27/09/2020 les-crises.fr  15 min #179716

Dr. Fauci : les effets à long terme de la Covid-19, en particulier chez les jeunes, sont « inquiétants »

Source :  Der Spiegel, Rafaela von Bredow, Veronika Hackenbroch

Traduit par les lecteurs du site  les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Dans un entretien avec DER SPIEGEL, le Dr Anthony Fauci, conseiller de Donald Trump en matière de pandémie, évoque la colère de ses adversaires, ses relations avec le président, les erreurs commises dans l'effort pour contenir la propagation de la COVID-19 et son optimisme prudent quant à la disponibilité prochaine d'un vaccin.

DER SPIEGEL : Dr. Fauci, vous avez dit un jour de vous-même que vous aviez « la réputation de toujours dire la vérité et de ne pas édulcorer les choses ». Pouvons-nous espérer obtenir de vous quelques exemples de vérités encore non dites aujourd'hui ?

Fauci : Bien sûr ! Je vous dirai toujours la vérité. Posez la question et je vous dirai la vérité. Au moins tant que, je pense que, c'est la chose à faire. (Rires)

DER SPIEGEL : D'accord, on va essayer ! Vous avez conseillé à l'administration Trump en 2017 de renforcer sa préparation à la pandémie. Avez-vous vu venir une telle pandémie, un tel scénario avec des confinements dans le monde entier, des hôpitaux débordés et des troubles sociaux plutôt violents ?

Fauci : Eh bien, la réponse est que j'ai prédit et anticipé l'apparition d'une nouvelle maladie infectieuse, parce que nous en avons eu beaucoup. Pendant mon mandat de directeur de cet institut, qui a maintenant 36 ans, j'ai vu le VIH, j'ai vu la pandémie de grippe, j'ai vu Ebola, j'ai vu Zika. J'ai toujours su que nous aurions à l'avenir, le défi inévitable et perpétuel des épidémies.

DER SPIEGEL : A quoi ressemblait votre pire cauchemar à cette époque ?

Fauci : Il y a déjà 30 ans, j'ai dit que ma pire crainte était l'émergence d'une toute nouvelle infection, probablement transmise de l'animal à l'humain, qui était a) d'origine respiratoire, b) transmise extrêmement efficacement de personne à personne et c) avait un degré élevé de morbidité et de mortalité, au moins dans certains groupes de la population. Et maintenant, tout d'un coup, cette véritable tempête nous a donné une pandémie de proportions historiques. C'est la pire chose que nous ayons vue en 102 ans, depuis 1918.

DER SPIEGEL : En tant que chercheur sur le SIDA, vous pensez que le coronavirus est pire que le VIH ?

Fauci : Le SIDA est tout à fait différent. La raison pour laquelle la pandémie de coronavirus est si unique est qu'elle a explosé à travers le monde. Parce qu'il s'avère que tout le monde est vulnérable. En sept ou huit mois, le coronavirus a immobilisé la planète. Je veux dire, il a détruit les économies !

DER SPIEGEL : Avec 5,5 millions de cas et plus de 170 000 décès, les États-Unis sont le pays le plus touché au monde. Quelles sont, à vos yeux, les raisons cruciales pour lesquelles les choses ont si mal tourné aux États-Unis ?

Fauci : Mon pays, c'est un très grand pays. Et il est très diversifié. C'est l'une de nos forces ; mais il s'avère qu'en cas d'épidémie, c'est l'une de nos faiblesses. Nous avons eu différentes vagues d'infection, et les cas ne sont jamais revenus à un niveau de référence bas comme en Allemagne ou en Italie. Notre base de référence est restée à environ 20 000 cas par jour. Nous avons établi des lignes directrices pour une réouverture prudente de l'économie. Certains états ont respecté ces lignes directrices, et ils se sont raisonnablement bien débrouillés. Mais certains états ont ignoré les points de contrôle que nous avions mis en place, et dans d'autres etats, les citoyens ont simplement fait ce qu'ils voulaient. Vous avez donc constaté que, même si certaines régions du pays se portaient très bien, au lieu de diminuer, le nombre de cas est passé à 40 000, 50 000, 60 000 et même 70 000 par jour.

