15/10/2019 francais.rt.com  6min #163034

 Syrie : Washington laisse place à une intervention militaire turque dans le nord du pays

Macron empereur ? Trump se demande si «Napoléon Bonaparte» veut aider Damas à «protéger les Kurdes»

Dans une série de tweets dont il a le secret, Donald Trump a enjoint ceux qui, selon lui, souhaitent «protéger les Kurdes» à s'impliquer militairement contre la Turquie en Syrie. Visant la Russie et la Chine, il a également cité «Napoléon Bonaparte».

Macron est-il Napoléon ? Si le président français a souhaité dès le début de son mandat se comparer à Jupiter afin d'illustrer la pratique du pouvoir, au-dessus de la mêlée, qu'il entendait vouloir exercer, c'est de l'autre côté de l'Atlantique que la comparaison napoléonienne est venue. Le président américain, Donald Trump, a en effet, au détour d'un tweet, fait une allusion inattendue à... Napoléon Bonaparte.

«Après avoir vaincu à 100% le califat du groupe Etat islamique, j'ai retiré l'essentiel de nos troupes de Syrie», a-t-il d'abord écrit.

After defeating 100% of the ISIS Caliphate, I largely moved our troops out of Syria. Let Syria and Assad protect the Kurds and fight Turkey for their own land. I said to my Generals, why should we be fighting for Syria....

«J'ai dit à mes généraux : pourquoi devrions-nous nous battre pour la Syrie et Assad afin de protéger le territoire de notre ennemi ? Quiconque veut aider la Syrie à protéger les Kurdes, pas de problème pour moi, que ce soit la Russie, la Chine ou Napoléon Bonaparte», a-t-il renchéri, dans une référence implicite à la France... et donc à Emmanuel Macron.

....and Assad to protect the land of our enemy? Anyone who wants to assist Syria in protecting the Kurds is good with me, whether it is Russia, China, or Napoleon Bonaparte. I hope they all do great, we are 7,000 miles away!

«J'espère que cela se passera bien pour tout le monde, nous nous sommes à 11 000 kilomètres !», a-t-il ensuite ajouté.

Depuis l'annonce, il y a huit jours, dans une certaine confusion,  du retrait de troupes américaines des abords de la frontière turco-syrienne - qui a notamment ouvert la voie à une intervention militaire turque - le dirigeant républicain a annoncé des sanctions à l'encontre d'Ankara mais n'a fait montre  d'aucune volonté d'intervention militaire pour venir en aide aux Kurdes, alliés de Washington.

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