Le Monde a publié lundi l'Appel ci-dessous de 129 universitaires juifs à l'Assemblée Nationale : "Ne soutenez pas la proposition de résolution assimilant l'antisionisme à l'antisémitisme et approuvant la définition de l'IHRA." Au même moment se tenait un rassemblement devant le Parlement pour dire NON à la résolution Maillard (Vidéos).
Intervention d'Eric Coquerel devant l'Assemblée Nationale lundi 2 décembre
Intervention d'Olivia Zémor durant le même rassemblement
Appel de 129 universitaires juifs à l'Assemblée Nationale : :
Mesdames, Messieurs les députés,
Nous, universitaires et intellectuels juifs, d'Israël et d'ailleurs, dont beaucoup spécialistes de l'antisémitisme et de l'histoire du judaïsme et l'Holocauste, vous écrivons dans la perspective de la proposition de résolution visant à lutter contre l'antisémitisme que l'Assemblée Nationale a mise à l'ordre du jour des discussions pour débat et vote les 3 et 4 décembre prochains.
Nous souhaitons exprimer notre vive préoccupation concernant la montée de l'antisémitisme dans le monde, y compris en France. Nous considérons l'antisémitisme et toutes les autres formes de racisme et de xénophobie comme une menace réelle contre laquelle il convient de lutter avec la plus grande fermeté, et nous exhortons le gouvernement et le parlement français à le faire.
Tout en soulignant fermement cette préoccupation, nous nous opposons à la proposition de résolution sur l'antisémitisme pour deux raisons principales, et nous vous invitons à ne pas apposer votre signature et à ne pas lui accorder votre soutien.
Premièrement, l'exposé des motifs de la proposition de résolution associe l'antisionisme à l'antisémitisme. Il assimile même, l'antisionisme à l'antisémitisme en précisant que "critiquer l'existence même d'Israël en ce qu'elle constitue une collectivité composée de citoyens juifs revient à exprimer une haine à l'égard de la communauté́ juive dans son ensemble".
Avant de poursuivre notre argumentation, nous déplorons que l'exposé des motifs désigne Israël comme "une collectivité composée de citoyens juifs". Environ 20 pour cent de la population d'Israël sont des citoyens palestiniens, dont la plupart sont musulmans et chrétiens. La désignation choisie occulte et nie leur existence. Nous considérons cette approche comme hautement problématique, compte tenu également de l'engagement de votre pays en faveur d'une définition de la citoyenneté française qui n'est pas basée sur l'ethnicité.
Nos opinions sur le sionisme peuvent être diverses, mais nous pensons tous, y compris ceux qui se considèrent comme sionistes, que l'association de l'antisionisme et de l'antisémitisme est fondamentalement faux. Pour les nombreux juifs se considérant antisionistes, cet amalgame est profondément injurieux.
L'antisionisme est un point de vue légitime dans l'histoire juive, et il a une longue tradition, y compris en Israël. Certains Juifs s'opposent au sionisme pour des raisons religieuses, d'autres pour des raisons politiques ou culturelles. De nombreuses victimes de l'Holocauste étaient antisionistes. Le projet de résolution les déshonore et offense leur mémoire, en les considérant rétroactivement comme antisémites.
Pour les Palestiniens, le sionisme représente la dépossession, le déplacement, l'occupation et les inégalités structurelles. Il est cynique de les stigmatiser comme antisémites parce qu'ils s'opposent au sionisme. Ils s'opposent au sionisme non par haine des Juifs, mais parce qu'ils vivent le sionisme comme un mouvement politique oppressif. Agir ainsi témoigne d'une grande insensibilité et d'une politique de deux poids, deux mesures, sachant qu'Israël nie le droit de la Palestine à exister et mine son existence même.
Il n'y a aucun doute qu'il existe des antisémites parmi les gens qui s'opposent au sionisme. Mais il y a également beaucoup d'antisémites qui soutiennent le sionisme. Il est donc inapproprié et totalement inexact d'identifier de manière générale antisémitisme et antisionisme. En confondant ces deux phénomènes, l'Assemblée nationale compromettrait les efforts vitaux de lutte contre le véritable antisémitisme, qui est multidimensionnel et provient de différents secteurs de la société française.
