05/12/2019 10 articles reseauinternational.net  15 min #165520

L'immonde vérité derrière la fausse position des États-Unis sur l'Afghanistan

par Gordon Duff.

La politique US à l'égard de l'Afghanistan et la promesse de négociations à venir sont totalement fausses. Commençons par une vérité simple. Sous la domination des États-Unis, une forme unique de corruption, paralysant toutes les régions, tous les secteurs économiques, envahissant toutes les institutions, a laissé ce pays non seulement sans espoir, mais dans un total désastre, tout comme les États-Unis l'ont fait en Syrie, au Yémen et en Irak et le feraient en Iran s'ils pouvaient.

Lorsque les États-Unis sont arrivés en Afghanistan en 2001, ce pays ne produisait plus d'opium. Il n'y avait pas de toxicomane, pas de cultivateur de pavot, pas d'usine de transformation de l'héroïne et pas d'infrastructure pour les stupéfiants.

Près de deux décennies plus tard, un dilemme complexe se pose : sevrer l'Afghanistan de ses 5 millions d'héroïnomanes et de l'énorme infrastructure narcotique qui contrôle totalement toutes les institutions parrainées par les États-Unis et, deuxièmement, priver la CIA de ses 60 milliards de dollars de revenus provenant de la distribution mondiale d'héroïne qui parraine les opérations de l'État Profond, du terrorisme au changement de régime, dans le monde.

À la fin de 2019, le Président US Donald Trump a annoncé son intention d'entamer des négociations avec ce qu'il croit, ou pourrait croire, sans être réaliste bien sûr, être les adversaires des États-Unis en Afghanistan.

Bien sûr, la réalité est qu'il s'ensuivra d'autres négociations bidon au Qatar avec les représentants des barons de la drogue ouzbeks et tadjiks vers qui les Étasuniens se sont tournés en 2001 et qui se présentent comme « Pachtounes ».

Vous voyez, la majorité de la population afghane est d'origine ethnique pachtoune, tout comme une grande partie de la région frontalière du Pakistan et même le nouveau Président du Pakistan, Imran Khan.

Les États-Unis ont essayé de représenter la population pachtoune de l'Afghanistan en tant que minorité, affirmant qu'elle représente 30 à 40% des Afghans et qu'elle peut être représentée par « d'autres » car les Pachtounes sont notoirement indépendants et « difficiles », comme Alexander le Grand a pu en témoigner en 330 avant JC lorsqu'il a commencé son invasion depuis sa base à Jalalabad, qui est actuellement l'actuel siège de l'empire de la drogue de la CIA.

Voici quelques informations de NPR, à partir de 2013. Notez que les chiffres de population disponibles sur Wikipédia ou dans les sources du Département d'État US ne sont pas fiables et sont déformés ou, comme les appellerait Trump, « faux ».

« Les Talibans, le Président afghan Hamid Karzaï et de nombreux hauts responsables du gouvernement sont pachtounes.

Ezedayar est un Tadjik de la vallée du Panjshir dans le nord du pays. C'est la maison du légendaire Commandant moudjahidin Ahmad Shah Massood, qui a été tué en 2001, et le cœur de la résistance anti-Talibans. Les Tadjiks ont lutté militairement et politiquement contre les Pachtounes pour leur influence en Afghanistan au fil des ans.

Bilqees Roshan, un autre sénateur afghan, est un Pachtoune de la province occidentale de Farah. Assise chez elle, au milieu de maisons en ruines et criblées de balles qui appartenaient à des diplomates soviétiques dans les années 1980, elle affirme que seule une poignée de sénateurs de groupes minoritaires appuient l'idée de mettre l'appartenance ethnique sur la carte d'identité ».

Saifulzul Husseini travaille à Dashti Barchi, un quartier Hazara de Kaboul. Il estime que l'appartenance ethnique devrait figurer sur la nouvelle carte d'identité.