À propos d'Anthony Fauci

Anthony Fauci, 79 ans, est directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses de Bethesda, dans le Maryland, depuis 1984. Avec un budget annuel actuel de près de 6 milliards de dollars, son institut est un géant de la recherche sur le SIDA, la tuberculose, le paludisme et les maladies auto-immunes. Ce médecin et immunologiste, qui a grandi comme fils de pharmacien à Brooklyn, a étudié la médecine à la célèbre université de Cornell et s'est fait un nom en tant que scientifique grâce à ses recherches sur l'interaction entre le virus du SIDA et le système immunitaire. Depuis Ronald Reagan, ce messager enthousiaste a conseillé tous les présidents américains en cas de pandémie. Il a refusé à plusieurs reprises l'offre de devenir directeur des National Institutes of Health, car il préférait se consacrer à la lutte contre le SIDA.

DER SPIEGEL : De plus, les Centres de contrôle des maladies ont eu des problèmes pour instaurer des tests, si bien que le virus a pu se propager sans être remarqué au début.

Fauci : Oui, nous avons eu un mauvais départ avec les tests, évidemment. Une autre raison importante pour laquelle les choses vont si mal maintenant est que de simples messages de santé publique sont devenus des facteurs de division politique.

DER SPIEGEL : Tout comme porter un masque.

Fauci : Exactement. Certains ont dit que si vous portez un masque, c'est une déclaration politique. Et d'autres ont dit que si vous ne portez pas de masque, c'est une aussi une déclaration politique. Non, c'est faux ! C'est un principe de santé publique.

DER SPIEGEL : Nous avons aussi ce problème en Allemagne.

Fauci : Je sais. Le problème, c'est que lorsque vous politisez une réponse de santé publique, vous ne pouvez pas lutter efficacement contre le virus.

DER SPIEGEL : Ne vous sentez-vous pas vraiment impuissant lorsque vous regardez la situation actuelle aux États-Unis ? N'êtes-vous pas démoralisé ou déprimé ?

Fauci : Non, je ne me sens jamais impuissant. L'impuissance signifie que vous ne pouvez rien faire. Et on peut faire des tas de choses. Il ne tient qu'à nous de le faire. Je ne suis pas déprimé. Je suis scientifique et responsable de la santé publique. Je n'ai pas de réaction émotionnelle à une épidémie. J'ai une réaction de santé publique à une épidémie et je ne suis jamais démoralisé. Je suis un optimiste prudent. Je suis un réaliste.

DER SPIEGEL : Est-ce la raison pour laquelle vous continuez à travailler et n'avez pas pris votre retraite malgré votre âge ?

Fauci : (rires) Je n'ai même jamais envisagé de démissionner.

DER SPIEGEL : Beaucoup considèrent qu'un vaccin est la seule stratégie parfaite pour sortir de cette pandémie. Quand un vaccin contre le coronavirus sera-t-il disponible pour le grand public ? Quelle sera sa qualité ? Et sera-t-il vraiment capable de nous rendre la vie que nous avions avant ?

Fauci : Vous avez posé trois questions auxquelles il n'y a pas encore de réponse définitive, pour l'instant. Laissez-moi vous dire où nous en sommes. Il existe un certain nombre de vaccins qui font l'objet de tests avancés. Il y en a deux aux États-Unis, bientôt trois. Si vous regardez la projection du nombre de mois nécessaires pour obtenir une réponse sur la sécurité et l'efficacité d'un vaccin, ce devrait être d'ici la fin de cette année civile ou le début de 2021 que nous saurons si nous avons un vaccin qui fonctionne.

DER SPIEGEL : Et quand ce vaccin sera-t-il disponible pour un public plus large ?