Notre seconde objection est que la résolution approuve la « définition opérationnelle » de l'antisémitisme de l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste (IHRA).
Cette définition est hautement problématique. La résolution prétend que la définition « permet de désigner le plus précisément possible ce qu'est l'antisémitisme contemporain ». En réalité cependant, la définition est peu claire et imprécise et, par conséquent, n'est pas un instrument efficace de lutte contre l'antisémitisme. D'autre part, une législation visant à lutter efficacement contre l'antisémitisme et à le poursuivre existe déjà en France.
L'exposé des motifs de la proposition de résolution indique que la définition de l'IHRA "ne reconnaît pas comme antisémite la critique des politiques de l'État d'Israël". En réalité cependant, plusieurs "exemples contemporains d'antisémitisme" ont été joints à la définition, qui assimilent intentionnellement la critique et l'opposition aux politiques de l'État d'Israël à l'antisémitisme. Ces exemples sont présentés et considérés comme partie intégrante de la définition.
D'après les exemples et la manière dont ils sont appliqués, il suffit de critiquer Israël d'une manière perçue comme différente de ce qui se fait pour d'autres pays, pour être considéré antisémite. Il suffit d'être en faveur d'une solution binationale ou démocratique au conflit israélo- palestinien, pour être considéré comme antisémite. Il en va de même, quand on blâme Israël pour son racisme institutionnalisé. On peut certainement ne pas être d'accord avec ces énoncés. Mais ces opinions sont considérées comme légitimes et protégées par la liberté d'expression dans tout autre contexte politique. Ainsi, la résolution crée un double standard injustifiable en faveur d'Israël et contre les Palestiniens.
La définition de l'IHRA est déjà utilisée pour stigmatiser et réduire au silence les critiques de l'État d'Israël, notamment les organisations de défense des droits humains et des experts respectés. Cette situation a été condamnée par d'éminents spécialistes de l'antisémitisme. Kenneth Stern, l'un des rédacteurs originaux de la définition de l'IHRA, a également mis en garde contre l'utilisation de cette définition pour saper la liberté d'expression.
La question clé est la suivante : pourquoi tout cela se produit-il ? Nous ne pouvons pas considérer cela comme déconnecté de l'agenda politique principal du gouvernement israélien visant à enraciner son occupation et son annexion de la Palestine et à faire taire toute critique à l'égard de cet agenda.
Depuis des années, le gouvernement israélien du Premier ministre Benjamin Netanyahu dénonce comme antisémite toute opposition à sa politique. Netanyahu lui-même a défendu avec force l'équivalence de l'antisionisme et de l'antisémitisme, ainsi que la définition de l'IHRA. Cela illustre la manière dont la lutte contre l'antisémitisme a été instrumentalisée pour protéger le gouvernement israélien.
C'est avec inquiétude que nous constatons que ces efforts du gouvernement israélien trouvent un soutien politique, jusqu'en France. Le 28 mai 2019, le député Sylvain Maillard avait participé à une conférence aux côtés de Yossi Dagan, un leader militant des colons, qui préside une autorité de l'Etat Israélien en charge des colonies en Cisjordanie occupée. Comme vous le savez, le député Maillard a initié la résolution sur l'antisémitisme, quelques jours avant cet événement.
Nous vous demandons donc de lutter contre l'antisémitisme et contre toutes les formes de racisme, mais sans aider le gouvernement israélien dans son programme d'occupation et d'annexion.
Cette proposition de résolution n'est pas un moyen crédible et efficace d'y parvenir. L'antisémitisme doit être combattu sur des bases universelles, au même titre que d'autres formes de racisme et de xénophobie, pour lutter contre la haine. L'abandon de cette approche universaliste conduira à une polarisation accrue en France, ce qui nuirait également à la lutte contre l'antisémitisme.
