Dans une série de tweets dont il a le secret, Donald Trump a enjoint ceux qui, selon lui, souhaitent «protéger les Kurdes» à s'impliquer militairement contre la Turquie en Syrie. Visant la Russie et la Chine, il a également cité «Napoléon Bonaparte».
Macron est-il Napoléon ? Si le président français a souhaité dès le début de son mandat se comparer à Jupiter afin d'illustrer la pratique du pouvoir, au-dessus de la mêlée, qu'il entendait vouloir exercer, c'est de l'autre côté de l'Atlantique que la comparaison napoléonienne est venue. Le président américain, Donald Trump, a en effet, au détour d'un tweet, fait une allusion inattendue à... Napoléon Bonaparte.
«Après avoir vaincu à 100% le califat du groupe Etat islamique, j'ai retiré l'essentiel de nos troupes de Syrie», a-t-il d'abord écrit.
«J'ai dit à mes généraux : pourquoi devrions-nous nous battre pour la Syrie et Assad afin de protéger le territoire de notre ennemi ? Quiconque veut aider la Syrie à protéger les Kurdes, pas de problème pour moi, que ce soit la Russie, la Chine ou Napoléon Bonaparte», a-t-il renchéri, dans une référence implicite à la France... et donc à Emmanuel Macron.
«J'espère que cela se passera bien pour tout le monde, nous nous sommes à 11 000 kilomètres !», a-t-il ensuite ajouté.
Depuis l'annonce, il y a huit jours, dans une certaine confusion, du retrait de troupes américaines des abords de la frontière turco-syrienne - qui a notamment ouvert la voie à une intervention militaire turque - le dirigeant républicain a annoncé des sanctions à l'encontre d'Ankara mais n'a fait montre d'aucune volonté d'intervention militaire pour venir en aide aux Kurdes, alliés de Washington.
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