« Je pense que c'est très dangereux », dit-elle. « Au cours des 30 dernières années, l'ethnicité a été utilisée à mauvais escient par des gens essayant d'obtenir plus de pouvoir au sein du gouvernement ».

Dans les années 90, la guerre civile en Afghanistan s'est en grande partie articulée autour de considérations ethniques. À ce jour, chaque groupe ethnique a son chef : la plupart sont d'anciens seigneurs de guerre, qui ont passé des accords sur la répartition des postes gouvernementaux.

Roshan affirme que l'Afghanistan doit aller au-delà des divisions ethniques et de la pensée fondée sur les quotas. Elle dit que laisser l'ethnicité en dehors de l'identification est un pas important dans cette direction.

On ne peut que deviner les chiffres réels. Tout d'abord, les « Tribus du Nord » comme certains les appellent, jusqu'à l'époque de l'implication soviétique, étaient à la fois migratrices et pastorales. Cela a pris fin lorsque le pays a été divisé en districts militaires et fortement miné. J'ai passé quelques heures à discuter de cet effort avec l'ancien commandant aéroporté soviétique en Afghanistan, le Colonel Eugene Khrouchtchev, maintenant rédacteur en chef de Veterans Today.

Il a mené des efforts pour tendre la main à ses anciens ennemis, comme beaucoup d'Étasuniens l'ont fait avec les Vietnamiens au fil des ans, cherchant un but commun pour mettre fin à la spirale des conflits qui engloutissent le monde aujourd'hui.

J'ai passé une bonne partie de la journée d'hier avec l'ancien Commandant moudjahidin, Kadir Mohmand, également rédacteur en chef de Veterans Today.

Parlons d'abord des raisons pour lesquelles il est important de comprendre les Pachtounes. Il y a quelques années, alors que j'étais au Pakistan, j'ai rencontré les gouverneurs militaires de Swat et des régions tribales alors administrées par le gouvernement fédéral. J'ai également rencontré Imran Khan, actuellement Président du Pakistan, et j'ai longuement discuté de ces questions.

Les Pachtounes au Pakistan sont plus de 30 millions, peut-être jusqu'à 40 millions, mais beaucoup d'entre eux, au moins 10 millions, sont des réfugiés à long terme d'Afghanistan.

Le résultat est incompréhensible si l'on utilise le cadre auquel se réfèrent les conseillers de Trump. Aucun ne connaît l'histoire, même pas un peu. Jetons un coup d'œil à la Ligne Durand, un autre exemple de fausseté diplomatique, où une puissance européenne a fabriqué par malice, par imprudence ou par les deux, le chaos que nous voyons aujourd'hui. Selon le National Geographic :

« La Ligne Durand est la frontière de 2 640 kilomètres (1 640 milles) entre l'Afghanistan et le Pakistan. C'est le résultat d'un accord entre Sir Mortimer Durand, un Secrétaire du gouvernement indien britannique, et Abdur Rahman Khan, l'émir, ou dirigeant, de l'Afghanistan. L'accord a été signé le 12 novembre 1893 à Kaboul, en Afghanistan ».

La Ligne Durand a servi de frontière officielle entre les deux nations pendant plus de cent ans, mais elle a suscité la controverse pour les gens qui y vivent.

Lorsque la Ligne Durand a été créée en 1893, le Pakistan faisait encore partie de l'Inde. L'Inde était à son tour contrôlée par le Royaume-Uni. Le Royaume-Uni a dirigé l'Inde de 1858 jusqu'à l'indépendance de l'Inde en 1947. Le Pakistan est également devenu une nation en 1947.

Pendjabis et Pachtounes

Il y a deux grands groupes ethniques près de la Ligne Durand. Ces deux groupes sont les Pendjabis et les Pachtounes. La plupart des Pendjabis et des Pachtounes sont musulmans sunnites. Les Pendjabis constituent le groupe ethnique le plus important du Pakistan. Les Pachtounes constituent le groupe ethnique le plus important en Afghanistan.

