Non pas indignation générale, le parti communiste Français a sorti ce pet foireux en fin de déroulé et il ne l'a fait que contraint et forcé après des jours et des jours de silence quand avec d'autres sites nous avons publié la réaction des camarades portuguais. Il ne l'a fait qu'en appuyant sur le clou du méchant staline, ce qui est hors de propos par rapport à l'horreur d'un tel vote./.. On peut toujours dire ce qui est vrai que les questions internationales, comme l'Humanité, comme les questions européennesdemeurent aux mains des mêmes Pierre laurent et sa clique qui ressemblent comme des frères aux Glucksman et autres « socialistes » qui n'ont pas craint de voter cette horreur. C'est vrai mais cela ne suffit plus. Si ces gens là pratiquent la forfaiture il faut les remplacer et que le secrétaire du parti intervienne (note de Danielle Bleitrach)
par taktak
jeudi 26 septembre 2019
59
Il n'y aura donc eu que 4 eurodéputés français courageux et digne pour voter contre la résolution révisionniste du parlement européen, criminalisant le communisme et réhabilitant de facto le nazisme et ses régimes fascistes alliés. 4 euro députés de la France Insoumises. Contrairement à d'autres députés verts qui ont également voté contre, les députés EELV se sont... abstenus !
Il n'empêche que le vote de cette résolution, qui démontre combien il n'est pas illusoire de dénoncer et appeler à combattre d'urgence l'eurofacisation, provoque une vague d'indignation et de colère. Bien au delà des communistes d'ailleurs.
Car nombre de démocrates, de progressistes et de républicains, comprennent bien que cet anticommunisme virulent n'est que le masque d'un eurofascisme belliqueux et violent qui n'ose pas encore dire son nom. Mais qui déjà fait défilé à la torche et avec les insignes des einsatzgrupen ses milices dans les rues d'Ukraine, ses bataillons en uniformes SS dans les rues des capitales baltes, et qui démolie les monuments aux soldats soviétiques de l'armée rouge en Pologne... tout en persécutant les communistes, en tentant d'embastiller les journalistes de leurs médias.
Plusieurs groupes d'euro parlementaires s'opposent à la résolution 2019/2819 RSP
Les explications de vote de quelques eurodéputés courageux, non communistes, démontrent ce qu'est cette résolution nauséabondes, proprement fascisante.
Claire Fox (non inscrit) : "Je vote contre cette résolution (..) car je me préoccupe tellement des faits historiques et de la mémoire que je ne peux permettre qu'ils soient détournés dans un jeu de billard politique de l'agenda actuel de l'UE. Cette résolution menace l' Europe et l'histoire de l' Europe(...), Elle pirate le courageux combat contre le fascisme et les horreurs de l'Holocauste - au passage la résolution réussie à oublier les juifs ! - au service d'une propagande pour le fédéralisme et l'expansionnisme européen"
Tatianan Zdanoka (Verts) " je vote contre cette résolution(..). je suis contre l'approche globalisante mettant un signe égal entre les nazis et les régimes communistes. Il n'y a qu'un seul diable, le diable absolu c'est l'idéologie nazie. (...) Ou est Munich ? oublié. Où sont les traités bilatéraux conclus avant le 23 aout 1939 ? ma famille a du faire des sacrifices à cause des nazis, à cause des déportations. Je répète, il n'y a qu'un seul diable, et c'est l'idéologie nazie"
Évidemment nous ne citerons pas ici les propos des groupes d'extrêmes droites.
Les propos tenus à l'occasion des explications de votes officielles des différents groupes en faveur de la résolution font froid dans le dos.
le groupe ECR n'as pas un mot de condamnation des régimes fascistes et du nazisme. Ses coups ne portent que contre le bolchévisme, appelant à effacer rien moins que la "nation macédonienne du territoire bulgare"... Ou carrément pour Daniel Hanna "On nous a raconté que l'armée rouge nous avait libéré (..) en réalité les seuls vrais vainqueurs ça a été la gauche". On comprend bien que cela regrette de pas être restés sous la botte nazie.
Le groupe PPE s'exprime par la voix du député roumain Vincze, qui n'a pas un mot pour condamner le régime fasciste, composante de l'Axe au coté de nazis. Mais uniquement le socialisme. Et en appeler à la restitution des biens confisqués.. aux églises...
Les sociaux démocrates (PS) tel Rory Palmer hypocritement en appellent à la mémoire de l'Hollocauste, tout en condamnant en votant cette résolution ceux qui ont libéré les déportés de camps d'exterminations, c'est à dire les soviétiques.
