger et recueillir les témoignages des hommes.» (4)

« [Les] États-Unis ont décidé d'accepter 214 Bosniaques qui, (...) avaient été détenus dans des camps serbes et de leur accorder le statut de réfugié. » (5)

«Cent trois soldats bosniaques récemment libérés des camps de prisonniers de Serbie ont été envoyés en Australie contre leur volonté», affirme leur commandant, Osmo Zimic. Zimic a également critiqué le HCR, dont le porte-parole avait affirmé que ces soldats avaient exigé leur départ pour l'Australie et ne désiraient nullement retourner en Bosnie, car ils y seraient apparemment poursuivis au pénal comme déserteurs. «Ce n'est pas vrai», dit Zimic. Le porte-parole du bureau australien de l'immigration et des affaires ethniques a déclaré qu'il avait été informé de l'allégation de Zimic par l'ambassade de Bosnie à Canberra et qu'une enquête avait été ouverte. (6)

«L'ambassade de Bosnie en Australie a demandé au Tribunal international de La Haye (TPIY) d'ouvrir une enquête sur l'expulsion de Bosniaques (800 personnes) de Serbie vers l'Australie et l'Europe, ce que le HCR aurait aidé à faire au lieu d'impliquer les Bosniaques dans l'échange de prisonniers, en particulier parce qu'ils se trouvaient dans des camps en Serbie, qui affirmait ne pas être impliqués dans la guerre en Bosnie. Le principal témoin à charge est Osmo Zimic, un officier de l'armée bosniaque, qui a été déporté en Australie contre son gré.» (7)

La preuve principale proposée pour affirmer que le massacre de Srebrenica a vraiment eu lieu est le témoignage de Drazen Erdemovic, qui a affirmé appartenir à un détachement d'exécution serbe, qui aurait exécuté 1200 Musulmans en cinq heures. L'auteur, Germinal Civikov, observateur de plusieurs affaires jugées par le TPIY, a démontré mathématiquement que le temps affirmé par Erdemovic sur la cadence des 1200 exécutions, allant du très douteux à l'impossible.

Drazen Erdemovic

Dans son article publié dans «The Nation» (journal des États-Unis), Diana Johnstone, auteure du livre «Fools Crusade, Yugoslavia, NATO and Western Delusions», souligne la parodie de la justice dans les procès lors desquels on garantissait une peine plus légère en échange d'un plaidoyer de culpabilité. Dans l'affaire Erdemovic, l'accusé a plaidé coupable non seulement afin d'échapper à des poursuites en Serbie pour meurtres massifs, mais aussi parce que le TPIY lui avait promis une peine légère, une nouvelle identité et une résidence sûre dans un pays tiers en échange de son témoignage contre des dirigeants politiques serbes. Son témoignage visait à combler le vide laissé par l'absence de preuves tangibles à l'appui des accusations.

Diana Johnstone souligne le fait que:

"(...) Dans la mesure où [Erdemovic] a avoué ses crimes, il n'y a pas eu de procès formel ni de présentation d'éléments de preuve matériels corroborant son récit. En tout état de cause, puisqu'il avait apporté par son témoignage la preuve de l'implication de l'État, il n'y a pas eu de contre-interrogatoire rigoureux de la part d'une poursuite satisfaite ni d'un moyen de défense complaisant au sujet de la différence entre le nombre de Musulmans qu'il aurait déclaré avoir aidé à exécuter dans une ferme près de Pilica - 1200 - et le nombre de corps réellement trouvés par l'équipe de police scientifique du Tribunal: environ 150 à 200.» (8)

Encore une fois, le chiffre utilisé dans cette «preuve» a été presque multiplié par 10 par rapport au nombre de corps réellement retrouvés.

Dans sa déclaration écrite, Erdemovic avait allégué que des hommes de toutes les ethnies avaient participé aux exécutions. Au cours du contre-interrogatoire du procès de Milosevic par le défendeur lui-même, Erdemovic s'est vu demander s'il avait vu des Serbes de Serbie voisine participer à la fusillade. Erdemovic a admis qu'il n'en avait pas vu.