Il y a aussi beaucoup de Pachtounes dans le nord-ouest du Pakistan, où ils ont régné sur plus de 103 600 kilomètres carrés de territoire, avant d'être battus par les Britanniques en 1847. À l'époque, les Pachtounes se battaient pour empêcher les Pendjabis de s'étendre plus loin dans les montagnes du sud-est de l'Afghanistan.

Les Britanniques ont établi la Ligne Durand après avoir conquis les Pachtounes. 85% de la Ligne Durand suit des rivières et d'autres caractéristiques physiques, et non des frontières ethniques. Elle a divisé les Pachtounes en deux pays distincts.

L'Afghanistan gouverne tous les Pachtounes d'un côté de la Ligne Durand, tandis que le Pakistan gouverne tous les Pachtounes de l'autre. Les Pachtounes du côté pakistanais de la frontière représentaient plus de la moitié de la population pachtoune, mais étaient maintenant sous le contrôle des Pendjabis, ce qui les mettait en colère.

Les Pachtounes étaient également en colère contre le gouvernement colonial britannique.

Tout au long de l'histoire, des forces coloniales comme les Britanniques ont établi des frontières qui causent de grandes tensions pour les gens qui vivaient dans la colonie. Parce que les responsables qui ont tracé la Ligne Durand n'ont pas tenu compte des groupes ethniques qui vivaient dans la région, il y a aujourd'hui de nombreuses batailles le long de la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan. D'un côté, l'armée pakistanaise, composée principalement de Pendjabis, et de l'autre, les Talibans, composés principalement de Pachtounes.

Maintenant, nous le voyons, une  source de 2011, identifie clairement les Pachtounes comme une majorité en Afghanistan.

Après avoir admis cela, ce n'est qu'un bref retour à une autre réalité, les « Talibans » ne sont pas une organisation terroriste typique, mais plutôt le bras militaire de la population majoritaire en Afghanistan, cherchant à reprendre le contrôle de leur pays de l'occupation étrangère en utilisant des populations minoritaires comme substituts au pouvoir.

Nous venons, de décrire l'occupation britannique de l'Inde, une occupation qui a duré des siècles.

Nous avons également décrit, sans surprise pour personne, comment les États-Unis se sont retrouvés dans son conflit militaire le plus désastreux, auquel j'ai eu le malheur de participer, celui du Vietnam. Là-bas, les États-Unis ont « fabriqué », par la supercherie et la fantaisie, une « rébellion communiste » à partir de ce qui était le Front National de Libération, un mouvement pro-démocratique généralisé opposé au gouvernement mis en place par les États-Unis, composé d'une seule famille catholique du Nord liée aux intérêts bancaires et pétroliers internationaux alignés avec l'administration Eisenhower à Washington.

J'ai eu l'occasion de discuter de cet effort raté avec le professeur Wesley Fischel de l'Université de l'État du Michigan, un ami de longue date et conseiller du Président vietnamien Diem, nous pourrions ajouter « malchanceux ».

Fischel et un groupe d'East Lansing, appelé MSUG, ont été chargés de mettre en place le gouvernement sudvietnamien au nom des États-Unis.

La raison pour laquelle nous nous penchons sur cet effort profondément parallèle est qu'il représente l'histoire oubliée qui a conduit les États-Unis au désastre. Cependant, en 2018, Politico a publié ce qui suit :

« Il y a un peu plus de 50 ans, un autre scandale national a ébranlé l'Université d'État du Michigan (UEM), une cause universitaire et politique célèbre qui semblait laisser le nom de l'école associée de façon indélébile à rien moins que la guerre des États-Unis au Vietnam. Aujourd'hui, l'exercice fatidique d'édification de la nation et de coopération entre le gouvernement et la ville, connu sous le nom de Michigan State University Advisory Group, mérite une note de bas de page dans l'histoire populaire de la guerre. La récente série documentaire de 18 heures de Ken Burns et Lynn Novick, « La Guerre du Vietnam », ne le mentionne pas du tout.