La colère des associations de résistants et d'anciens combattants
L'ARAC DENONCE UN VOTE DANGEREUX AU PARLEMENT EUROPEEN QUI MANIPULE L'HISTOIRE ET LA MEMOIRE
Le Parlement européen a adopté (pour : 535 - contre : 66 - abstentions : 52), le 19 septembre 2019, une résolution sur « l'importance de la mémoire européenne pour l'avenir de l'Europe ». Cette résolution est grave et abjecte. Elle constitue l'aboutissement de la stratégie de révisionnisme historique prônée par l' Union Européenne.
Ce texte assimile fascisme et communisme. Il explique que l'origine de la seconde guerre mondiale serait... le pacte germano-soviétique.
Non le pacte germano-soviétique n'est pas la cause de la seconde guerre mondiale.
Les causes de la seconde guerre mondiale doivent être recherchées dans la complicité silencieuse qui a permis le développement du fascisme et du national-socialisme contre le mouvement ouvrier, la collusion des grands monopoles allemands avec Hitler. Elles sont à chercher dans le silence assourdissant qui a conduit les états d'Europe à abandonner l'Espagne Républicaine aux mains du fascisme, dans la lâcheté qui a conduit aux accords de Munich le 28 septembre 1938 entre Daladier, Chamberlain, Hitler et Mussolini.
Cette résolution cherche à effacer la contribution décisive des communistes et des peuples de l'Union Soviétique à la défaite du fascisme nazi.
Cette résolution occulte la gravité de la barbarie nazie et la renaissance du fascisme aujourd'hui.
Il est important d'avoir une rigueur historique, nous la devons aux millions de victimes, à tous ceux et avant tout les communistes et le peuple Russe qui se sont battus pour arrêter et vaincre Hitler.
Mettre sur le même plan et en les assimilant, le fascisme, le nazisme, le stalinisme et le communisme est une grossière simplification de la réalité.
Le fascisme favorisé et mis en avant a été le moyen trouvé par les capitalistes pour écraser les mouvements révolutionnaires des années 30 et sauver leurs systèmes. Le fascisme est la créature du capitalisme, le moyen du repartage entre impérialistes du monde dans la guerre la plus violente de l'histoire.
Les communistes, au contraire, dans chaque pays d'Europe, ont organisé et animé une résistance héroïque contre le fascisme. Ils ont pu le faire grâce au large soutien populaire dont ils disposaient.
Présenter la Russie comme n'ayant souffert que du stalinisme (point 15 de la résolution), c'est nier l'ampleur des souffrances et des pertes subies par ce peuple, et par les soldats de l'Armée rouge (21 millions de morts), pour arrêter l'expansion nazie et permettre la libération de l'Europe.
Cette résolution, d'une extrême gravité, vise à ouvrir la voie l'interdiction des partis communistes, des forces progressistes et du mouvement syndical comme ce fut cas dès 1933 en Allemagne.
Avec ce texte, le Parlement Européen veut empêcher toute révolte, toute contestation démocratique.
Le vote de ce texte est scandaleux et dangereux. Ceux qui l'ont voté portent une lourde responsabilité devant l'Histoire, ils font comme dans les années 30 le lit du fascisme.
Nous n'acceptons pas la réécriture de l'Histoire sous peine de voir se reproduire les mêmes dangers. Réfléchir au passé pour construire le présent, implique d'avoir le courage et l'intelligence de regarder l'histoire de chaque peuple.
Villejuif, le 23 septembre 2019ARAC
Indignation en Italie bien au delà des communistes
Ce parlementaire européen italien n'est pas communiste, loin de là, mais il explique le très grave dangers que représente le vote de la résolution anticommuniste prise par l'Union Européenne
L'europarlementaire italien Massimiliano Smeriglio (élu comme indépendant sur la liste du Parti démocrate) a publié une belle mise au point pour expliquer pourquoi il n'a pas voté ce texte, contrairement à ses collègues. En voici une traduction en français (que j'espère fidèle aux propos de l'auteur) :
« Je n'ai pas voté pour le texte qui rend équivalents le nazisme et le communisme.
Je n'ai pas voté en sa faveur parce qu'il s'agit d'un texte confus et contradictoire.
Je ne l'ai pas voté parce que l'histoire n'a pas à être contrainte dans une construction parlementaire dont le seul but est de la tirer à soi de tous côtés pour aboutir ensuite à un étrange œcuménisme où tout devient semblable.
Je n'ai pas voté ce texte parce qu'il n'est pas vrai que la Seconde Guerre mondiale est née avec le pacte Molotov-Ribbentropp, ses causes sous-jacentes devant éventuellement être recherchées dans les conditions de la paix punitive de Versailles à la fin de la Première Guerre mondiale.
Par ailleurs, ces causes doivent aussi être recherchées dans la complicité silencieuse avec laquelle l'Etat libéral a permis le développement du fascisme et du national-socialisme contre le mouvement ouvrier.