Lors de son contre-interrogatoire du témoin clé du tribunal, le président Milosevic avait notamment cité comme élément de preuve que le détachement d'exécution de Erdemovic était un groupe de mercenaires commandé par les services secrets d'un pays de l'OTAN. Comme le dit Germinal Civikov dans son livre, « Srebrenica: Der Kronzeuge » (Vienne: Promedia, 2009), le contre-interrogatoire du président Milosevic a été interrompu de manière persistante par le juge Richard May afin d'éviter que la thèse de l'accusation ne soit discréditée.

L'accusé a néanmoins pu révéler que le 11 novembre 1999, un groupe de mercenaires avait été arrêté à Belgrade. L'un des membres du groupe, Milorad Pelemis, avait été le commandant de Drazen Erdemovic dans l'unité d'exécution de Srebrenica. Ce détachement, qui travaillait pour la DGSE, le service de renseignement extérieur français, opérait depuis dix ans sur le territoire yougoslave sous le nom de «Pauk» (l'araignée). Il a commis diverses atrocités à Srebrenica et au Kosovo, pour lesquelles des forces serbes ont par la suite été accusées. Certains de ses membres étaient membres de la Légion étrangère française et avaient la nationalité française. Le renversement du gouvernement du président Milosevic faisait partie des opérations prévues. C'est ce qui avait conduit à leur découverte et à leur arrestation à Belgrade (9).

Le général Radislav Krstic a été le premier Serbe à être déclaré coupable de «génocide» pour Srebrenica. Selon le New York Times, lors de l'annonce du verdict de culpabilité «pour son rôle dans le massacre de plus de 7000 musulmans», «les enquêteurs du tribunal ont exhumé 2028 corps de fosses communes dans la région. 2500 corps supplémentaires ont été retrouvés. «

Mais s'il a été déclaré coupable du meurtre de «plus de 7000 personnes», où sont les preuves? Les corps «localisés» ne comptent-ils pas? Depuis 1996 - la première année des exhumations - lors de conférences de presse, les spécialistes du TPIY ont estimé le nombre de corps qu'ils supposent être dans le « charnier » non ouvert, est beaucoup plus réduit.

Il convient de rappeler que 1) lors des exhumations, aucune tentative n'a été faite pour connaître l'identité des corps, le moment ou les circonstances de la mort, et 2) qu'il s'agissait d'une région où la guerre civile sévissait depuis près de quatre ans et qui faisait des victimes de tous les côtés. Cependant, le tribunal voudrait nous faire croire que les Serbes étaient les seuls à tirer et les musulmans les seuls à mourir. C'est la raison pour laquelle tous les corps ont été comptés comme des «victimes de Srebrenica» et que leur identité, la cause et l'heure de leur décès n'avaient aucune importance pour les équipes de police scientifique.

Au cours des exhumations, un autre fait est apparu: l'agence de presse Reuters a publié les informations suivantes au printemps 1998: «Lors de l'ouverture d'un charnier en Bosnie, d'après les Nations Unies, des experts ont découvert des restes de crânes, des vêtements et des centaines de douilles de munitions». Plus loin dans l'article, on apprend que «plus de 1500 douilles de munitions utilisées ont été découvertes dans cette région au cours des deux dernières années» (10).

Cela signifie que le tribunal manquait non seulement de corps, mais également de balles. Pourquoi devrions-nous croire que chaque coup de feu tiré par un Serbe a tué plus de cinq Musulmans?

La falsification par l'AP de l'hyperbole de la Croix-Rouge mentionnée ci-dessus est une méthode souvent utilisée par les services de renseignement américains. AP est l'un des moyens privilégiés de la désinformation par la CIA et le New York Times lui donne toute sa crédibilité. AP, qui compte des journalistes et des correspondants du monde entier, peut être appelé à faire des « interviews », où des extraits de déclarations sont ensuite sortis de leur contexte et rédigés pour donner l'impression souhaitée par le gouvernement américain.

