13/04/2020 lilianeheldkhawam.com  10 min #172266

Alsace, une veille sanitaire en panne. Une église en bouc émissaire Des victimes en massedes témoignages accablants!

Au fil des informations qui émergent et s'accumulent, une question s'impose de plus en plus: comment peut-on expliquer que les autorités semblent avoir omis durant près de deux mois de mettre en place les mesures qui s'imposaient pour éviter la propagation du virus, puis subitement face au brasier épidémique prendre les mesures les plus extrêmes?

Reprenons le fil de nos publications de ces dernières semaines sur l'apparition du COVID-19 en France. Nous disions que la zone euro et ses satellites comme la Suisse présentent un fort taux d'épargne, tout en étant gourmandes en coûts de pensions pour les retraités. Or, c'est cette zone qui présente le taux de mortalité le plus élevé au monde. Elle fait moins bien que des pays comme l'Inde, Pakistan, etc. Curieux n'est-ce pas?

Pour aller aux sources de la contagion au Coronavirus en France, les médias mettent en avant depuis le mois de mars une église évangélique dans une banlieue de Mulhouse, alors même que le gouvernement français admet que 3 habitants avaient été testés positifs (2 à Paris et 1 à Bordeaux) dès le 24 janvier.

Plusieurs problèmes se posent à nous en matière de dates.

Nous avons un trou d'investigation pour les mois qui précèdent la date du 24 janvier 2020. Rien que sur ce site, depuis que nous avons posté les articles parlant de contaminés alsaciens, de nombreux témoignages convergents sont arrivés. Tous font état de symptômes COVID-19, bien avant la fameuse date de fin janvier 2020 officiellement retenue par la France. Nous avons même eu des témoignages qui viennent du Bas-Rhin, dont une personne qui s'est fait une hernie discale à cause de sa violente toux qui a duré non pas des semaines, mais des mois. Sa maladie avait fait suite à une rencontre avec une personne venant de Chine en octobre 2019.

L'ex-compagne de notre témoin de Colmar a voulu elle aussi témoigner après avoir reconnu la voix de l'enregistrement. Elle raconte (ci-dessous) les symptômes que son fils de 11 ans a présentés au 28 novembre 2019!. A souligner que les grands-parents de celui-ci étaient rentrés de Chine quelques semaines auparavant! Au vu des dates, le fils a probablement contaminé son père.

Et le père fut testé positif au COVID-19 dans le cadre d'une relation personnelle par un très grand laboratoire de l'industrie pharmaceutique dès décembre 2019. Nous ne referons pas ici la description du contexte hautement attractif de la région de Colmar suite au tournage de la téléréalité chinoise qui a collecté plus de 2 milliards de vues, et les bus qui ont déversé des touristes chinois venus en droite ligne de la région de Wuhan/Chine. Pas de contrôle sanitaire. Pas de test du COVID-19. Pas d'informations du système de santé.

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Alors pourquoi ne rouvre-t-on pas les dossiers médicaux des cas sévères traités en fin d'année 2019 et début 2020 dans les départements du Haut, mais aussi du Bas Rhin? Pourquoi occulter Colmar, et se concentrer sur Mulhouse pour en faire une zone source de la contagion en France et au-delà?

Le rassemblement de l'église Porte-Ouverte a eu lieu entre le 17 et le 21 février, quid de cet espace-temps du 24 janvier 2020 au 17 février? Nous avons appris qu'en février 2020, une association de chasseurs du Haut Rhin avait annulé leur exposition de trophées C'est dire que certains commençaient à se poser des questions sur la présence du virus. Avant que l'ARS n'émette la moindre directive

L'enquête de BFM TV est édifiante!

Enquête de BFM TV

Cette enquête démontre avec finesse les manquements de l'ARS. A partir de 3:25, l'enquête révèle des choses incroyables!