Je n'ai pas voté pour ce texte parce que, dans un tel document, on ne peut pas ne pas traiter sérieusement de la Shoah, c'est-à-dire la volonté d'exterminer des membres de la religion juive, les Roms, les Sinti, les homosexuels et les opposants politiques.
Je ne l'ai pas voté parce que les démocraties occidentales, nos démocraties, celles qui sont nées en 1945, doivent remercier aussi bien les Anglo-Américains que les formations résistantes et l'Armée rouge pour leur victoire finale.
Telle est la vérité historique.
Je n'ai jamais été prosoviétique, je viens de la culture libertaire, je me suis réjoui de la chute du Mur, j'ai manifesté contre Tiananmen, je me suis battu contre le socialisme réel et ses horreurs, mais tout cela n'a rien à voir avec le jugement politique et historique sur le début et la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Et cette rigueur, nous la devons à nous-mêmes pour pouvoir marcher debout et nous la devons aux millions de victimes qui se sont battus pour arrêter et vaincre Hitler et Mussolini.
Et puis, nous sommes en Italie, et pour nous, le nazifascisme, cela a été Marzabotto, via Tasso, les Fosses Ardéatines. Tandis que les socialistes, les communistes, avec d'autres, ont rédigé la Constitution républicaine et ont construit notre démocratie jour après jour.
Cela compte aussi. »Massimiliano Smeriglio (élu comme indépendant sur la liste du Parti démocrate)
L'appel du parti communiste portugais
La majorité du Parlement européen a approuvé aujourd'hui, avec le vote favorable des députés du PS, du PSD, du CDS et du PAN, une résolution grave et abjecte, qui constitue un autre élément déplorable de la stratégie de révisionnisme historique prônée par l'Union européenne.Le texte maintenant approuvé promeut les conceptions et les falsifications les plus réactionnaires de l'histoire contemporaine dans une tentative déplorable d'assimiler fascisme et communisme, minimisant et justifiant les crimes du nazisme-fascisme et réduisant au silence les responsabilités et complicitésdes grandes puissances capitalistes - telles que le Royaume-Uni ou la France. - ce qui a ouvert la voie au début de la Seconde Guerre mondiale dans l'espoir de pousser les hordes nazies vers l'Est et en finale contre l'URSS, entraînant des coûts humains et matériels considérables pour l'Union soviétique, qu'aucun autre pays n'a supportés.
Focalisant cette égalisation sans scrupule sur le contexte du pacte Ribbentrop-Molotov, en cachant son contexte historique, la résolution adoptée par la majorité des députés omet d'importants comportements de tolérance, de complicité et d'alignement des grandes puissances capitalistes sur la montée du fascisme dans plusieurs pays européens. lutter contre l'idéal communiste et contre les énormes acquis économiques et sociaux des ouvriers et des peuples de l'URSS, qui ont encouragé les luttes et les aspirations des ouvriers et des peuples de toute l'Europe.
L'absence intentionnelle de références à la résolution adoptée par la majorité du PE au pacte de concorde et de coopération du 15 juillet 1933 signé entre le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et l'Italie, qui a ouvert la voie au réarmement de l'Allemagne, en est la preuve ; ou le soutien militaire de Hitler et de Mussolini à Franco et au coup d'État fasciste qui a conduit à la guerre civile en Espagne, dont le régime fasciste serait reconnu par la France et le Royaume-Uni en février 1939 ; ou la conférence de Munich, qui aboutit au traité du même nom, signé le 30 septembre 1938 entre l'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, en vue du démembrement de la Tchécoslovaquie occupée par l'armée nazie, avec des parties de son territoire occupées ensuite par la Pologne et la Hongrie. Ou encore le sabotage des gouvernements français et anglais aux efforts de négociation d'un pacte d'assistance mutuelle entre leurs pays et l'URSS qui aurait empêcher la Seconde Guerre mondiale, dans le but d'encourager ces gouvernements à attendre un conflit germano-soviétique.
La résolution adoptée par la majorité du PE non seulement efface la collusion des grands monopoles capitalistes allemands avec Hitler, mais cherche également à effacer la contribution décisive des communistes et de l'Union soviétique à la défaite du fascisme nazi et à la libération des peuples du pouvoir colonial après la Seconde Guerre mondiale. Une résolution qui vise également à faire taire le rôle des communistes dans la libération des peuples de l'oppression fasciste, comme au Portugal, ou du rôle qu'ils ont joué et jouent dans la promotion des droits démocratiques - politiques, économiques, sociaux et culturels des travailleurs. Cette résolution comporte encore un autre élément dont on ne peut ignorer la gravité : elle vise à ouvrir la voie à une intensification et à une généralisation de la persécution et à la prohibition des partis communistes, ainsi qu'à traîner d'autres forces progressistes et du mouvement syndical, avec la complicité de l'Union européenne et de l'OTAN dans plusieurs États membres - tels que la Lituanie, l'Estonie, la Lettonie ou la Pologne, entre autres - où, parallèlement à la réhabilitation et aux louanges historiques du fascisme et à la glorification des collaborateurs avec le fascisme nazi, monuments de la résistance antifasciste, y compris l'Armée rouge, la xénophobie et le racisme et promouvoir les forces fascistes.