Déjà dans les années 1970, lorsque la manipulation de la presse par la CIA était encore un scandale, l'International Herald Tribune écrivait:

«Un responsable de l'agence a déclaré que par le passé, la CIA avait utilisé des agents rémunérés dans les bureaux de représentation à l'étranger de l'Associated Press et de United Press International pour glisser sur le fil de presse des dépêches préparées par l'agence. Dans certains cas, comme dans le bureau de l'AP à Singapour au début des années 50, les agents étaient des indigènes connus sous le nom de «recrues locales». Mais dans d'autres, ils étaient américains.» (11)

En juillet 1995, ne disposant même pas de suffisamment de temps pour enquêter sur la question de savoir si un crime avait été commis à Srebrenica et qui aurait pu en assumer la responsabilité, le président du TPIY, Antonio Cassese, un Italien, a affirmé dans une interview au journal L'Unita que « la décision d'impliquer le docteur Karadzic et le général Mladic, marque une étape fondamentale ». « Je défie quiconque de s'asseoir à la table des négociations avec une personne accusée de génocide », a-t-il déclaré. «

Cependant, il a été contredit par le porte-parole des Nations Unies, Ahmad Fawzi, qui a déclaré à la presse: «C'est un dilemme, je pense, auquel nous réfléchissons depuis un certain temps» (...) «Quand vous êtes en guerre vous négociez avec toutes les parties impliquées dans ce domaine », a-t-il déclaré à la presse.» (12) Le Dr Karadzic et le général Mladic n'étaient pas autorisés à participer aux négociations de Dayton. La question, cependant, est de trouver le rapport entre les accusations politiques bidon et le processus judiciaire.

Bien avant que les troupes serbes ne pénètrent dans Srebrenica, il avait été déterminé que le nombre de ceux qui auraient été tués par les Serbes à Srebrenica devait être supérieur à 5 000 pour justifier de manière crédible d'autres développements majeurs de la politique internationale.

L'ancien président du Parti social-démocrate (musulman) à Srebrenica, Hakija Meholjic, qui y occupait également les fonctions de chef de la police, a accordé une interview à la revue musulmane Dani. Au cours de son entretien, il a exposé un élément très important d'informations générales.

En septembre 1993, Meholjic était membre de la délégation de Srebrenica au congrès de son parti à Sarajevo. Il a raconté que Izetbegovic avait tenu confidentielle la délégation de Srebrenica avant le congrès. Izetbegovic a ensuite expliqué:

«Vous savez, le [président américain Bill] Clinton a dit à Izetbegovic (en avril 1993) (...) que si les forces tchetniques entraient dans Srebrenica et y massacraient 5000 musulmans, (...) il y aurait une intervention militaire américaine. « (Hakija Meholjic: "5,000 Muslim Lives for Military Intervention, en français: 5000 vies de Musulmans pour une intervention militaire Interview by Hasan Hadzic," Dani, 22 juin 1998, mentionné également au paragraphe 115 du rapport Srebrenica du Secrétaire général de l'ONU en application d'une résolution de l'Assemblée générale. 53/35 (1998) (S.A/54/549)

Bien que les délégués de Srebrenica aient rejeté l'offre, cela indique ce dont les États-Unis avaient besoin pour convaincre l'opinion publique occidentale d'accepter une intervention de l'OTAN, en dehors de sa zone d'engagement, dans la guerre civile bosniaque au profit des musulmans et des Croates et contre les Serbes. Les gouvernements Clinton et Izetbegovic avaient déjà conçu l'idée d'un «massacre de Srebrenica», bien avant que Srebrenica ne soit livrée aux forces serbes. Leur objectif était de verrouiller les Serbes de Bosnie dans une position où ils ne pourraient accepter que les termes dictés par l'Occident.