Dans ce contexte, nous notons que la proposition de résolution est également en contradiction avec la position de la CNCDH, la Commission nationale consultative des droits de l'homme. Dans son rapport de 2018 sur la lutte contre le racisme, la CNCDH a averti que la définition de l'IHRA risque d'affaiblir l'approche universelle française de la lutte contre le racisme et a insisté "sur la vigilance pour ne pas confondre racisme et critique légitime d'un Etat et de sa politique".
Nous vous prions de ne pas signer et de ne pas soutenir une résolution qui assimile à tort l'antisionisme à l'antisémitisme. Ne signez pas et ne soutenez pas une résolution qui approuve la définition politisé de l'antisémitisme de l'IHRA, d'autant plus si elle le fait sans se distancier des exemples problématiques de la définition qui concernent Israël.
Nous vous prions d'accepter, Mesdames, Messieurs les députés, l'expression de nos sentiments distingués.
Prof. Howard Tzvi Adelman, Professeur Associé d'Histoire et d'Histoire du Judaïsme, Queen's University, Kingston, Ontario
Dr. Karin Adelman, médecin
Prof. Ofer Aharony, Faculté de Physique, Institut Weizmann des Sciences
Prof. (émérite) Mateo Alaluf, Institut de Sociologie, Université Libre de Bruxelles
Prof. Gadi Algazi, Professeur d'Histoire médiévale, Département d'Histoire, Université de Tel Aviv ; membre associé à Re:Work : Centre international de recherche Work and Human lifecycle in Global History, Université de Humboldt, Berlin
Dr. Hila Amit, écrivaine, chercheure
Prof. Gil Anidjar, Département d'Etudes Moyen-Orientales, Asiatiques et Africaines, Columbia University
Dr. Seth Anziska, Département d'Etudes de l'Hébreu et du Judaïsme, University College London
Prof. Yonathan Anson, Département de service social, Université Ben-Gurion du Néguev
Prof. Jean-Christophe Attias, Professeur et titulaire de la chaire de pensée juive médiévale, École pratique des hautes études, Université PSL, Paris
Prof. (émérite) Elsa Auerbach, Département d'Anglais, Université du Massachusetts Boston (fille de réfugiés allemands de l'Holocauste)
Prof. (émérite) Joel Beinin, Donald J. McLachlan d'Histoire et Professeur d'Histoire du Moyen Orient, Stanford University
Prof. Avner Ben-Amos, Département d'Histoire, Université de Tel Aviv
Yaara Benger Alaluf, chercheure indépendant
Dr. Ayelet Ben-Yishai, Département d'Anglais, Université de Haifa
Prof. Andrew Stuart Bergerson, Département d'Histoire, Université du Missouri-Kansas City
Prof. Michael Berkowitz, Professeur d'Histoire du judaïsme moderne, Département d'Etudes Hébraïques et du Judaïsme, University College London
Prof. Louise Bethlehem, Etudes Culturelles et d'Anglais, Université Hébraïque de Jérusalem Prof. David Blanc, Département de Mathématiques, Université de Haifa
Prof. Daniel D. Blatman, Directeur de l'Institut de Recherche Avraham Harman sur le judaïsme contemporain, Université Hébraïque, Jérusalem
Prof. Hagit Borer, titulaire de la chaire en Linguistique, SLLF, Queen Mary University of London
Prof. Daniel Boyarin, Professeur Taubman de Culture Talmudique, Université de Californie, Berkeley, Membre de l'Académie Américaine des Arts et des Sciences, Lauréat Von Humboldt
Dr. Rony Brauman, médecin, Professeur à l'Université de Manchester
Prof. (émérite) Jose Brunner, Institut Cohn d'Histoire de la science et des idées et Faculté de Droit Buchmann, Université de Tel Aviv,
Directeur Eva & Marc Besen Institute for the Study of Historical Consciousness, co-fondateur de la première clinique juridique d'Israël pour les droits des survivants de l'Holocauste, Université de Tel Aviv