Ce révisionnisme historique reprend les positions antérieures de l'UE qui, souhaitant enseigner au monde les leçons de la « démocratie » et des « droits de l'homme », promouvait les reculs de la civilisation, attaquant les droits sociaux et du travail, la souveraineté nationale et la démocratie. Une entité au service du grand capital et des grandes puissances, dans laquelle se développent des tendances et pratiques répressives limitant les droits et libertés fondamentaux, ainsi que des militaristes. Des politiques qui sont, comme par le passé, à l'origine de la résurgence des forces de droite et fascistes.
NOTE DU BUREAU DE PRESSE DES DÉPUTÉS EUROPEENS DU Parti communiste portugais
Source : initiative-communiste.fr
L'explications de texte par le site les-crises.fr
le blog les-crises.fr animés par Olivier Berruyer n'est pas un média communiste. Loin de là. Pourtant lui aussi analyse le grave danger, fascisant de la résolution 2019/2819 RSP du parlement européen.
Quand le Parlement européen manipule l'Histoire, par Olivier Berruyer
Voici l'incroyable résolution votée la semaine passée par le Parlement européen - qui a défaut de faire l'Histoire, tente de la réécrire...Je vous renvoie vers cet article qui donne une analyse plus générale.
On voit bien le danger de laisser un Parlement, quel qu'il soit, s'emparer de l'Histoire.
Voici donc la résolution, commentée par mes soins... OB
Résolution du Parlement européen du 19 septembre 2019 sur l'importance de la mémoire européenne pour l'avenir de l'Europe ( 2019/2819(RSP))
Source : Parlement européen, 19/09/2019
Le Parlement européen,
- vu les principes universels des droits de l'homme et les principes fondamentaux de l'Union européenne en tant que communauté fondée sur des valeurs communes,
- vu la déclaration effectuée le 22 août 2019 par le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, et par la commissaire Věra Jourová, dans la perspective de la « Journée européenne du souvenir » pour la commémoration des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires,
- vu la déclaration universelle des droits de l'homme des Nations unies, adoptée le 10 décembre 1948,
- vu sa résolution du 12 mai 2005 sur le soixantième anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale en Europe (8 mai 1945)(1),
- vu la résolution 1481 sur la nécessité d'une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires, adoptée par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe le 26 janvier 2006,
- vu la décision-cadre 2008/913/JAI du Conseil du 28 novembre 2008 sur la lutte contre certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie au moyen du droit pénal(2),
- vu la déclaration sur la conscience européenne et le communisme, adoptée à Prague le 3 juin 2008,
- vu sa déclaration sur la proclamation du 23 août comme Journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme, adoptée le 23 septembre 2008(3),
- vu sa résolution du 2 avril 2009 sur la conscience européenne et le totalitarisme(4),
- vu le rapport de la Commission du 22 décembre 2010 sur la mémoire des crimes commis par les régimes totalitaires en Europe ( COM(2010)0783),
- vu les conclusions du Conseil des 9 et 10 juin 2011 sur la mémoire des crimes commis par les régimes totalitaires en Europe,
- vu la déclaration de Varsovie du 23 août 2011 sur la Journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires,
- vu la déclaration commune du 23 août 2018 des représentants des gouvernements des États membres de l'Union en l'honneur des victimes du communisme,
- vu sa résolution historique sur la situation en Estonie, en Lettonie et en Lituanie, adoptée le 13 janvier 1983 à la suite de l'« Appel baltique » lancé par 45 ressortissants de ces trois pays,
- vu les résolutions et les déclarations sur les crimes des régimes communistes totalitaires adoptées par plusieurs parlements nationaux,
- vu l'article 132, paragraphes 2 et 4, de son règlement intérieur,
A. considérant que 2019 marque le 80e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale, qui a causé des souffrances humaines d'une ampleur sans précédent et conduit à l'occupation de pays européens pendant de nombreuses décennies ;
B. considérant qu'il y a 80 ans, le 23 août 1939, l'Union soviétique communiste et l'Allemagne nazie ont signé un pacte de non-agression, connu sous le nom de pacte germano-soviétique ou pacte Molotov-Ribbentrop, dont les protocoles secrets partageaient l'Europe et les territoires d'États indépendants entre les deux régimes totalitaires selon des sphères d'influence, ouvrant la voie au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ;
OB : Moi qui croyait que c'était d'abord la conséquence du Traité de Versailles, de la volonté nazie (exprimée dans Mein Kampf), de la crise de 1929, du chômage te de la misère, de l'absence de réaction face aux multiples violations du Traité de Versailles, des accords de Munich et du refus par les franco-anglais de traiter sérieusement la proposition d'alliance soviétique... (entre autres...)