Les forces serbes, illusionnées par la proposition d'un échange de territoire, n'avaient aucune raison de commettre un massacre. Après tout, il est évident que même les forces serbes ne pouvaient massacrer des soldats qui avaient fui avant leur arrivée.

La façon dont les forces serbes ont traité les combattants musulmans à Zepa devrait constituer une bonne indication de la discipline et du caractère de l'armée serbe.

Toutefois, en ce qui concerne les exécutions sommaires: Oui, selon des témoins oculaires, des exécutions sommaires auraient eu lieu à Srebrenica:

«(...) Le lieutenant général Hans Couzy, commandant en chef des forces terrestres néerlandaises, a déclaré que les troupes néerlandaises n'avaient été témoins d'aucun viol et qu'elles n'étaient au courant que de rares incidents pouvant être qualifiés de crimes de guerre.

«Lors d'un incident, des envahisseurs serbes de Bosnie avaient pris un homme musulman, l'avaient placé contre un mur et l'avaient abattu d'une balle dans la nuque. Dans un autre, neuf hommes avaient été exécutés dans une maison, abattus d'une balle dans le dos dans la même pièce.

Ce sont peut-être des crimes de guerre, mais ils ne semblent jamais avoir intéressé le tribunal.

Étant donné que ni l'OTAN, ni son tribunal fantoche à La Haye, ni ses auxiliaires européens à Bruxelles ne peuvent fournir de preuves tangibles d'une «exécution à grande échelle de 8000 hommes» à Srebrenica, ils ont commencé à faire pression sur les hommes politiques serbes, en particulier ceux en Serbie, (qui n'ont rien à voir avec ce que les Serbes de Bosnie ont pu faire ou ne pas faire en Bosnie), de les forcer à « admettre » et à assumer la responsabilité d'un « génocide » que des Serbes (de Bosnie) auraient commis à Srebrenica. L'éventuelle adhésion à l'UE serait considérée comme une récompense, l'équivalent des fameux «trente deniers» de Juda, pour avoir fait cette courbette. (La Serbie n'a qu'à regarder la Grèce voisine, membre de l'UE, pour voir à quel point ce «cadeau» était empoisonné.)

Une fois qu'une telle courbette est faite, elle est permanente et sans garantie que l'autre partie maintiendra sa part du marché. Céder au chantage ouvre l'appétit du maître chanteur comme nous l'avons constaté lors de la demande de reconnaissance du Kosovo?

L'UE offre à la Serbie un «compromis»

Le but d'une négociation de plaidoyer est d'éviter au système judiciaire l'obligation de fournir la preuve 1) qu'un crime a été commis et 2) que le défendeur a été personnellement impliqué dans la commission de ce crime. Si l'accusé plaide coupable - même pour un crime qui n'a jamais été commis ou même pour un crime de moindre gravité -, l'État est gagnant et n'a plus besoin de prouver la culpabilité de l'accusé. En pratique, la négociation du plaidoyer a aujourd'hui le même objectif que la torture au moyen âge. Le défendeur a été soumis à une pression telle qu'il préférerait écourter l'agonie qui l'attend toujours.

C'est pourquoi les plus hautes autorités politiques de Serbie furent soumises à cette pression. Si les autorités serbes se pliaient à cette pression, elles assumeraient aux yeux du monde le rôle historique que les nazis avaient joué dans la mémoire collective internationale au cours de la seconde moitié du XXème siècle - à la différence près que les Serbes sont innocents. Le tribunal fantoche de La Haye n'a pas été en mesure de fournir la preuve d'un massacre, encore moins d'un «génocide». Il cherche donc à amener les autorités serbes à accepter «volontairement» ce rôle, de manière à pouvoir «en terminer avec cette affaire» en affirmant que «justice avait été faite». Comme nous l'avons vu ci-dessus avec la déclaration du juge Antonio Cassese, le TPIY a toujours confondu la politique avec la justice.