Fauci : Comme plusieurs entreprises ont déjà commencé à produire leur vaccin, vers le début de 2021, des dizaines de millions de doses devraient être disponibles. D'ici à la fin 2021, il devrait y en avoir des centaines de millions, voire un milliard. Ce n'est pas suffisant pour le monde entier, mais assez pour vacciner la plupart de ceux qui en ont besoin.

DER SPIEGEL : Ce qui sera crucial, cependant, c'est quelle sera l'efficacité d'un tel vaccin.

Fauci : Nous ne le saurons pas avant d'avoir les résultats des tests avancés. Mais mes collègues et moi sommes prudemment optimistes - et je ne dis pas confiants, je dis prudemment optimistes - que nous sommes réellement sur la bonne voie. Les premières études menées sur plusieurs des candidats indiquent que ces vaccins peuvent induire une réponse immunitaire chez l'humain - qui est équivalente, voire meilleure que celle que l'on observe chez ceux qui se sont remis de la COVID-19.

« Ce devrait être à la fin de cette année civile ou au début de 2021 que nous saurons, si nous avons un vaccin qui fonctionne. »

DER SPIEGEL : Vous avez dit qu'un vaccin avec une efficacité de 50 à 60 % serait acceptable. Et qu'il est également possible que le vaccin ne puisse pas empêcher l'infection, mais seulement la pneumonie. Si cela s'avérait être le cas, cela signifie-t-il que la pandémie ne sera jamais vraiment terminée ?

Fauci : Je ne crois vraiment pas que cela arrivera. Nous visons une efficacité de plus de 70 %. Ce n'est pas aussi bon qu'un vaccin contre la rougeole, qui est efficace à 97 ou 98 %. Mais si nous obtenons un vaccin contre le coronavirus qui soit efficace à 70 % et que nous le combinions avec certains éléments de bonnes pratiques de santé publique, alors je pense que nous pourrons obtenir une protection suffisante pour l'ensemble de la communauté et que nous pourrons contrôler cette pandémie d'ici un an environ. Je ne pense pas que la menace du coronavirus sera éternelle, qu'elle puisse changer radicalement nos vies au cours des cinq prochaines années. Je ne crois pas que ce sera le cas.

DER SPIEGEL : Mais plus d'un tiers de la population américaine ne veut pas être vacciné.

Fauci : Oui, c'est un autre défi. Nous avons tout un programme d'engagement et de sensibilisation de la communauté pour essayer de convaincre les gens de l'intérêt de se faire vacciner.

DER SPIEGEL : Au début de l'épidémie aux États-Unis, vous aviez des réunions quotidiennes avec le président Donald Trump. Pourquoi, alors, avait-il l'air si affreusement malavisé, minimisant la pandémie et donnant même des conseils dangereux ? Diriez-vous qu'il est un cas désespéré lorsqu'il s'agit de comprendre la science ? Ou vous reprochez-vous de ne pas avoir été assez clair ?

Fauci : Cela mérite le prix de la question tendantieuse de l'année ! Vous recevrez un trophée pour cela.

DER SPIEGEL : Allez-vous nous donner la réponse de l'année ?

Fauci : Non, sérieusement, le président est intelligent. Il comprend. Il a ses propres idées sur les choses. Il les exprime d'une manière différente. Mais c'est un type assez intelligent. Et je pense que je suis assez clair. Je parle souvent au public américain. Et me voilà en train de parler au public international, au moins en Allemagne.

DER SPIEGEL : Alors, qu'est-ce qui vous est passé par la tête quand vous avez appris que Trump avait recommandé d'injecter du désinfectant ?

Fauci : Vous savez, cela a été pris un peu hors contexte parce qu'il n'a jamais recommandé cela. Si vous regardez le clip vidéo, il l'a plutôt dit : « Eh bien, qu'en est-il de ça ? Est-ce que ça pourrait être ça ? »

DER SPIEGEL : C'est ce que vous pensiez : Eh bien, il ne l'a pas recommandé - peu importe ?

