09/02/2020 reseauinternational.net  8 min #168756

La science réduite

par Marie-France de Meuron.

L'art médical a été réduit à la science médicale, actuellement réduite elle-même à la science tout court. Ce qui permet de glisser à l'économie mondialisée.

Chacun connaît les ondes électriques, magnétiques et quantiques. Pourtant, on ne prend en compte que celles qui intéressent, que peuvent maîtriser la science et la technique et dont le monde économique s'approprie.

À travers le flot d'informations qui nous sont livrées au sujet du coronavirus, nous pouvons constater à quel point ce flot est dirigé selon des critères bien définis, choisis par le système scientifico-politico-économique dominant. Ainsi, une émission TV parle du « virus qui fait craquer la mondialisation  ».

Un instrument de prédilection utilisé par ce système sont les statistiques. Comme nous le disait un professeur de chirurgie il y a une cinquantaine d'années, déclaration reprise dans un article de la Revue Médicale Suisse : «  Les statistiques sont au médecin ce que le réverbère est à l'ivrogne : il le soutient plus qu'il ne l'éclaire! ». Autrement dit : « le syndrome du réverbère est le crédit exagéré accordé aux statistiques par les médecins ». Malheureusement, la rigueur mathématique remplace trop souvent la rigueur médicale.

Ainsi, les statistiques sont manipulées selon les avantages du système global. Comme l'économiste de l'émission le fait, on peut discuter des paramètres sur lesquels on se base pour affirmer les chiffres des morts et des contaminés.

La journaliste mentionne les tests de diagnostic qui, selon l'économiste, sont fondamentaux pour prendre le minimum de risques. Il prétend avec beaucoup de conditionnel - ce qui ne tient pas compte de la rigueur scientifique - qu'on aurait pu éviter la contamination si, à Wuhan, on avait réagi à la première alerte. Ainsi donc, il - et n'est pas le seul ! - attribue beaucoup de pouvoir à des tests très techniques au détriment d'une médecine globale.

Un épidémiologiste déclare que s'il n'y a pas de cas de coronavirus en Afrique, c'est peut-être à cause des temps chauds. Cette affirmation concerne un facteur extérieur à nous mais que pouvons-nous en faire concrètement ? Ce genre de propos ne peut que nous distraire pour ne pas réfléchir à la menace d'une épidémie ici et maintenant, tout en nous faisant patienter jusqu'au retour de la saison chaude.

Il y a beaucoup de cas graves, donc le virus est dangereux. Nous avons là un exemple flagrant de la réduction des réflexions. En quoi les cas graves ont-ils permis au virus de les agresser autant ? En fait, ce n'est pas le danger du virus qui aggrave les cas mais bien le terrain où il vient s'installer.

Un autre exemple de réduction : le nombre de masques disponibles. De miser autant sur le port de masques focalise sur l'achat de cette protection et donne bonne conscience à ceux qui s'en sont procuré alors que l'essentiel est de développer son immunité sur tous les plans possibles et d'utiliser le masque à bon escient.

Grande victoire : on a enrayé le virus ; toutefois, on n'a pas réussi pas à le stopper. En effet, non seulement le médicament approprié manque mais encore la production de différents principes actifs produits en Chine est interrompue. On peut dire que dans cette situation, la science est réduite par défaut de carburant ! C'est vraiment la sonnette d'alarme qui impose d'aller rencontrer humblement d'autres modes de soin. Il s'agit en premier lieu de prendre conscience à quel point le monde moderne actuel, devenu dépendant des médicaments, doit proposer d'autres voies pour prendre en main sa santé et ne pas attendre d'être handicapé par l'une ou l'autre pathologie pour modifier le fonctionnement de son organisme.

Il est aussi très intéressant de souligner que le gigantisme de la mondialisation a apporté une réduction drastique de la pluralité des entreprises dans le monde entier. Maintenant que le maillon chinois montre des lacunes, l'économie mondiale peut en être affectée si la situation continue, ce qui ne fera que confirmer : « il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier ». Retrouverons-nous une certaine sagesse ? Cette concentration des pouvoirs crée l'oligarchie dont nous dépendons trop actuellement ce qui réduit nos pouvoirs régionaux. Il n'est donc que dans l'ordre des choses que l'équilibre se rétablisse, de gré ou de force !

Une autre réduction des moyens individuels est l'évasion fiscale qui force le peuple à payer davantage d'impôts avec une dette qui augmente quand même de plus en plus. Il est frappant de constater à quel point tout se tient et que la science dans son développement actuel et la fierté de ses progrès devient dépendante d'une économie globale qui va orienter ses recherches donc limiter sa liberté.