Le symbolisme anti-serbe de la Seconde Guerre Mondiale dans les images de propagande entourant Srebrenica n'est pas un hasard. Il visait l'opinion publique américaine, mais il ne venait pas de là. Il était adapté aux besoins politiques allemands.

L'image de Srebrenica a été conçue pour exonérer le gouvernement allemand de sa stigmatisation de l'Holocauste datant de la Seconde Guerre Mondiale, et la remplacer par une stigmatisation serbe pour «Srebrenica».

Srebrenica était destiné à humilier et à «exposer» l'ONU - un instrument d'après-guerre conçu et fonctionnant au mieux dans un rapport de force international bipolaire - comme étant «périmé» pour le nouvel ordre mondial - unipolaire - avec l'affirmation selon laquelle l'ONU avait été impuissante à empêcher qu'un «génocide» se produise sous sa surveillance. L'OTAN doit donc prendre en main «la prévention du génocide et le rétablissement des «droits de l'homme».

Cependant, le plus important est que la représentation de Srebrenica devait justifier la nouvelle mission de l'OTAN lui permettant de quitter les limites de sa zone d'opération de «défense collective» d'après-guerre - limitée à la défense des territoires des pays membres - pour devenir une alliance d'agression militaire à l'échelle mondiale (13). Pour cela, il lui fallait une façade «humanitaire». Un « génocide » ferait l'affaire. C'est pour cette réinterprétation du rôle de l'OTAN que Clinton avait besoin de plus de 5000 morts.

Au cours des années 90, les Serbes de Bosnie ont été accusés de crimes «nazis» l'un après l'autre allant du camp de réfugiés devenus «camp de concentration» au «génocide» par viol et insémination forcée. Le premier génocide de l'histoire qui se termine par une population plus nombreuse que quand il a débuté.

Par conséquent, un certain nombre de victimes ont dû être créées par les organes de presse. Un «tribunal» fantoche - sans aucune juridiction justifiable sur le territoire ou la population qu'il prétend juger - a été créé pour légitimer la criminalisation des victimes de cette agression.

C'est aussi pour cette raison que Srebrenica ne peut être considéré uniquement comme un problème «serbe», c'est un problème mondial.

Les hommes politiques serbes sont aujourd'hui aux avant-postes de la défense, qui détermineront si l'humanité continuera à subir ce recul du droit international vers la jungle ou à retrouver son élan amorcé avec les Nations Unies et l'instauration de l'égalité de la souveraineté des nations la Charte des Nations Unies.

Comme cela a été révélé lors du procès du président Slobodan Milosevic, l'un des objectifs de la formation du TPIY était de briser les Serbes. Michael Scharf, l'un des participants à la mise en place des tribunaux fantoches des Nations Unies, a énuméré dans un article du Washington Post les objectifs du TPIY:

«En créant le statut du tribunal pour la Yougoslavie, le Conseil de sécurité américain a défini trois objectifs: premièrement, informer le peuple serbe, longtemps induit en erreur par la propagande de Milosevic, des actes d'agression, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis par son régime; deuxièmement, faciliter la réconciliation nationale en responsabilisant en premier lieu Milosevic et d'autres dirigeants de Serbie et en révélant de quelle manière le régime de Milosevic avait amené les Serbes ordinaires à commettre des atrocités; et troisièmement, promouvoir la catharsis politique tout en permettant aux dirigeants nouvellement élus de Serbie de se démarquer des politiques répressives du passé. [Le juge Richard] La décision de May de permettre à Milosevic de se représenter lui-même a sérieusement compromis ces objectifs. « (14)

Il ne s'agit là que d'un autre élément de preuve montrant que le TPIY - depuis sa création - n'avait rien à voir avec une entité judiciaire. C'était déjà un corps politique dans sa conceptualisation.