C. considérant que, parmi les conséquences directes du pacte germano-soviétique et du traité germano-soviétique d'amitié, de coopération et de délimitation du 28 septembre 1939 qui s'ensuivit, l'on compte : l'invasion de la République de Pologne, d'abord par Hitler, puis par Staline deux semaines plus tard, qui a brutalement privé le pays de son indépendance et représenté un drame sans précédent pour la nation polonaise ; le déclenchement par l'Union soviétique communiste d'une guerre d'agression contre la Finlande le 30 novembre 1939 ; l'occupation et l'annexion en juin 1940 par l'Union soviétique de parties du territoire roumain, qui n'ont jamais été restituées ; et l'annexion des républiques indépendantes de Lituanie, de Lettonie et d'Estonie ;
OB : Et peut-être l'invasion de l 'URSS aussi, non ?
D. considérant qu'après la défaite du régime nazi et la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'après-guerre a été synonyme, pour certains pays d'Europe, de reconstruction et de réconciliation, tandis que d'autres sont restés, pendant un demi-siècle, soumis à des dictatures, parfois sous l'occupation ou l'influence directe de l'Union soviétique, et privés de liberté, de souveraineté, de dignité, de droits fondamentaux et de développement socio-économique ;
E. considérant que si les crimes du régime nazi ont été jugés et punis lors du procès de Nuremberg, il reste urgent de sensibiliser l'opinion publique, de dresser un bilan moral de cette période et de mener des enquêtes judiciaires sur les crimes du stalinisme et d'autres dictatures ;
OB : "urgent" ?
F. considérant que, dans certains États membres, la loi interdit les idéologies communiste ou nazie ;
OB : Par chance, ils ne sont plus "privés de liberté, de souveraineté, de dignité, de droits fondamentaux... surtout les communistes locaux, donc.
G. considérant que l'intégration européenne a constitué, dès l'origine, une réponse aux souffrances causées par les deux guerres mondiales et la tyrannie nazie qui a conduit à l'Holocauste, ainsi qu'à l'expansion des régimes communistes totalitaires et non démocratiques en Europe centrale et orientale, et que cette intégration a permis de surmonter de profondes divisions et de vives hostilités grâce à la coopération et à l'intégration, de mettre un terme à la guerre et de garantir la démocratie en Europe ; considérant que, pour les pays européens qui ont souffert de l'occupation soviétique ou d'une dictature communiste, l'élargissement de l'Union européenne à partir de 2004 a marqué leur retour au sein de la famille européenne, à laquelle ils appartiennent ;
OB : Il faut quand même reconnaître que, plus c'est gros, plus ça passe...
H. considérant qu'il convient d'entretenir la mémoire du passé tragique de l'Europe, afin d'honorer les victimes, de condamner les auteurs de crimes et de jeter les bases d'une réconciliation fondée sur la vérité et l'œuvre de mémoire ;
I. considérant que la commémoration des victimes des régimes totalitaires, la reconnaissance et la prise de conscience des séquelles, communes à toute l'Europe, laissées par les crimes commis par les dictatures communistes, nazie et autres revêtent une importance cruciale pour maintenir l'unité de l'Europe et de ses peuples et construire une Europe à même de résister aux menaces extérieures contemporaines ;
OB : la manipulation de la mémoire...
J. considérant qu'il y a 30 ans, le 23 août 1989, à l'occasion du 50e anniversaire du pacte germano-soviétique, en mémoire des victimes des régimes totalitaires, deux millions de Lituaniens, de Lettons et d'Estoniens se sont donné la main pour former la « Voie balte », une chaîne humaine et manifestation sans précédent qui allait de Vilnius à Tallinn en passant par Riga ;
K. considérant que bien que le Congrès des députés du peuple de l'URSS ait condamné, le 24 décembre 1989, la signature du pacte germano-soviétique ainsi que les autres accords conclus avec l'Allemagne nazie, en août 2019, les autorités russes ont rejeté toute responsabilité dans ce pacte et ses conséquences et promeuvent désormais une théorie selon laquelle la Pologne, les États baltes et l'Europe de l'Ouest sont en réalité les véritables instigateurs de la Seconde Guerre mondiale ;
OB : Euh, primo, il est clair que le sort dramatique de la Pologne après la guerre ne l'exonère en rien de son attitude avant la guerre, qui a, comme d'autres élément, concouru à la survenance du drameSecundo, il faut aussi se rappeler que la Russie n'est pas complètement l'URSS - Staline était géorgien, et je ne pense pas que la Géorgie s'excuse plus que la Russie...