Alors que la science a permis de mettre en évidence différents éléments pour protéger l'environnement, on remarque la réduction de son impact bénéfique quand des produits sont fabriqués dans des pays moins rigoureux écologiquement.

Nous restons dans le domaine des réductions : en voilà une moins perceptible mais d'où découlent de graves répercussions : l'amoindrissement des ressources humaines. Et là, la boucle est bouclée puisque la santé en dépend pour une bonne partie. Est-ce que la science médicale est ouverte à étudier l'impact sur la santé individuelle de la réduction de la créativité des êtres humains ?

Si nous quittons le domaine du coronavirus, nous pouvons découvrir d'autres situations où la science se permet de réduire l'être humain à un simple corps et de lui imposer ses découvertes biologiques. Ainsi trouve-t-elle un créneau technique et économique dans la transsexualité, sans tenir compte de l'individu dans son entièreté. Keira, une  transgenre repentie illustre bien le parcours parsemé d'aberrations, à commencer par l'âge des premières actions du programme infligé sur le corps à la puberté alors que l'adolescente n'a pas encore terminé sa croissance psychique.

Ce dont elle témoigne aussi, c'est de la chaîne médicale impliquée, ce qui signifie bien qu'il s'agit de tout un système qui s'active et pas seulement d'un médecin « transgenre médical » ! « Très rapidement, elle s'en est ouverte à son médecin local qui, à son tour, l'a adressée au Service de santé mentale pour enfants et adolescents (CAMHS) près de chez elle, où ils lui ont proposé de contacter le London Tavistock ». Keira relate que : « Après seulement trois rendez-vous d'une heure, on lui a prescrit des bloqueurs hormonaux pour arrêter le développement de son corps féminin ». On perçoit là à quel point la prescription ne tient absolument pas compte de l'organisme dans son ensemble ni comment chacun des organes, de plus en voie de maturation, va réagir à un tel impact. Évidemment il en va de même pour les différents niveaux du corps sensible qui n'ont qu'à suivre...

« Toute sa vie de femme en a été chamboulée irrémédiablement. Il y a trois ans, elle a subi en effet une ablation des seins, ce qui, avec les doses de testostérone prises, a contribué à rendre son apparence plus masculine ». Autrement dit, non seulement il y a introduction de produits divers mais encore mutilation des deux glandes mammaires qui ne sont pas que des appendices et dont  la symbolique est largement répandue. Je me souviendrai toujours d'un physiothérapeute qui les appelait : « fontaines d'amour » !

J'ai rencontré un jour une personne de haute taille à l'allure féminine. Elle me conta qu'à l'adolescence, elle était un garçon. Quand elle avait acquis l'apparence d'une femme, elle a voulu changer sa voix et se faire opérer des cordes vocales. Un ORL a effectué l'opération mais le résultat ne fut pas concluant. Comment un tel médecin a-t-il pu réduire l'expression d'un être humain à la seule mutilation de son larynx ?

Rabelais disait bien : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ».

Heureusement, le monde est en constante évolution voire révolution. La science s'est tellement focalisée sur certains objectifs qu'elle est amenée à vivre une franche bascule. On l'a vu avec la physique qui s'est élargie à la physique quantique. Avec la médecine, nous voyons de plus en plus apparaître la médecine intégrative, la médecine nouvelle, la médecine du sens, les médecines énergétiques, etc.

De ce fait, la prise en charge des patients porteurs de coronavirus peut aussi jouir d'une dynamique organique et psychoaffective qui leur permet de mieux se dynamiser et se défendre contre des corpuscules.

 Les Chinois en expérimentent une voie. Dans un hôpital de Wuhan, des patients ont été guéris soit avec la Médecine Traditionnelle Chinoise seule, soit en alliant la MTC avec la médecine occidentale. Dans le pays, bien des gens ont eu recours à leur médecine locale. Evidemment, comme elle est difficile à étudier selon les critères académiques occidentaux, elle est terriblement critiquée. De plus, on ne peut pas faire des statistiques en bonne et due forme et encore moins des études randomisées avec des placebos qui priveraient les malades des traitements administrés selon les critères de la MTC, c'est-à-dire des critères individualisés et pratiqués depuis des siècles.

Il est temps que la population prenne conscience que plus elle est présente à ses fonctionnements, plus elle pourra choisir la médecine adéquate au moment opportun.

 Marie-France de Meuron

source :  mfmeuron.blog.tdg.che

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