En 1966, lorsque les nouvelles du projet de l'UEM ont été largement diffusées, il est devenu notoire grâce aux compétences d'un rédacteur en chef de San Francisco, Warren Hinckle, et de son magazine Ramparts. La couverture du numéro d'avril 1966 de Ramparts était l'une des images les plus marquantes du magazine de l'époque : une caricature de Madame Nhu, la belle-sœur du Président sudvietnamien Ngô Đình Diệm et la voix la plus visible et provocatrice de son régime, en tant que cheerleader de l'UEM en sweat-shirt.

L'histoire à l'intérieur, «  The University on the Make », a été co-écrite par Hinckle et deux autres éditeurs de Ramparts, Robert Scheer et Sol Stern. Il comportait une introduction confessionnelle, mais accusatoire, par un ancien politologue apostat de l'UEM du nom de Stanley Sheinbaum. L'article principal racontait, dans des tons tour à tour de commérages et dénonciateur, comment une université trop ambitieuse avait vendu son âme, était devenue un front éhonté de la CIA et avait aidé à lancer une dictature impitoyable et une guerre inutile en se mêlant à une « Aventure du Vietnam » intéressée, avec ses servants, ses grandes villas, son alcool à flots et autres avantages de l'élite néocolonial ».

Cet acte d'accusation a été repris récemment par Jeremy Kuzmarov, professeur d'histoire à l'Université de Tulsa, qui a dénoncé le rôle de l'UEM dans « la création d'un État policier au Sud Vietnam » dans son livre «  Moderniser la Répression » de 2012 et dans une  critique du documentaire Burns/Novick pour HuffPost. C'est un récit attrayant, surtout à la lumière des bévues et des tragédies qui ont suivi au Vietnam. Mais l'histoire complète est plus compliquée, intéressante et, peut-être, instructive.

Les différences sont à la fois celles de l'époque et des méthodologies. En 2001, l'Afghanistan a été envahi pour trouver une douzaine d'agents présumés d'Al-Qaïda à l'intérieur de ce pays et une série de forteresses militaires souterraines imaginaires abritant des dizaines de milliers de terroristes entraînés, comme l'a rapporté Donald Rumsfeld, alors Secrétaire à la Défense. D'après les  archives du Département de la Défense des États-Unis, datées du 2 décembre 2001, une interview entre le « journaliste » Tim Russert et Rumsfeld.

« Russert : La recherche d'Oussama ben Laden. On parle constamment de lui se cachant dans des grottes, et je pense que les Étasuniens ont souvent l'impression que c'est un petit trou creusé dans le flanc d'une montagne.

Rumsfeld : Oh, non, non.

Russert : Le Times de Londres a fait un graphique que je veux mettre à l'écran pour vous et nos téléspectateurs. C'est le moment. C'est une forteresse. Il s'agit d'un complexe de chambres et de bureaux à plusieurs étages au sommet, comme vous pouvez le voir, des sorties secrètes sur le côté et au fond, mènent en profondeur pour éviter la détection thermique, alors lorsque nos avions volent pour essayer de déterminer si des êtres humains sont là, c'est construit si profondément dans la montagne et la roche qu'il est difficile à détecter. Et par ici, des vallées gardées, comme vous pouvez le voir, par des soldats talibans. Un système de ventilation pour permettre aux gens de respirer. Un dépôt d'armes et de munitions. Et vous pouvez voir ici les sorties qui y mènent et les entrées assez grandes pour conduire des camions, des voitures et même des chars. Et sa propre énergie hydroélectrique pour aider à garder les lumières allumées, les systèmes informatiques et téléphoniques. C'est une opération très sophistiquée.