Et puis : "En 2009, invité pour les commémorations des 70 ans de l'invasion de la Pologne, Vladimir Poutine, à l'époque Premier ministre russe, avait qualifié les pactes conclus avec les nazis entre 1934 et 1939 de « moralement inacceptables », condamnant ainsi l'accord Ribbentrop-Molotov... mais aussi les accords signés par les autres puissances de l'époque avec les nazis.
« Nous devons admettre ces erreurs. Notre pays l'a fait. Le Parlement russe a condamné le Pacte Molotov-Ribbentrop. Nous sommes en droit d'attendre la même chose des autres pays qui ont également conclu des accords avec les nazis », avait-il déclaré....
En 2009, la Russie a rendu publiques des archives soviétiques dépeignant une Pologne d'avant-guerre très hostile à l'URSS et plus favorable à l'Allemagne nazie. L'ambassadeur de Pologne à Washington aurait ainsi déclaré en 1937 au cours d'une réunion avec un haut responsable du département d'Etat américain : « La Pologne ne voit pas de menace provenant de l'Allemagne nazie. La priorité est d'isoler l'Union soviétique. »
Le pays aurait aussi, toujours selon ces documents, tenté d'attiser, via des agents, des révoltes de minorités ethniques d'URSS pour provoquer sa dislocation." ( source)
L. considérant que la commémoration des victimes des régimes totalitaires et autoritaires, la reconnaissance et la prise de conscience des séquelles, communes à toute l'Europe, laissées par les crimes commis par les dictatures stalinienne, nazie et autres revêtent une importance cruciale pour maintenir l'unité de l'Europe et de ses peuples et construire une Europe à même de résister aux menaces extérieures contemporaines ;
OB : Incroyable, il semble que les députés se soient trompés en faisant un copier coller du I/ précédent, à peine modifié... Jouez au jeu des 7 erreurs, je le remets :I. considérant que la commémoration des victimes des régimes totalitaires, la reconnaissance et la prise de conscience des séquelles, communes à toute l'Europe, laissées par les crimes commis par les dictatures communistes, nazie et autres revêtent une importance cruciale pour maintenir l'unité de l'Europe et de ses peuples et construire une Europe à même de résister aux menaces extérieures contemporaines ;
M. considérant que des groupes et des partis politiques ouvertement radicaux, racistes et xénophobes incitent à la haine et à la violence dans la société, par exemple par la diffusion en ligne de discours de haine, qui conduisent souvent à une montée de la violence, de la xénophobie et de l'intolérance ;
1. rappelle que, comme en dispose l'article 2 du traité sur l'Union européenne, l'Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, de l'état de droit, ainsi que de respect des droits de l'homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités ; que ces valeurs sont communes à tous les États membres ;
2. souligne que la Seconde Guerre mondiale, conflit le plus dévastateur de l'histoire de l'Europe, a été déclenchée comme conséquence immédiate du tristement célèbre pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939, également connu sous le nom de pacte Molotov-Ribbentrop, et de ses protocoles secrets, dans le cadre desquels deux régimes totalitaires ayant tous deux l'objectif de conquérir le monde se partageaient l'Europe en deux sphères d'influence ;
3. rappelle que les régimes communistes et nazi sont responsables de massacres, de génocide, de déportations, de pertes en vies humaines et de privations de liberté d'une ampleur sans précédent dans l'histoire de l'humanité, qui auront à jamais marqué le XXe siècle ; rappelle que le régime nazi est coupable de ce crime abject qu'est l'Holocauste ; condamne sans réserve les actes d'agression, les crimes contre l'humanité et les atteintes aux droits de l'homme à grande échelle perpétrés par les régimes totalitaires nazi, communistes et autres ;
4. témoigne son profond respect à chacune des victimes de ces régimes totalitaires et demande aux institutions de l'Union européenne et aux parties prenantes de tout mettre en œuvre pour faire en sorte que ces crimes abjects contre l'humanité et ces atteintes graves et systématiques aux droits de l'homme commis par les régimes totalitaires ne sombrent pas dans l'oubli et soient jugés, et garantir que ces crimes ne se reproduisent jamais plus ; souligne l'importance d'entretenir la mémoire du passé, car il n'y a pas de réconciliation sans travail de mémoire, et réaffirme qu'il s'élève d'une seule voix à tout régime totalitaire, quelle que soit l'idéologie qui l'étaie ;
OB : c'est assez incroyable de lire ça dit comme ça...