Prof. Judith Butler, Professeure Maxine Elliot de littérature compare et de théorie critique, Université de Californie, Berkeley
Prof. (émérite) Jane Caplan, Professeure d'Histoire Européenne Moderne, Université d'Oxford ; membre émérite, St Antony's College, Oxford ;
Professeure émerite Marjorie Walter Goodhart d'Histoire Européenne, Bryn Mawr College ; Professeure invitée, Birkbeck, Université de Londres
Dr. Nina Caputo, Professeure associée, Département d'Histoire, Université de Floride
Prof. Michael Chanan, Professeur de Film et Vidéo, Université de Roehampton, Londres Prof. Stephen Clingman, Département d'Anglais, Université du Massachusetts, Amherst
Dr. Eyal Clyne, non-affilié
Prof. James Cohen, Institut du monde anglophone, Université Sorbonne Nouvelle Paris-3
Prof. Alon Confino, Titulaire de la chaire Pen Tishkach d'Etudes de l'Holocauste, Directeur de l'Institute d'Etudes de l'holocauste, du génocide et de la mémoire, Département d'Histoire, Université du Massachusetts
Mike Cushman, chargé de recherche, London School of Economics and Political Science
Dr. Hilla Dayan, chercheure au Département de Sociologie, Amsterdam University College
Prof. (émérite) Sonia Dayan-Herzbrun, Faculté de sciences sociales, Université Paris Diderot Paris-7
Prof. Sidra DeKoven Ezrahi, Professeure de littérature comparée, Université Hébraïque de Jérusalem
Dr. Tal Dor, chercheur adjoint, Centre de Recherche Experice Paris-8
Prof. (émérite) Tommy Dreyfus, Education aux Mathématiques, Faculté d'Education, Université de Tel Aviv
Prof. David Enoch, Faculté de Droit et Département de philosophie, Université Hébraïque de Jérusalem
Prof. (émérite) Judith Ferster, Département d'Anglais, Université de Caroline du Nord Dr. Cynthia Franklin, Département d'Anglais, Université d'Hawaii
Prof. (émérite) Gideon Freudenthal, Institut Cohn Institute d'Histoire de la science et des idées, Université de Tel Aviv
Prof. (émérite) Chaim Gans, Faculté de Droit, Université de Tel Aviv
Prof. Tamar Garb, Professeure d'histoire de l'art Durning Lawrence, directrice Institute of Advanced Studies in Humanities and Social Sciences, University College London
Katharina Galor, Professeure associé Invité Hirschfeld, Programme d'Etudes du Judaïsme, Université Brown
Prof. Shai Ginsburg, Département d'Etudes Asiatiques et Moyen-Orientales, Université Duke
Prof. Rachel Giora, Département de Linguistique, Université de Tel Aviv
Dr. Snait Gissis, Faculté des sciences humaines, Tel Aviv University
Prof. Amos Goldberg, Département d'Histoire du Judaïsme et du judaïsme contemporain, Université Hébraïque de Jérusalem
Prof. (émérite) Steve Golin, Département d'Histoire, Bloomfield College
Prof. Neve Gordon, Professeur de droit international et Marie Curie Fellow, Queen Mary University of London
Prof. Joel Gordon, Département d'Histoire, Université d'Arkansas Fayetteville
Prof. Nir Gov, Département de Physique chimique et biologique, Institut Weizmann des Sciences
Dr. Yann Guillaud, conférencier à Sciences Po et à l'Université Catholique de Paris
Dr. Gérard Haddad, psychiatre, psychanalyste, écrivain
Dr. Ilana Hammerman, écrivaine, lauréate du prix Yeshayahu Leibowitz (2015)
Prof. David Harel, Département de Sciences informatiques et mathématiques appliquées, Institut Weizmann des Sciences
Prof. Elizabeth Heineman, Département d'Histoire, Université de l'Iowa
Dr. Shir Hever, Sciences Politiques, Université libre de Berlin
Prof. Eva Jablonka, Institut Cohn Institute d'Histoire de la science et des idées, Université de Tel Aviv