Fauci : J'ai pensé que c'était un moment très intéressant, que nous avons, je l'espère, clarifié depuis. Ce n'est pas une chose à faire. Vous ne devriez même pas y penser.

DER SPIEGEL : Mais les gens ont bu du désinfectant. Et en sont morts.

Fauci : Je sais. C'est pourquoi nous étions sur place le lendemain pour essayer de faire comprendre très clairement que ce n'est pas une chose à faire.

DER SPIEGEL : Vous avez plutôt impressionné Donald Trump au début. Il a fait votre éloge comme « grande star de la télévision pour toutes les bonnes raisons ». Puis, en avril, il a commencé à vous critiquer ouvertement. Il a dit que vous aviez fait « beaucoup d'erreurs » et que vous étiez « alarmiste ». Et il a cessé de vous parler. La dernière fois que vous l'avez vu, c'était début juin, n'est-ce pas ?

Fauci : Non, en fait, je l'ai vu la semaine dernière.

DER SPIEGEL : Ah, vraiment ? Et vous avez discuté ?

Fauci : Oui.

DER SPIEGEL : Au sujet de la campagne que la Maison Blanche a lancée contre vous pour vous faire mal voir du public, pour vous faire passer pour un incompétent ?

Fauci : Je pense que c'est une grosse erreur qu'ils ont faite. Vous savez, c'est un endroit compliqué, la Maison Blanche. Il y a beaucoup de gens différents à la Maison Blanche. Je pense que c'était vraiment une mauvaise idée. Et je le leur ai dit. Vous savez, tout comme je n'ai pas peur de dire la vérité sur la science, je n'ai pas peur de dire la vérité sur d'autres choses.

« Mes collègues et moi sommes prudemment optimistes et pensons que nous sommes réellement sur la bonne voie. »

DER SPIEGEL : Avez-vous aussi dit à Donald Trump que ses réprimandes ne vous avaient pas amusé ?

Fauci : En fait, j'ai dit clairement - pas à lui directement, mais à la Maison Blanche - que je pensais que c'était vraiment regrettable et injustifié. Et tout ce qu'on dit à la Maison Blanche finirapar arriver jusqu'au président.

DER SPIEGEL : Alors, de quoi avez-vous parlé avec Donald Trump la semaine dernière ?

Fauci : Je lui ai parlé du vaccin que nous développons au National Institutes of Health ; il voulait en savoir un peu plus. Il m'a posé les mêmes questions que vous.

DER SPIEGEL : Vous espérez secrètement pour un président Joe Biden ? Michelle Obama a déclaré à la Convention démocrate que Joe Biden « dirait la vérité et ferait confiance à la science ».

Fauci : L'une des raisons pour lesquelles je pense avoir été capable de conseiller efficacement et avec succès six présidents des États-Unis depuis Ronald Reagan, est que je reste complètement apolitique. Je suis un scientifique. Je suis médecin. Je suis spécialiste de la santé publique. Je n'ai pas d'idéologie. Je ne l'exprime certainement pas. Et je ne m'implique jamais, jamais, dans la politique. Si vous le faites, vous pouvez entamer votre crédibilité en tant que scientifique et responsable de la santé publique ! J'ai donc été neutre tout au long des six présidents que j'ai servis.

« Les premières études menées sur plusieurs des candidats indiquent que ces vaccins peuvent induire une réponse immunitaire chez l'humain - qui est équivalente, voire meilleure que celle que l'on observe chez les personnes qui se sont remises de la COVID-19 ».

DER SPIEGEL : Il existe une théorie du complot qui circule à votre sujet et qui prétend que vous avez créé le coronavirus et que tout vaccin tuera des millions de personnes. Ainsi, si la pandémie a donné lieu à des activités de recherche considérables et remarquables, elle a également érodé la confiance dans la science. Ce dommage est-il irréversible ?