C'est la raison pour laquelle la fermeté dont ont fait preuve jusqu'à présent les hommes politiques serbes dans leur résistance à ces tentatives d'extorsion d'un «compromis de plaidoyer» politique ne peut qu'être applaudie. Ils méritent toute la solidarité et le soutien de tous pour continuer le combat pour la justice.

La Première ministre serbe, Ana Brnabić, a démontré cette résilience dans son interview du 15 novembre 2018 - un contre-interrogatoire mené par un journaliste semblant se prendre pour un procureur général - dans la chaîne de télévision internationale allemande Deutsche Welle, financée par le gouvernement allemand. L'intervieweur a cherché, dans la dernière série de questions, à faire dire au Premier ministre que Srebrenica était un «génocide» (L'interrogatoire sur Srebrenica commence à 22 minutes 49 secondes).

En l'absence de preuve tangible d'un massacre, l'interviewer a utilisé l'argument habituel selon lequel «deux tribunaux, le Tribunal pénal international pour la Yougoslavie et la Cour internationale de justice, ont tous deux statué qu'il s'agissait d'un génocide». Le Premier ministre Brnabić a maintenu ses arguments.

Bien entendu, la télévision allemande n'a pas rappellé à ses téléspectateurs que l'Allemagne de l'Ouest, qui, par la loi, est identique à l'Empire allemand, n'a jamais reconnu ni le verdict des procès de Nuremberg ni les accords de Potsdam.

En outre, les tribunaux font des erreurs dans leurs décisions. C'est la raison pour laquelle les cours d'appel corrigent les décisions.

Quant au TPIY, il a reconnu l'une de ces erreurs dans le procès Milosevic. Après avoir refusé au défendeur l'aide médicale dont il avait besoin, ce qui avait couté la vie à l'accusé, le tribunal a exonéré à titre posthume le président Milosevic au cours du procès de Karadzic en reconnaissant que:

«En ce qui concerne les preuves présentées dans la présente affaire concernant Slobodan Milošević et son appartenance à l'entreprise criminelle commune, la Chambre rappelle qu'il partageait et approuvait l'objectif politique de l'accusé (Radovan Karadzic) et des dirigeants serbes de Bosnie de préserver la Yougoslavie et d'empêcher la séparation et l'indépendance de la Bosnie et a coopéré étroitement avec l'accusé pendant cette période. La Chambre rappelle également que Milošević avait fourni une assistance sous forme de personnel, de fournitures et d'armes aux Serbes de Bosnie pendant le conflit. Toutefois, compte tenu des éléments de preuve présentés à la Chambre concernant les intérêts divergents apparus entre les dirigeants serbes de Bosnie et la Serbie pendant le conflit et en particulier, les critiques et la désapprobation répétées de Milošević à l'égard des politiques et décisions prises par l'accusé et des dirigeants serbes de Bosnie, La Chambre n'est pas convaincue que les éléments de preuve présentés soient suffisants pour conclure que Slobodan Milošević était d'accord avec le plan commun.» (15)

Quant au verdict prononcé par le TPIY pour le «génocide», le verdict lui-même admet que le général Krstic n'a pas été condamné sur la base de la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide, reconnue au plan international, mais plutôt sur l'article 4 de son propre statut. Les statuts du TPIY n'ont plus aucune juridiction à part à l'intérieur des murs du tribunal.

Le verdict dit:

"541. La Chambre de première instance doit interpréter l'article 4 du Statut [du TPIY] en tenant compte de l'état du droit international coutumier à l'époque des événements à Srebrenica (...)

598. La Chambre conclut que l'intention de tuer tous les hommes musulmans de Bosnie en âge d'être militaire à Srebrenica constitue une intention de détruire en partie le groupe des Musulmans de Bosnie au sens de l'article 4 et doit donc être qualifiée de génocide. «

Cependant, malgré l'admission ouverte de l'opinion selon laquelle la Convention des Nations Unies sur le génocide, reconnue internationalement, n'était pas le fondement de l'arrêt rendu par le TPIY, la Cour internationale de Justice a jugé que le jugement du TPIY était correct, fondé sur la Convention sur le génocide. Les juges semblent ne pas avoir lu le verdict de Krstic ni en avoir suivi les instructions pour ne pas avoir rendu une autre décision.