Michal Kaiser-Livne, psychanalyste, Institut de Berlin Institute pour l'Analyse de groupe Prof. Amnon Raz-Krakotzkin, Histoire juive
Dr. Brian Klug, agrégé supérieur de recherche et enseignant en Philosophie, Université d'Oxford, membre honoraire de l'Institut Parkes pour l'études des Relations Juifs/non-juifs, Université de Southampton
Prof. (émérite) Yehoshua Kolodny, Institut des Sciences de la terre, Université Hébraïque de Jérusalem, lauréat du Prix Israel (2009)
Dr. Hubert Krivine, physicien
Pascal Lederer, physicien, directeur de recherche honoraire au CNRS
Prof. (émérite) Micah Leshem, Département de Psychologie, Université de Haifa
Dr. Les Levidow, Faculté d'Art et de Sciences sociales, The Open University, Royaume-Uni
Dr. Mark Levene, membre émérite, Département d'Histoire, Université de Southampton, Royaume-Uni
Prof. Joseph Levine, Professeur de Philosophie, Université du Massachusetts, Amherst
Dr. R. Ruth Linden, Président, Tree of Life Health Advocates, San Francisco
Adi Liraz, artiste interdisciplinaire, formateur sur l'histoire des juifs de Grèce et d'Allemagne
Dr. Rachel Livne-Freudenthal, Institut Leo Baeck, Jérusalem
Prof. (émérite) Moshé Machover, Professeur de Philosophie, Université de Londres
Joëlle Marelli, universitaire indépendante, ancienne directrice de programme du Collège Internationale de Philosophie, Paris
Dr. Anat Matar, Département de Philosophie, Université de Tel Aviv
Dr. Yehoshua Mathias, maître de conférence, Faculté d'Education, Université Hébraïque de Jérusalem
Prof. David Mednicoff, Professeur Associé d'Etudes Moyen-Orientales et de politique publique, Université du Massachusetts, Amherst
Dr. Oded Na'aman, The Martin Buber Society of Fellows, Université Hébraïque de Jérusalem
Dr. Sheryl Nestel, universitaire indépendante
Prof. Isaac Nevo, Professeur associé de philosophie
Prof. (émérite) Benita Parry, Etudes d'Anglais et de littérature comparée, Université de Warwick
Hadas Pe'ery, conférencier à l'Ecole de musique Buchmann, Université de Tel Aviv ; lauréat du Prix du Premier Ministre Israélien pour les compositeurs
Prof. Nurit Peled-Elhanan, Faculté d'Education, Université Hébraïque de Jérusalem
Prof. Yael Politi, Centre de bio ingénierie moléculaire et cellulaire, Technische Universität Dresden
Dr. David Ranan, Birkbeck University, Londres
Prof. (émérite) Ada Rapoport-Albert, Professeure d'Etudes Hébraïques et du judaïsme, University College London
Ben Ratskoff, Université de Californie, Los Angeles
Prof. (émérite) Shlomith Rimmon-Kenan, Département de littérature anglaise et littérature comparée, Université Hébraïque de Jérusalem ; membre des l'Académie d'Israël des Sciences et Sciences Humaines
Dr. Noa Roei, Analyse culturelle et littéraire, Université d'Amsterdam
Prof. (émérite) Lisa Rofel, Université de Californie, Santa Cruz
Prof. Dana Ron, Faculté d'Ingénierie, Université de Tel Aviv
Prof. (émérite) Steven Rose, Professeur de biologie et neurobiologie, The Open University, Royaume-Uni
Prof. (emeritus) Jonathan Rosenhead, Professeur de recherche opérationnelle, Département de Management, London School of Economics and Political Science
Prof. David M. Rosenthal, Cognitive Science Concentration Graduate Center, City University of New York
Prof. Michael Rothberg, 1939 Society Samuel Goetz Chair in Holocaust Studies, Département de littérature comparée Université de Californie ; spécialiste des études de l'Holocauste
Dr. E. Natalie Rothman, Département d'Etudes historiques et culturelles, Université de Toronto Scarborough
