Aucune invasion maritime d'un pays étranger via des mercenaires n'a abouti au cours des 300 dernières années sans s'assurer le soutien d'une partie du camp adverse. C'est la leçon que la CIA semble oublier à chaque fois.
L'Irak et l'ensemble de son commandement militaire acheté la veille d'une opération militaire à coups de milliards fut le Saint-Graal en la matière. Le fiasco de la baie des Cochons à Cuba n'a pas suffit. Il en fallait un autre visant cette fois le Venezuela. Un autre fiasco sans nom.
L'échec de la marionnette Guaido dans un contexte qui lui semblait favorable- le Venezuela est économiquement à genoux, socialement anéanti et atomisé, a forcé les commanditaires d'un changement de régime dans ce pays à passer à la vitesse supérieure. Il fallait respecter la forme. Le dénommé Juan Guaido, autoproclamé président du Venezuela par l'empire et sa propagande de guerre, signe un contrat avec le dernier et le meilleur groupe de mercenaires semi-privé de l'État profond : Silverberg.
Les connexions du groupe Silverberg avec la nébuleuse du renseignement US sont fabuleuses. Leur base de logistique se confond avec celle de Air America 2 et ils parviennent toujours à gagner des contrats de sous-traitance là où la sécurité de l'État profond est menacée. De gré à gré cela s'entend. Business as usual. L'encadrement est fourni par les bérets verts. Les armes et les munitions par les anciens réseaux des cartels ayant fourni du cash durant des décennies à la machine. Restait la chair à canon que l'on jetait sur des embarcations. Les candidats locaux ne manquent guère. La pauvreté est universelle. Les Colombiens pourvoient l'effectif manquant à l'appel.
Les choses ont très mal tourné. Toute l'opération mise en échec. L'un des encadreurs, Jordan Goudreau commence à nier sa qualité de mercenaire et prétend appartenir à la garde rapprochée du président US Donald Trump. La CIA s'en lave les mains et instruit Guaido d'en faire de même. Goudreau accuse Guaido de l'avoir jeté dans la gueule du loup. En filigrane à l'opération baie du cochons bis, une autre opération plus discrète se joue entre Trump et ses adversaires. Les médias mainstream sont trop occupés par l'opération psychologique COVID-19 pour s'y intéresser.
À suivre...
source : strategika51.org