5. demande à tous les États membres de l'Union de procéder à une évaluation claire et fondée sur les principes en ce qui concerne les crimes et actes d'agression commis par les régimes communistes totalitaires et le régime nazi ;
6. condamne toute démonstration et toute propagation d'idéologies totalitaires, telles que le nazisme et le stalinisme, dans l'Union européenne ;
7. condamne le révisionnisme historique et la glorification des collaborateurs nazis qui ont cours dans certains États membres de l'Union ; s'alarme de l'acceptation, qui va croissant, d'idéologies radicales et d'une régression vers le fascisme, le racisme, la xénophobie et d'autres formes d'intolérance au sein de l'Union européenne ; se dit préoccupé par les informations faisant état de collusions, dans certains États membres, entre, d'un côté, des dirigeants politiques, partis politiques et autorités chargées de faire appliquer la loi et, de l'autre, des mouvements radicaux, racistes et xénophobes ayant diverses étiquettes politiques ; demande aux États membres de condamner ces actes le plus fermement possible, car ils ébranlent les valeurs de l'Union que sont la paix, la liberté et la démocratie ;
8. demande à tous les États membres de célébrer le 23 août, Journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires, tant au niveau de l'Union qu'au niveau national, et de sensibiliser la jeune génération à ces problématiques en incorporant, dans les programmes et manuels scolaires de toutes les écoles dans l'Union européenne, l'histoire des régimes totalitaires et l'analyse des séquelles qu'ils ont laissées ; demande aux États membres de soutenir la conservation de traces écrites du passé trouble de l'Europe, par exemple en faisant traduire les comptes rendus des procès de Nuremberg dans toutes les langues de l'Union européenne ;
9. demande aux États membres de condamner et de combattre la négation de l'Holocauste sous toutes ses formes, notamment la banalisation et la minimisation des crimes commis par les nazis et leurs collaborateurs, et de veiller à ce que les discours politiques et médiatiques soient exempts de ce type de banalisation ;
10. réclame une culture mémorielle partagée, qui dénonce les crimes commis par le passé par les régimes fasciste, stalinien et autres régimes autoritaires, de manière à permettre notamment à la jeune génération d'acquérir la résilience nécessaire pour faire face aux menaces auxquelles la démocratie est confrontée à l'heure actuelle ; invite les États membres à encourager l'éducation, par l'intermédiaire de la culture grand public, à la diversité de nos sociétés et à la connaissance de notre histoire commune, notamment les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, telles que l'Holocauste, et la déshumanisation systématique des victimes pendant de nombreuses années ;
OB : Mais quelles sont donc ces "aux menaces auxquelles la démocratie est confrontée à l'heure actuelle" : je le vois pour ma part surgir régulièrement du Parlement Français macronisé.
11. demande que le 25 mai (anniversaire de l'exécution de Witold Pilecki, héros d'Auschwitz) soit proclamé Journée mondiale des héros de la lutte contre le totalitarisme, ce qui constituera une marque de respect et un hommage à tous ceux qui, en luttant contre la tyrannie, ont fait preuve d'héroïsme et d'un véritable amour du genre humain et indiquera clairement aux générations futures quelle attitude il faut adopter face à la menace de l'asservissement totalitaire ;
OB : oui, cette journée mondiale semble clairement à la hauteur de l'enjeu
12. demande à la Commission de fournir un soutien concret aux projets de travail de mémoire et de souvenir historique dans les États membres ainsi qu'aux activités de la plateforme pour la mémoire et la conscience européennes, et d'affecter des ressources financières suffisantes, dans le cadre du programme « L'Europe pour les citoyens », au soutien à la commémoration et au souvenir des victimes du totalitarisme, comme demandé dans la position du Parlement sur le programme « Droits et valeurs » 2021‑2027 ;
13. déclare que l'intégration européenne en tant que modèle de paix et de réconciliation résulte du libre choix des peuples de l'Europe de s'engager sur la voie d'un avenir partagé et que l'Union européenne a la responsabilité particulière de promouvoir et de préserver la démocratie, le respect des droits de l'homme et l'état de droit, non seulement à l'intérieur mais aussi à l'extérieur de son territoire ;
14. fait observer qu'en adhérant à l'Union européenne et à l'OTAN, les pays d'Europe centrale et orientale ont non seulement pu retourner dans le giron de l'Europe libre et démocratique, mais ont aussi réussi, avec l'aide de l'Union européenne, à mettre en œuvre des réformes et à entrer dans une dynamique de développement socio-économique ; souligne toutefois que la possibilité d'adhérer à l'Union devrait demeurer ouverte à d'autres pays européens, comme le dispose l'article 49 du traité sur l'Union européenne ;
OB : Mais qu'est-ce que vient faire l'OTAN dans ce texte ? Quant au reste, je ne pense pas que la Grèce approuve ce message
15. maintient que la Russie reste la plus grande victime du totalitarisme communiste et que sa transformation en un État démocratique sera entravée aussi longtemps que le gouvernement, l'élite politique et la propagande politique continueront de blanchir les crimes communistes et de glorifier le régime totalitaire soviétique ; invite par conséquent la société russe à accepter son passé tragique ;
OB : c'est là où on voit que les types ont vraiment perdu pied... Ces irresponsables ne seront heureux que quand on sera définitivement fâchés avec la Russie semble-t-il.