Prof. Catherine Rottenberg, Département d'Etudes Américaines and Canadiennes, Université de Nottingham
Dr. Sara Roy, maître de recherche, Centre d'Etudes Moyen Orientales, Université d'Harvard
Dr. Hannah Safran, Centre de recherche féministe de Haifa
Dr. Ariel Salzmann, Département d'Histoire, Queen's University, Ontario
Catherine Samary, économiste (ret.), Université Paris Dauphine
Prof. (émérite) Donald Sassoon, Professeur d'Histoire Européenne comparée, Queen Mary, Université de Londres
Prof. (émérite) Naomi Scheman, Philosophie et Genre, féminines et de la sexualité, Université du Minnesota
Prof. Joan Scott, Institute for Advanced Study, Princeton
Sir Stephen Sedley, ancien Lord Juge de la Cour d'Appel, Angleterre et Pays de Galle ; ancien Juge Britannique à la Cour Européenne des Droits de l'Homme ; ancien Professeur invité de droit, Université d'Oxford
Prof. (émérite) Graeme Segal, Mathématiques, All Souls College
Prof. Gershon Shafir, Département de Sociologie, Université de Californie, San Diego
Prof. (émérite) Alice Shalvi, Département d'Anglais, Université Hébraïque de Jérusalem et Université Ben-Gurion du Néguev
Dr. Dimitry Shevchenko, chercheur postdoctorale, Département d'Etudes Asiatiques, Université Hébraïque de Jérusalem
Prof. (émérite) Avi Shlaim, Département d'études Politiques et Relations Internationales, St. Antony's College et Université d'Oxford
Prof. David Shulman, Département d'Etudes Asiatiques, Université Hébraïque de Jérusalem, membre de l'Académie d'Israël des Sciences et sciences Humaines, lauréat du Prix EMET (2010) et du prix Israël (2016)
Dr. Dmitry Shumsky, Département d'Histoire juive et Directeur du Centre Cherrick Center pour l'étude du Sionisme, Université Hébraïque de Jérusalem
Robert Yerachmiel Sniderman, Université Simon Fraser
Dr. Lisa Stampnitzky, conférencier en Politique, Département d'études Politiques et relations internationales, Université de Sheffield
Prof. Marc Steinling, médecin, biophysicien
Prof. Sacha Stern, directeur du Département d'Etudes Hébraïques et du Judaïsme, University College London (fils de réssistants Français du FTP-MOI)
Prof. (émérite) Zeev Sternhell, Professeur émérite Léon Blum, Université Hébraïque de Jérusalem ; Lauréat du Prix Israël en sciences politiques ; Membre de l'Académie d'Israël des Sciences et Lettres ; membre honoraire international de l'Académie Américaine des Arts et des Sciences
Howard Rechavia Taylor, Columbia University
Prof. Barry Trachtenberg, Michael R. et Deborah K. Rubin Président de la Chaire d'Histoire du judaïsme, Département d'Histoire, Université Wake Forest
Prof. (émérite) Rolf Verleger, psychologue, membre du Conseil Central des juifs d'Allemagne (2005-2009)
Dominique Vidal, historien et journaliste
Prof. Roy Wagner, Département de Sciences Humaines, sciences sociales et politiques, ETH Zürich
Dr. Yair Wallach, directeur du Centre d'Etudes du judaïsme, Département des langues et cultures du Proche et Moyen Orient, SOAS, Université de Londres
Daphna Westerman, Master Beaux Arts Fine, Université Bauhaus, Weimar
Prof. Diane L. Wolf, Département de Sociologie, Université de Californie, Davis
Prof. (émérite) Niza Yanay, Département de Sociologie et Anthropologie, Université Ben- Gurion du Néguev
Prof. (émérite) Moshe Zimmermann, ancien directeur du centre Richard Koebner Minerva pour l'Histoire allemande, Université Hébraïque de Jérusalem
Prof. (émérite) Moshe Zuckermann, Institut Cohn d'Histoire de la science et des idées, Université de Tel Aviv
CAPJPO-EuroPalestine