29/11/2019 histoireetsociete.wordpress.com  4 min #165225

Déclaration de la Commission des relations internationales de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire de la République de Cuba

Voici dont est capable le Parlement européen par rapport à ce qui se passe en Amérique latine, dénoncer « la dictature communiste cubaine » sur ordre des Etats-Unis qui ont financé un vrai délinquant et faux héros de la liberté, pendant que le même parlement européen approuve l'assassinat, le massacre, les coups d'Etat sanglants, une manière d'illustrer ce que nous analysons dans un autre article : la dictature de la bourgeoisie, de plus en plus militariste et bureaucratique alors même qu'elle prétend parler au nom d'idéaux du XVII ème siècle en déformant ce qui s'est passé au XIXème siècle et au XXème pour les besoins de sa cause (traduction et note de Danielle Bleitrach) 28/11/2019

Déclaration de la Commission des relations internationales de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire de la République de Cuba

La Commission des relations internationales de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire exprime son plus profond rejet de la résolution commune (2019/2929 (RSP), approuvée à une majorité de 56% au Parlement européen, pour son ingérence et son contenu préjudiciable à la souveraineté cubaine, avec une ignorance absolue de notre réalité.

Malheureusement, cette déclaration fait suite à la nouvelle campagne de calomnie orchestrée par le gouvernement des États-Unis d'Amérique dans le cadre de sa politique infructueuse d'hostilité et d'agressions contre Cuba, qui s'est intensifiée au cours des derniers mois et qui prétend porter atteinte à la capacité de résistance du peuple cubain.

La commission des relations internationales exprime sa profonde préoccupation devant le fait qu'un groupe de députés de certaines forces politiques de droite au sein du Parlement européen, faisant écho à cette campagne et avec une motivation politique évidente, se sont prêtés à orchestrer cette manœuvre anti-cubaine, en promouvant une telle déclaration devant ce forum, dans une franche subordination aux désirs impériaux des États-Unis d'Amérique et à leur alignement sur sa politique d'agression à l'égard de Cuba, en contradiction avec l'esprit de dialogue respectueux qui a prévalu dans les relations entre Cuba et l'Union européenne.

Conformément à la procédure habituelle, les États-Unis d'Amérique financent des activités qui portent atteinte à l'ordre constitutionnel en vigueur à Cuba, en essayant de recruter des mercenaires pour fabriquer artificiellement «l'opposition» qu'ils veulent, en l'absence d'un soutien légitime à leurs fins de domination. Tel est le cas de José Daniel Ferrer, dont la trajectoire criminelle a été documentée en temps voulu.

Il existe de nombreuses preuves de ces actions que le gouvernement des États-Unis n'aurait jamais autorisées sur son territoire, avec lesquelles il viole ouvertement l'accord bilatéral pour le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays et bafoue la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et le droit international. Cela constitue une ingérence claire et inacceptable dans les affaires intérieures de Cuba.

La Commission des relations internationales réitère que des résolutions inacceptables telles que celle-ci ne servent que soutien et appui aux tentatives du gouvernement des États-Unis visant à détruire le travail noble et généreux de la révolution cubaine et à justifier sa politique de blocus, qui constitue la violation la plus grave et la plus flagrante des droits de l'homme de tout notre peuple.

Il exprime enfin au Parlement européen la volonté des législateurs cubains de continuer à entretenir leurs relations avec la Chambre de commerce et les échanges avec leurs membres sur la base de la reconnaissance de nos différences et du respect de notre indépendance et de notre souveraineté, conformément aux principes du droit international.

Commission des relations internationales
La Havane, le 28 novembre 2019

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