Si la décision de la CIJ est maintenue, la convention sur le génocide, citée par le Premier ministre Brnabić dans son interview à la télévision allemande, est devenue nulle et non avenue.

Continuez votre résilience. Ne leur permettez pas de faire croire que vous avez accepté votre propre subjugation.

Vous défendez vraiment les meilleures traditions des nations non alignées.

*

Remarques

(1) Evans, Michael et Kallenbach, Michael: Missing' enclave troops found (Les soldats de l'enclave disparus retrouvés), The Times, 2 août 1995, p. 9

(2) Pierre Gaultier (entretien), Wo Sind die Vermißten aus Srebrenica?, Junge Welt, 30.8.95.

(3) Faux électeurs... ou faux cadavres, Balkans Infos, Paris; Octobre 1996 - n ° 6; Voir aussi Ivanisevic, Milivoje; Un dossier qui pose bien des questions, Balkans Infos, Paris; Décembre 1996 n ° 8

(4) Ed Vulliamy, Bosnia: The secret War - Serbs 'run secret camps (Bosnie: la guerre secrète - Les Serbes dirigent des camps secrets): des hommes libérés de la détention clandestine font part à Ed Vulliamy de passages à tabac et de «machines de torture mobiles, The Guardian, 17 janvier 1996.

(5) Another Two Mass Graves Discovered (Découverte de deux autres tombes communes), Press TWRA, 19 janvier 1996.

(6) Bosnian Soldiers in Australia Against Their Will (Soldats bosniaques en Australie contre leur gré), Press TWRA, 6 février 1996.

(7) AInvestigation on Deportation of Bosniaks Requested (Enquête sur l'expulsion de Bosniaques demandée), Press TWRA, 9 mars 1996.

(8) Selective Justice in The Hague: The War Crimes Tribunal on Former Yugoslavia is a Mockery of Evidentiary Rule (Justice sélective à La Haye: Le Tribunal de crimes de guerre sur l'ex-Yougoslavie est un simulacre de règle en matière de preuve), The Nation, 22. septembre 1997.

(9) Srebrenica, Der Kronzeuge Promedia, Vienne, 2009, page 130.

(10) Schädelreste und Kugeln in Massengrab in Bosnien, Reuters (Allemagne), 20 avril 1998.

(11) John M. Crewdson, CIA Secretly Built, Manipulated a Global Propaganda Network (La CIA a secrètement construit et manipulé un réseau mondial de propagande), International Herald Tribune, 3 janvier 1978.

(12) ANP English News Bulletin Karadzic a Pariah, Says War Crimes Tribunal Chief, Stichting Algemeen Nederlands Persbureau (Karadzic un Paria, bulletin d'information de la PNA en anglais, déclare le chef du tribunal chargé des crimes de guerre, Stichting Algemeen Nederlands Persbureau, 27 juillet 1995.

(13) Comme l'a dit un jour le sénateur américain Richard Lugar, l'OTAN doit «sortir de la zone ou se dissoudre».)

(14) Michael Scharf, Making a Spectacle of Himself: Milosevic Wants a Stage, Not the Right to Provide His Own Defense (Se montrer en spectacle: Milosevic veut une tribune, pas le droit de se défendre) Washington Post (29 août 2004), p. B2, cité par le Dr Tiphaine Dickson dans The World's Court of Justice (La Cour de justice du monde):  milosevic.co

(15) Paragraphe 3460: icty.org, cité par Andy Wilcoxson dans

 counterpunch.org

Lien de l'article en anglais:  globalresearch.ca

Voir aussi:

 lagazetteducitoyen.over-blog.com

et

 lagazetteducitoyen.over-blog.com

 reseauinternational.net

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