16. s'inquiète vivement des efforts déployés par les dirigeants de la Russie d'aujourd'hui pour déformer les faits historiques et blanchir les crimes commis par le régime totalitaire soviétique ; considère ces tentatives comme un élément dangereux de la guerre de l'information qui est menée contre l'Europe démocratique et qui cherche à diviser notre continent ; demande dès lors à la Commission d'agir de manière décisive pour contrecarrer ces tentatives ;
17. se dit préoccupé par le fait que des symboles de régimes totalitaires continuent à être utilisés dans les espaces publics et à des fins commerciales, tout en rappelant qu'un certain nombre de pays européens ont interdit l'utilisation de symboles nazis et communistes ;
OB : Ah, l'Europe libre veut donc interdire, 30 ans après la fin de l'URSS, les symboles communistes...
18. constate que le maintien, dans les espaces publics (parcs, places, rues, etc.) de certains États membres, de monuments et de mémoriaux glorifiant les régimes totalitaires ouvre la voie à la dénaturation des faits historiques relatifs aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale ainsi qu'à la propagation d'un système politique totalitaire ;
OB : Donc là ils parlent des communistes - les symboles de l'Armée rouge, ça compte donc là dedans ?
19. condamne le recours croissant par les forces politiques extrémistes et xénophobes en Europe à la dénaturation des faits historiques et leur emploi d'une symbolique et d'une rhétorique qui font écho à certains aspects de la propagande totalitaire, à savoir le racisme, l'antisémitisme et la haine à l'égard des minorités, sexuelles ou autres ;
OB : Et à l'évidence, ce Parlement s'y connait en "dénaturation des faits historiques"...
20. invite instamment les États membres à veiller au respect des dispositions de la décision‑cadre du Conseil, afin de lutter contre les organisations qui diffusent des discours de haine et sèment la violence dans l'espace public et en ligne, et à interdire véritablement les groupes néofascistes et néonazis et toute autre fondation ou association qui exalte et glorifie le nazisme et le fascisme ou toute autre forme de totalitarisme, tout en respectant l'ordre juridique national et la compétence nationale en la matière ;
21. souligne qu'il convient de continuer de puiser dans le passé tragique de l'Europe l'inspiration morale et politique nécessaire pour relever les défis du monde contemporain, et en particulier pour lutter pour un monde plus juste, bâtir des sociétés et communautés tolérantes et ouvertes qui accueillent les minorités sexuelles, religieuses et ethniques, et s'assurer que les valeurs européennes bénéficient à tous ;
22. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, aux gouvernements et aux parlements des États membres, à la Douma d'État de la Fédération de Russie ainsi qu'aux parlements des pays du partenariat oriental.
OB : c'est une bonne idée, quand on insulte quelqu'un, de lui envoyer le tas de boue, ça améliore les relations. Attendons la réponse - je parie sur une résolution condamnant Munich, et la colonisation...
Ces gens sont fascinants : on a un début de réchauffement avec la Russie par la Président Macron, et il faut que, sans raison, ces politiciens irresponsables jettent de l'huile sur le feu.
Le Canard Enchaîné de la semaine passée a pourtant bien pointé les risques majeurs :
Comment ces irresponsables vont déterrer la dernière guerre, pour se rapprocher de la suivante - qui sera probablement, pour le coup, "la der des ders".
(1) JO C 92 E du 20.4.2006, p. 392. (2) JO L 328 du 6.12.2008, p. 55. (3) JO C 8 E du 14.1.2010, p. 57. (4) JO C 137 E du 27.5.2010, p. 25. |
Voici le détail des votes europarl.europa.eu :
Les Pour :
Les Contre et ensuite les Abstentions :
Les 4 seuls Français ayant voté contre :
L'analyse détaillée des votes, par pays et parti, est disponible ici, de façon bien plus conviviale que sur le site du Parlement européen.
La réaction du groupe de gauche au Parlement européen :
EDIT : suite à vos demandes, je vous confirme qu'il semble qu'aucun média n'ait apparemment traité du sujet :