Rumsfeld : Oh, bien sûr que oui. C'est une affaire sérieuse. Et il n'y en a pas un comme ça. Il y en a beaucoup comme ça. Et ils ont été utilisés très efficacement. Et j'ajouterais que l'Afghanistan n'est pas le seul pays à être entré dans la clandestinité. Un certain nombre de pays sont entrés dans la clandestinité. L'équipement de creusement de tunnels qui existe aujourd'hui est très puissant. C'est à double usage. Il est disponible dans le monde entier. Et les gens ont reconnu les avantages de l'utilisation de la protection souterraine pour eux-mêmes.

Russert : Il nous faudra peut-être aller de grotte en grotte avec un grand groupe d'hommes que je connais dans l'armée US, les rats de tunnel, pour essayer de débusquer Oussama ben Laden ».

Bien sûr, deux décennies plus tard, rien de tout cela n'a jamais été découvert et les États-Unis soutiennent désormais publiquement Al-Qaïda au Yémen, en Syrie et dans tout le Sahel en tant que « force de substitution » financée par les Saoudiens pour le changement de régime, exactement comme en 2001 et des années auparavant également.

Pour en revenir à la question pachtoune, qui est au cœur des négociations qui vont bientôt échouer, nous reconnaissons que nous avons un groupe ethnique majoritaire, fortement militarisé, avec une identité extrêmement forte, dont la population n'est pas de 50 millions dans la région, mais de plus de 70 millions avec une probabilité de 10 millions ou plus qui retourneraient en Afghanistan depuis le Pakistan, comme Imran Khan, actuel Président du Pakistan, le prévoit si les États-Unis se retiraient finalement.

Le défi plus large, qui ressemble à celui auquel la Turquie et d'autres nations sont confrontées à quelques centaines de kilomètres à l'est, est comparable au sort des Kurdes, qui cherchent également une nation, mais qui se la sont vus refuser en raison des efforts européens de « traçage de lignes », maintenant clairement considérés comme malveillants par nature.

Trump, très probablement induit en erreur et terriblement ignorant, pourrait très bien savoir que sa proposition de retrait de troupes en Afghanistan va se heurter à des problèmes.

Il suppose que les dizaines de milliers d'entrepreneurs privés de la CIA, du Département d'État, de l'USAID et d'autres « entités noires » sans nom seront capables de maintenir non seulement la production d'héroïne mais aussi le chaos intérieur, le véritable objectif de l'occupation US.

Cependant, les Talibans ont d'autres idées et les militaires ont la force et la volonté d'intervenir, malgré deux décennies d'assassinats par drones et une occupation US qui se résume aujourd'hui à quelques milliers de soldats terrifiés, blottis dans leurs propres « forteresses » de fortune, mais largement hors du terrain.

Leur position est claire :

Les opérations de drogue des États-Unis doivent cesser

Toute la production d'opium doit cesser, et les États-Unis doivent assumer la responsabilité financière de la transition de l'Afghanistan d'une économie de narco-État à une économie non criminelle.

Les programmes visant à donner de l'espoir à 5 millions de héroïnomanes, « accrochés » par une industrie des stupéfiants soutenue par les États-Unis, auront également besoin de financement.

Les États-Unis ont créé un environnement économique en Afghanistan qui, comme prévu, paralysera l'Afghanistan pendant un siècle.

Les pierres précieuses et les éléments des terres rares, d'autres ressources non découvertes, sont ouvertes au pillage et le resteront probablement.

La discorde politique régionale, les menaces contre l'Iran, les complots de la CIA dans les « stans » et la guerre froide US contre le Pakistan, sont les ajouts de Trump à une politique ratée, héritée de Bush fils.

En fait, il n'y aura pas de « lumière au bout du tunnel » tant que les États-Unis nieront leur culpabilité dans les crimes de guerre, leur responsabilité dans le chaos engendré à une échelle mondiale et dans une vision mondiale ancrée dans l'illusion.

source :  The Filthy Truth About America's Fake Position on Afghanistan

traduit par  Réseau International

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