Fauci : Cela a fait de sérieux dégâts. J'espère que ce n'est pas irréversible. Vous avez tout à fait raison : En plus des divisions politiques, nous avons des pensées extrêmes, y compris des théories du complot, dont certaines sont totalement farfelues. La polarisation est si intense que lorsque je transmet un message de santé publique et que je donne des recommandations sur la manière dont nous pouvons réellement ouvrir à nouveau le pays de manière sûre, il y a des gens qui sont si violemment en désaccord qu'ils commencent à me menacer. Je veux dire, me menacer physiquement, ma vie, mes enfants, ma famille, ma femme. C'est complètement fou. Quand vous avez un problème de santé publique pour lequel nous devrions tous nous unir dans le but commun de mettre fin à ce fléau mondial, vous avez des gens qui sont si farouchement contre ce message de santé publique qu'ils ont vraiment recours à des menaces. C'est presque inconcevable. Mais c'est ce qui se passe en réalité.

DER SPIEGEL : Avez-vous la moindre idée de la prochaine peste qui déferlera sur la planète ? Dans dix ans, nous nous reverrons et nous verrons si vous aviez raison.

Fauci : La seule chose prévisible à propos des pandémies est qu'elles vont se produire. La seule chose qui soit complètement imprévisible, c'est la forme qu'elles prendront. Et c'est vraiment la vérité, je n'en ai pas la moindre idée. La seule chose que j'espère, c'est que ce ne soit pas ce que nous vivons en ce moment. Je vous ai dit pourquoi c'était mon pire cauchemar. Donc, si nous avons une autre épidémie, et que l'histoire nous dit qu'elle va se produire, j'espère qu'elle sera relativement insignifiante, et qu'elle pourra être facilement circonscrite. Mais quoi qu'il en soit, ce ne sera pas dans dix ans. Peut-être que nous nous reverrons bientôt, plus tôt que ça.

DER SPIEGEL : Dr. Fauci, nous vous remercions pour cette interview.

Traduit par les lecteurs du site  les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Source :  Der Spiegel, Rafaela von Bredow, Veronika Hackenbroch, 21-08-2020


Selon Fauci, les effets à long terme de la Covid-19, en particulier chez les jeunes, sont « vraiment inquiétants »

Source :  CNN, Joshua Berlinger, Adam Renton, Amy Woodyatt, Ed Upright, Veronica Rocha, Mike Hayes, Melissa Macaya

Le Dr Anthony Fauci, meilleur médecin spécialisé dans les maladies infectieuses aux États-Unis, a déclaré lundi : « Nous devons être prudents lorsque nous disons « les jeunes qui ne vont pas à l'hôpital se portent bien, laissez-les se faire infecter, c'est bon. » Non, cela n'est pas bon ».

« Des personnes qui sont jeunes et en bonne santé, qui n'ont pas besoin d'être hospitalisées mais qui tombent malades et présentent suffisamment de symptômes pour rester au lit pendant une semaine, voire deux ou trois, puis qui se rétablissent et éliminent le virus, présentent des symptômes résiduels pendant des semaines et parfois des mois », a-t-il déclaré lors d'une réunion d'information de l'American Society for Microbiology.

Fauci a déclaré que les bilans de santé ultérieurs montrent que beaucoup « présentent une proportion substantiellement élevée d'anomalies cardiovasculaires, des preuves de myocardite par IRM et PET-scan, des preuves de cardiomyopathies émergentes ».

Il a déclaré que c'est « vraiment inquiétant » parce que cela évolue au jour le jour.

« Ce sont des gens qui sont prétendument remis de la maladie de Covid-19 », a déclaré Fauci.

« Je vous garantis que si nous avons à nouveau cette conversation, dans six mois à un an, nous passerons en revue la littérature pour parler des effets délétères à long terme pour les patients non hospitalisés », a déclaré Fauci.

Source :  CNN, Joshua Berlinger, Adam Renton, Amy Woodyatt, Ed Upright, Veronica Rocha, Mike Hayes, Melissa Macaya, 18-08-2020

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