Nous relevons:

1.- Le 18 février, le président de la République prend des bains de foule à 300 mètres de l'église sans aucune protection alors que la région a flirté tout l'hiver avec des « pneumonies bizarres«. tout comme en Italie d'ailleurs, ou semble-t-il aux Etats-Unis.

2.- M Peterschmitt, médecin et responsable sanitaire de l'église, n'a reçu aucune instruction de la part du ministère de la santé. C'est lui qui a alerté le 1 er mars, soit une dizaine de jours après le rassemblement.

3.- A 7:13, M Vogt, un 2ème médecin intervient dans le reportage. Il est régulateur du 15. Il n'avait reçu aucune instruction au moment où il prend en charge un patient alors infecté et qui témoigne dans la vidéo. Le médecin sans aucune protection (pas de masques évidemment!) est du coup tombé malade et a diffusé le virus autour de lui. Un effet boule de neige garanti. Selon ce médecin, pendant 15 jours personne n'a sonné l'alerte!

Ce n'est donc que le 3 mars que les autorités de santé lancent un message aux participants au rassemblement. Toutefois, aucune mesure n'est prise par les autorités. Et c'est M Vogt qui finit par alerter les médias pour mettre la pression sur la veille sanitaire. Nous sommes le 6 mars! Pour un virus dit dangereux et hautement contagieux, le temps d'attente venant d'un pays dit développé est incroyablement long!

Pourtant quand l'autorité sanitaire intervient, elle autorise encore le rassemblement de 50 personnes en milieu clos! Aucune mesure de distanciation et autres mesures rabâchées depuis. La contagion peut se poursuivre dans les supermarchés, les bus, les bureaux, etc.

Dans le reste de la France, la vue semble se poursuivre normalement pendant de trop nombreux jours. Exemples.

Le 4 Mars 2020, Disneyland Paris

Le 8 Mars 2020

Le 10 Mars à Paris

Le 15 Mars 2020, journée d'élections municipales

Marseille, Saint-Barnabé / © Anne-Sophie Maxime / FTV

Quand on voit les témoignages, photos/vidéos, on a l'impression que l'on a laissé l'épidémie se développer dans le pays n'est-ce pas? Au niveau plus large, on se demande comment l'Occident détenteur de l'essentiel des richesses financières, surtout l'épargne, de la planète a fait si peu pour détecter à temps ce COVID-19, et pour mettre en place les mesures urgentes qui s'imposaient; à savoir mettre en place des tests de dépistages, du matériel de protection du personnel soignant, des personnes âgées, etc.

Comment expliquer ce qui ressemble à du laxisme qui a trop longtemps duré par rapport au confinement sévère actuel qui semble s'éterniser?

 latribune.fr

Aux dernières nouvelles, le président de l'ARS du Grand-Est a été démis de ses fonctions non pour manquements graves à la crise du COVID-19, mais parce qu'il avait poussé le bouchon trop loin en déclarant au beau milieu de l'épidémie, qui a martyrisé la région, le maintien du programme de suppression de 500 postes hospitaliers. Bon, pour les explications, il renvoie à «  la ministre de la Santé de l'époque, Agnès Buzyn, nous a poussés à le poursuivre. »

 liberation.fr

Profil du directeur général de l'ARS qui était en charge de la région du Grand-Est au moment où l'épidémie éclate.

L'attitude du gouvernement qui a laissé de précieuses semaines, voire des mois si l'on remontait à l'énigme des derniers mois de 2019, est totalement incompréhensible.

Et le fait que l'on lance l'opinion publique contre des Chrétiens, eux-mêmes victimes de négligence de la part de leurs autorités sanitaires, et qui doivent à la fois gérer l'hécatombe qui les frappe et une très probable stigmatisation, est parfaitement injuste et injustifiée. Explications, correctifs et excuses s'imposent!

Quant aux citoyens alsaciens, ils seraient en droit de faire évaluer les préjudices occasionnés par les manquements de l'Etat.

LHK

TEMOIGNAGES

Témoignage intéressant reçu de la région de Colmar

DE C.A., ex-compagne de notre témoin de Colmar

Je suis infirmière depuis 30 ans dans un service de cardiologie, mais aussi urgences cardio vasculaires et bloc op avant à Colmar

J'ai cherché mon fils A.à l'école le jeudi 28 novembre 2019

Celui-ci s'était présenté le matin à l'infirmerie avec maux de tête, nausées, picotements dans la gorge avec brulure dit-il

Il a eu du Doliprane et est retourné en cours. Je l'ai cherché fin d'après midi et l'ai gardé ensuite à la maison car température syndrome grippal, douleurs articulaires, le nez qui coule beaucoup, fatigue intense. Il est vu par mon médecin généraliste et homéopathe de Colmar, tableau de syndrome grippal.

Je constate que la fièvre est élevée et à beaucoup de mal à descendre mais je ne donne aucun anti-inflammatoire et cela depuis des années.

Une semaine après le mercredi 5 je trouve que ses lèvre deviennent foncées, puis le jeudi 6 décembre, A. a vraiment les lèvres cyanosées et dit avoir du mal à respirer, il dit aussi qu'il met sa respiration au repos pour mieux respirer.

Le vendredi soir, je m'inquiète, je prends ses pulsations et remarque qu'il est plus rapide que la normale, je le surveille toute la nuit.

Je lui donne les antibio prescrits en cas d'aggravation : Augmentin

Le lendemain je l'emmène chez mon ancien médecin traitant de village qui l'ausculte.

Il présente une tachycardie à 120

Une saturation en oxygène à 91 % par rapport à la normale qui est 100 %

Et des signes de pneumopathie dans une base pulmonaire

Tableau de pneumopathie.

Je le garde à la maison jusqu'au 24 décembre. Très fatigue et le 12 décembre nous allons faire une radio des poumons qui montre bien une ancienne infection. Mais poursuite du traitement antibio encore 5 jrs, au total 13 jrs.

Il a perdu 3 kg, disait avait toujours le même gout et le nez bouché

Son père mon ex compagnon est aussi tombé malade début décembre, lui avec le tableau clinique décrit dans le covi19.

J'ai aussi constaté que dans mon service en novembre, décembre, janvier il y avait des personnes âgées avec des pneumopathies sévères, qui toussaient beaucoup où parfois j'avais l'impression que les poumons allaient sortir avec la toux, sous oxygène, aérosols, etc

Début Janvier de cette année, c'est moi qui présente des maux de tête « à me taper la tête contre un mur » c'est ce que j'exprime. Douleurs dos et gène aux poumons. Je reste chez moi en repos 3 semaines ayant des récupérations. Je constate une fatigue intense.

Les signes évoluent favorablement. Je reprends le travail ensuite. Je précise que je ne fais pas le vaccin de la grippe depuis 20 ans, mon immunité naturelle étant pour moi la meilleure. Je suis soignante et le témoin que depuis 18 ans je n'ai pas eu de grippe, la dernière remontant à 2002.

Je pense que il s'agissait peut-être déjà du covi19.

Je contact aujourd'hui les médecins qui a vu A. pour voir avec eux.

Le premier à Colmar me dit qu'il a vu beaucoup de personnes avec des tableaux clinques identiques avec pneumopathies qui duraient longtemps.

Le deuxième me dit aujourd'hui qu'après avoir été en contact avec mon fils A. il a été malade avec bronchite importante ainsi que sa femme, qui a nécessité au bout de 8 jours l'antibiothérapie.

Autre témoignage de la région de Colmar

Ma soeur était en Lombardie du28au 31 décembre. Quand elle revient, elle était refroidie. Rhume.

Elle est rentrée dans la chambre de maman enrhumée le11janvier 2020,le14janvier

Elle était bien quand l expert médical est venu. Deux jours plus tard, le16 elle n'était plus bien: Toux, fièvre, très fatiguée.

Dégradation le19mars avec un pic de fièvre.

Le30 mars2020, elle est testée positive.

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